Une recrue d'un tel point à quelques semaines des playoffs, ça a de quoi vous motiver un groupe à aller encore plus loin chercher des exploits. Les Bobcats eux, se sont vus renforcer par sa majesté Michael Jordan. L'ex-joueur des Bulls a finalement racheté la franchise de Charlotte et ses dettes afin d'en faire un projet sportif (et sûrement financier) intéressant sur le long terme.
Et les Bobcats ont fêté cette arrivée avec une belle victoire contre la jeune et prometteuse (et playoffable) équipe d'Oklahoma City pour la première à Charlotte de leur nouveau président. His Airness s'y connaît en business mais a commis quelques erreurs par le passé niveau opérations basket (on se souvient d'un certain Kwame Brown...), alors que va-t-il apporter à cette équipe ?
Les Bobcats ne sont pas la franchise la plus glamour des Etats Unis. Pourtant Charlotte est un marché qui avait déja connu la fière équipe des Hornets, et semblait l'endroit rêvé pour placer une franchise NBA. Côté sportif, l'équipe décolle depuis deux saisons. En début d'année on avait misé gros sur eux, sans s'attendre au coup de mou rencontrés avant que Stephen Jackson débarque en Caroline du Nord. L'arrivée de Cap'tain Jack a boosté cette équipe des Bobcats, et si notre Bobo national a mis un temps à s'acclimater, il arrive enfin à tirer son épingle du jeu et à aider l'équipe. Sauf surprise de dernière minute, les Bobcats devrait même accrocher les playoffs, et jouer le rôle d'épouvantail face à un gros poisson de l'Est.
Et pourtant, les Bobcats vont encore cette année perdre 30 millions de dollars. Le public n'est pas tout à fait au rendez-vous (pourtant avec 19000 places la Times Warner Cable Arena n'a pas à rougir face à la concurrence), et les sponsors n'accourent pas pour apporter de l'argent à une équipe qui en a bien besoin. C'est pour compenser ce besoin que l'arrivée de Jackson a été pensée (après le côté sportif bien entendu), pour rendre l'équipe un peu plus glamour, flashy et explosive, et attirer les foules et l'attention des gens. Une qualification et de belles performances en playoffs devraient amener aussi un peu de lumière sur Charlotte, qui possède déja une franchise de NFL qui connaît de bons résultats, mais n'est pas saturé pour autant d'équipes d'un des sports majeur américain.
Car la situation de Charlotte va devoir être assaini. Jordan rachète le club pour la modique somme de 275 millions de dollars, en prenant pour lui les dettes du club estimées à 150 millions de dollars. Le club avait coûté 300 millions à l'origine à Bob Johnson, qui était devenu le premier noir à la tête d'un club de sport professionnel d'un des championnats majeur américain. Jordan, en lui succédant, devient ... le 2ème ! Si sportivement on peut espérer que la situation aille de mieux en mieux, on peut se demander comme attirer encore plus de foules du côté de Charlotte.
Car la franchise était trop populaire du temps des Hornets. Sans rien gagner, l'équipe emmenée par Alonzo Mourning ou Larry Johnson comptait dans ses rangs un phénomène médiatique en la personne de Mugsy Bogues, sur qui toute la NBA gardait un œil. Mais les mauvaises relations entre les fans et le propriétaire de la franchise menèrent à un exil vers la Nouvelle Orléans. Aux Bobcats de renaître dans le cœur des fans. Et pour cela, la renommée de Jordan va aider.
Formé à North Carolina, Jordan est un peu l'enfant de la région. Si il a sévit à Chicago puis à Washington, il est resté un enfant du pays, et se pose en patriote de cet état. Il sera le nouveau visage de la franchise, beaucoup plus vendeur que celui de Bob Johnson, qui a créé la franchise en lui donnant son propre surnom (alors que beaucoup réclament un nouveau nom pour la franchise). Rien que cela pourrait attirer de nouveaux sponsors, certes plus attirés par la carrure de Jordan que par celle de sa franchise, mais devrait faire du bien au club.
Au niveau de l'avenir, Jordan ne prévoit pas de faire d'énormes investissements. Se mettre dans le rouge en payant la luxury tax n'est pas prévu. Par contre, garder le coach Larry Brown est l'un de ses principaux objectifs alors que ce dernier aimerait revenir du côté de Philadelphie où vit sa femme. Jordan peut déjà se targuer d'avoir fait venir Brown à Charlotte, et d'avoir recruté un gaillard du niveau de Stephen Jackson. Reste aux Bobcats à apprendre à vaincre, de manière constante, et surtout en playoffs. Et a confirmer la saison prochaine l'embellie de cette année. Car avec le renouveau sportif, les caisses du club ne devraient pas mettre trop de temps à se remplir !
Et les Bobcats ont fêté cette arrivée avec une belle victoire contre la jeune et prometteuse (et playoffable) équipe d'Oklahoma City pour la première à Charlotte de leur nouveau président. His Airness s'y connaît en business mais a commis quelques erreurs par le passé niveau opérations basket (on se souvient d'un certain Kwame Brown...), alors que va-t-il apporter à cette équipe ?
Les Bobcats ne sont pas la franchise la plus glamour des Etats Unis. Pourtant Charlotte est un marché qui avait déja connu la fière équipe des Hornets, et semblait l'endroit rêvé pour placer une franchise NBA. Côté sportif, l'équipe décolle depuis deux saisons. En début d'année on avait misé gros sur eux, sans s'attendre au coup de mou rencontrés avant que Stephen Jackson débarque en Caroline du Nord. L'arrivée de Cap'tain Jack a boosté cette équipe des Bobcats, et si notre Bobo national a mis un temps à s'acclimater, il arrive enfin à tirer son épingle du jeu et à aider l'équipe. Sauf surprise de dernière minute, les Bobcats devrait même accrocher les playoffs, et jouer le rôle d'épouvantail face à un gros poisson de l'Est.
Et pourtant, les Bobcats vont encore cette année perdre 30 millions de dollars. Le public n'est pas tout à fait au rendez-vous (pourtant avec 19000 places la Times Warner Cable Arena n'a pas à rougir face à la concurrence), et les sponsors n'accourent pas pour apporter de l'argent à une équipe qui en a bien besoin. C'est pour compenser ce besoin que l'arrivée de Jackson a été pensée (après le côté sportif bien entendu), pour rendre l'équipe un peu plus glamour, flashy et explosive, et attirer les foules et l'attention des gens. Une qualification et de belles performances en playoffs devraient amener aussi un peu de lumière sur Charlotte, qui possède déja une franchise de NFL qui connaît de bons résultats, mais n'est pas saturé pour autant d'équipes d'un des sports majeur américain.
Car la situation de Charlotte va devoir être assaini. Jordan rachète le club pour la modique somme de 275 millions de dollars, en prenant pour lui les dettes du club estimées à 150 millions de dollars. Le club avait coûté 300 millions à l'origine à Bob Johnson, qui était devenu le premier noir à la tête d'un club de sport professionnel d'un des championnats majeur américain. Jordan, en lui succédant, devient ... le 2ème ! Si sportivement on peut espérer que la situation aille de mieux en mieux, on peut se demander comme attirer encore plus de foules du côté de Charlotte.
Car la franchise était trop populaire du temps des Hornets. Sans rien gagner, l'équipe emmenée par Alonzo Mourning ou Larry Johnson comptait dans ses rangs un phénomène médiatique en la personne de Mugsy Bogues, sur qui toute la NBA gardait un œil. Mais les mauvaises relations entre les fans et le propriétaire de la franchise menèrent à un exil vers la Nouvelle Orléans. Aux Bobcats de renaître dans le cœur des fans. Et pour cela, la renommée de Jordan va aider.
Formé à North Carolina, Jordan est un peu l'enfant de la région. Si il a sévit à Chicago puis à Washington, il est resté un enfant du pays, et se pose en patriote de cet état. Il sera le nouveau visage de la franchise, beaucoup plus vendeur que celui de Bob Johnson, qui a créé la franchise en lui donnant son propre surnom (alors que beaucoup réclament un nouveau nom pour la franchise). Rien que cela pourrait attirer de nouveaux sponsors, certes plus attirés par la carrure de Jordan que par celle de sa franchise, mais devrait faire du bien au club.
Au niveau de l'avenir, Jordan ne prévoit pas de faire d'énormes investissements. Se mettre dans le rouge en payant la luxury tax n'est pas prévu. Par contre, garder le coach Larry Brown est l'un de ses principaux objectifs alors que ce dernier aimerait revenir du côté de Philadelphie où vit sa femme. Jordan peut déjà se targuer d'avoir fait venir Brown à Charlotte, et d'avoir recruté un gaillard du niveau de Stephen Jackson. Reste aux Bobcats à apprendre à vaincre, de manière constante, et surtout en playoffs. Et a confirmer la saison prochaine l'embellie de cette année. Car avec le renouveau sportif, les caisses du club ne devraient pas mettre trop de temps à se remplir !
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