Chaque année, la NBA honore ses anciens joueurs en nommant les plus représentatifs au Hall of Fame. Le panthéon du basket, la gloire absolue. Cette année, c'est Michael Jordan qui en a été la principale introduction. Alors forcément, pour la prochaine année, il va falloir s'accrocher pour faire autant dans la facilité. Mais cette cuvée 2010 aura au moins quelque chose que la version 2009 n'avait pas eu : d'interminables débats sur un joueur en particulier : Dennis Rodman.
L'ex-joueur de Detroit, San Antonio ou Chicago connu pour ses coupes de cheveux extravagantes, son jeu dur, ses fautes techniques mais aussi pour sa science parfaite du rebond ne présente certes pas des stats faramineuses pour sa carrière, mais reste l'un des joueurs majeurs du deuxième three-peat des Bulls et de l'époque Bad Boys de Detroit.
Habituellement, les nominations au Hall of Fame ne sont pas très compliquées. Choisir dans une liste les joueurs (joueuses / entraineurs / entraineuses) qui le méritent le plus et les inscrire à jamais au Hall of Fame. Seulement là, le casse tête sera entier pour le comité d'élection. En effet, sa carrière mise à part, rien que la venue de Rodman à la remise du titre honorifique devrait donner des frayeurs aux organisateurs. Dans quelle tenue arrivera t-il ? Dans quel état ? Au bras de qui ? Là repose une partie du problème de l'élection de Rodman. Car côté carrière, dur de refuser cet honneur à un tel joueur.
Pourtant, rien ne destinait Dennis à la gloire sportive. Sorti d'une université de seconde zone et donc pas inscrite en NCAA, il survole ce championnat grâce à son physique. Sélectionné au deuxième tour de la draft 1986, il ne sait pas encore qu'il va devenir l'un des plus grand vol de l'histoire de la draft. Pas spécialement doué offensivement, mais inépuisable, il se consacre exclusivement au rebond et à la défense, ce qui va plutôt lui réussir. C'était la belle époque des Bad Boys, où Detroit terrorisait Jordan et les Bulls grâce à leur jeu dur et à la limite de la légalité. Avec les Pistons il remporte deux titre NBA, et une sélection au All Star Game, véritable exploit pour un joueur défensif.
Passé ensuite par les Spurs, il y devient la légende du rebond que l'on connaît, mais il cultive aussi son esprit rebelle. Ses couleurs de cheveux commencent à se multiplier, ses phrases choc font la Une des médias, et ses aventures avec Madonna font jaser. Son aventure se finit au bout de deux saisons, et les Bulls font un pari en l'engageant contre trois fois rien pour avoir une force de dissuasion dans la raquette que les Bulls n'avaient pas connus depuis Horace Grant. Aux côté de Jordan et Pippen, Rodman remporte trois titres NBA, est nommé deux fois meilleur défenseur de la ligue. La saison 95-96 est celle la plus aboutie pour une équipe NBA de toute l'histoire. Seulement dix défaites pour les Bulls, l'équipe de Chicago place son trio magique dans la All-NBA-Defensive Team ce qui n'était jamais arrivé et qui n'est toujours pas arrivé. Un titre de champion en poche, les Bulls continuent l'aventure et s'offrent un three-peat. Rodman forge sa légende.
Alors bien sûr, Dennis pète souvent les plombs et récole des technique, mais Phil Jackson sait le dompter, et il apporte le meilleur de lui même. S'il a tourné durant sa carrière à 7 points de moyenne, ce sont plus de 13 rebonds par match qui sont arrivés dans son escarcelle. Une performance énorme, puisque Rodman a fini sept fois de suite meilleur rebondeur de la ligue, avec des pointes à près de 19 rebonds par match. Aucun joueur depuis Wilt Chamberlain n'avait autant pesé sur le rebond. Mais surtout, plus aucun joueur actuel n'est capable de telles performances.
Si il fallait me demander mon avis, je dirais que Rodman mérite amplement une nomination au Hall of Fame. Il a révolutionné le jeu d'intérieur en mesurant seulement 2m03. Il a mené sa vie à sa façon sans jamais baisser son niveau de jeu. Il est sorti avec Madonna et Carmen Electra (si, si, ca compte). Sans lui, jamais les Bulls ne ramenaient un three-peat. Les Pistons n'auraient sans doute pas gagné leur back-to-back. Oui Rodman est spécial, oui il viendra sûrement à la remise de cet honneur dans l'idée de faire parler de lui. Mais n'est-ce pas aussi ce qui a fait son charme ? Pour finir, je préfère vous laissez avec quelques citations de celui qui se faisait appeler The Worm :
"Si je meurs jeune, tout le monde va dire qu'ils l'ont vu venir.
La seule personne qui m'impressionne est mon ex-femme.
Je n'ai aucun problème avec les hétéros du moment qu'ils agissent comme des gays en public.
50% de la vie en NBA c'est le sexe. L'autre moitié c'est l'argent.
Tant que je joue, je peux avoir toutes les femmes que je veut. Mais il n'y a pas de panneau d'affichage dans ma chambre.
L'ex-joueur de Detroit, San Antonio ou Chicago connu pour ses coupes de cheveux extravagantes, son jeu dur, ses fautes techniques mais aussi pour sa science parfaite du rebond ne présente certes pas des stats faramineuses pour sa carrière, mais reste l'un des joueurs majeurs du deuxième three-peat des Bulls et de l'époque Bad Boys de Detroit.
Habituellement, les nominations au Hall of Fame ne sont pas très compliquées. Choisir dans une liste les joueurs (joueuses / entraineurs / entraineuses) qui le méritent le plus et les inscrire à jamais au Hall of Fame. Seulement là, le casse tête sera entier pour le comité d'élection. En effet, sa carrière mise à part, rien que la venue de Rodman à la remise du titre honorifique devrait donner des frayeurs aux organisateurs. Dans quelle tenue arrivera t-il ? Dans quel état ? Au bras de qui ? Là repose une partie du problème de l'élection de Rodman. Car côté carrière, dur de refuser cet honneur à un tel joueur.
Pourtant, rien ne destinait Dennis à la gloire sportive. Sorti d'une université de seconde zone et donc pas inscrite en NCAA, il survole ce championnat grâce à son physique. Sélectionné au deuxième tour de la draft 1986, il ne sait pas encore qu'il va devenir l'un des plus grand vol de l'histoire de la draft. Pas spécialement doué offensivement, mais inépuisable, il se consacre exclusivement au rebond et à la défense, ce qui va plutôt lui réussir. C'était la belle époque des Bad Boys, où Detroit terrorisait Jordan et les Bulls grâce à leur jeu dur et à la limite de la légalité. Avec les Pistons il remporte deux titre NBA, et une sélection au All Star Game, véritable exploit pour un joueur défensif.
Passé ensuite par les Spurs, il y devient la légende du rebond que l'on connaît, mais il cultive aussi son esprit rebelle. Ses couleurs de cheveux commencent à se multiplier, ses phrases choc font la Une des médias, et ses aventures avec Madonna font jaser. Son aventure se finit au bout de deux saisons, et les Bulls font un pari en l'engageant contre trois fois rien pour avoir une force de dissuasion dans la raquette que les Bulls n'avaient pas connus depuis Horace Grant. Aux côté de Jordan et Pippen, Rodman remporte trois titres NBA, est nommé deux fois meilleur défenseur de la ligue. La saison 95-96 est celle la plus aboutie pour une équipe NBA de toute l'histoire. Seulement dix défaites pour les Bulls, l'équipe de Chicago place son trio magique dans la All-NBA-Defensive Team ce qui n'était jamais arrivé et qui n'est toujours pas arrivé. Un titre de champion en poche, les Bulls continuent l'aventure et s'offrent un three-peat. Rodman forge sa légende.
Alors bien sûr, Dennis pète souvent les plombs et récole des technique, mais Phil Jackson sait le dompter, et il apporte le meilleur de lui même. S'il a tourné durant sa carrière à 7 points de moyenne, ce sont plus de 13 rebonds par match qui sont arrivés dans son escarcelle. Une performance énorme, puisque Rodman a fini sept fois de suite meilleur rebondeur de la ligue, avec des pointes à près de 19 rebonds par match. Aucun joueur depuis Wilt Chamberlain n'avait autant pesé sur le rebond. Mais surtout, plus aucun joueur actuel n'est capable de telles performances.
Si il fallait me demander mon avis, je dirais que Rodman mérite amplement une nomination au Hall of Fame. Il a révolutionné le jeu d'intérieur en mesurant seulement 2m03. Il a mené sa vie à sa façon sans jamais baisser son niveau de jeu. Il est sorti avec Madonna et Carmen Electra (si, si, ca compte). Sans lui, jamais les Bulls ne ramenaient un three-peat. Les Pistons n'auraient sans doute pas gagné leur back-to-back. Oui Rodman est spécial, oui il viendra sûrement à la remise de cet honneur dans l'idée de faire parler de lui. Mais n'est-ce pas aussi ce qui a fait son charme ? Pour finir, je préfère vous laissez avec quelques citations de celui qui se faisait appeler The Worm :
"Si je meurs jeune, tout le monde va dire qu'ils l'ont vu venir.
La seule personne qui m'impressionne est mon ex-femme.
Je n'ai aucun problème avec les hétéros du moment qu'ils agissent comme des gays en public.
50% de la vie en NBA c'est le sexe. L'autre moitié c'est l'argent.
Tant que je joue, je peux avoir toutes les femmes que je veut. Mais il n'y a pas de panneau d'affichage dans ma chambre.
Ce mec là au hall of Fame !!YEEESSS et plutot deux fois qu'une le meilleur défensur à son poste de l'histoire sans aucuns doutes...
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