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Les Blazers doivent-ils proposer une extension de contrat à Greg Oden ?
La saison arrive à grand pas ! Cet exercice 2010-2011 est particulièrement attendu, compte tenu de la redistribution des forces en présence lors d’un été totalement fou. Il est donc normal de se poser de nombreuses questions. Dans notre série de previews, retrouvez des pistes pour y répondre.
Derrière cette question se cache un mal plus profond du côté de Portland : le souvenir de l’exercice précédent gâché par les blessures. Et comme un symbole, Greg Oden –le plus touché par les pépins physiques- peut signer une extension de contrat d’ici au 31 octobre, pour ce qui semble être plus que jamais une période charnière décisive pour la franchise.
82 matchs, c’est la longueur d’une saison NBA. C’est aussi le nombre de rencontres dans lesquelles Greg Oden a pris part au cours de ses 3 premières années de contrat. Ca fait jazzer et l’on parle d’un beau gâchis de #1 pick de draft, à la Bill Walton. D’autant plus que c’est un certain Kevin Durant qui a été second de promotion.
Mais derrière cet exemple (trop) souvent raillé, on peut constater que beaucoup de joueurs majeurs de l’effectif de Portland sont assez « injury prone ». Dont Brandon Roy, franchise player, n’a joué que 57 matchs lors de sa saison rookie. 65 l’an passé après des exercices à 74 puis 78.
Certes il a été un warrior pour faire un retour fracassant lors des derniers playoffs, deux semaines seulement après une intervention chirurgicale. Mais tourner à 68 matchs/saison nous fait nous rappeler que s’il n’a été sélectionné qu’en 6 eme position de draft, c’était parce que certains mettaient en doute sa capacité à éviter les blessures.
Alors que les deux piliers, Brandon Roy et Lamarcus Aldridge, ont été prolongés sur la longue durée, la nouvelle équipe dirigeante peut se poser la question concernant l’avenir d’un roster qui a été particulièrement frustrant.
On a vu naître cette équipe de jeunes premiers, qui sont montés petit à petit dans la hiérarchie. Peut-être trop lentement, l’étiquette de Next Big Thing étant maintenant solidement attachée aux basques de OKC. Et il faut bien admettre que ça va maintenant faire plusieurs années qu’on considère les Blazers comme des jeunes…
Il serait temps de confirmer parmi les grands, chose qu’ils n’ont pas su/pu faire jusque maintenant. Mais est-on sûr que Portland a pris la bonne direction, finalement ? Le limogeage de Kevin Pritchard est-il annonciateur d’une certaine lassitude des dirigeants d’une équipe à qui on promet la lune depuis maintenant 2 ou 3 saisons ?
Ces interrogations peuvent paraître exagérées pour certains, qui ne manquerons pas de mettre en avant le fait qu’il y a peu de chances pour qu’autant de circonstances atténuantes que l’an passé ressurgissent simultanément l’an prochain. D’autres estimeront qu’il s’agit là d’un risque mal calculé par les dirigeants.
Toujours est-il qu’à l’heure de passer à la banque pour le moyen terme, il s’agit d’une question que devront se poser les responsables de la franchise. Greg Oden est une pièce maitresse de leur plan de développement et s’ils veulent changer de cap en vol, c’est quasiment maintenant ou jamais.
Les blessures à répétition du colosse font baisser sa valeur marchande et le front office saura en jouer lors des négociations. Mais néanmoins, il n’y a aucune pathologie récurrente dans toutes ses diverses blessures, qui pourraient donc être dûe à la malchance ou à un conditionnement douteux.
Greg Oden s’est récemment exprimé sur le sujet, affirmant haut et fort qu’il n’était pas un flop. Et c’est vrai que quand il est sur parquet, il a un impact assez énorme. Sur le PER ramené à 48mins, il a quasiment les même chiffres qu’un certain Dwight Howard. Cela reste un indicateur, mais cela témoigne un minimum de l’activité du bonhomme.
Le pivot des Blazers en a bien conscience et compte bien rappeler que les postes 5 de ce calibre sont une denrée particulièrement recherchée à travers la ligue. Comptons sur lui pour ne pas brader son prochain contrat, donc.
Il s’agira donc d’une négociation particulièrement stratégique, compte tenu du nombre d’éléments à considérer et du flou en entourant la plupart. Pourtant, nul doute que les deux parties aimeraient tomber relativement rapidement sur un accord, tant la saison à venir peut radicalement faire pencher la balance d’un côté comme de l’autre.
4 octobre 2010
Comment trouver l’équilibre aux Rockets ?
La saison arrive à grand pas ! Cet exercice 2010-2011 est particulièrement attendu, compte tenu de la redistribution des forces en présence lors d’un été totalement fou. Il est donc normal de se poser de nombreuses questions. Dans notre série de previews, retrouvez des pistes pour y répondre.
Ayant bâti l’équipe autour de Yao Ming, il n’est pas surprenant qu’elle soit aussi tangible que les chevilles du géant chinois. Malgré cette inconnue de taille, Houston va-t-il enfin trouver la bonne formule ?
Dans le passé récent, Houston a été une équipe aussi surprenante que frustrante. Frustrante parce que de nombreuses blessures ont jeté leurs ambitions avec l’eau du robinet. Surprenante car elle a souvent déjoué les pronostiques pour se retrouver plus haut qu’on ne l’attendait.
On pourra citer par exemples la série d’invincibilité de 22 matchs, le classement de l’an dernier plus haut que ce que n’importe qui leur prédisait, ou encore la série de PlayOffs face aux Lakers qui a été la plus accrochée pour les futurs champions cette année-là.
Alors que, en pleine disposition de leurs moyens, les Rockets étaient bons ; mais pas fondamentalement plus dangereux qu’avec leur roster diminué. Témoignage que l’équipe a eu du mal à pianoter efficacement parmi tous les atouts dont elle dispose.
Cette année, Kevin Martin pourra prendre parfaitement la température dès le training camp, ce qui n’est pas un mal pour quelqu’un qui est sensé devenir la première option offensive. Il aura sans doute lors de la préparation la possibilité de bénéficier de d’avantage de systèmes qui lui seront dédiés. Et quand on connait le style léché de Rick Adelman, on attend cela avec une certaine impatience.
De plus, le coach de Houston devra faire avec un Luis Scola qui aura sans doute à cœur de surfer sur l’impact énorme qu’il a pu avoir avec l’Argentine aux Championnats du Monde. Il a étalé toute sa palette de mouvements. Un talent immense qu’il serait injurieux de limiter aux sales besognes.
On l’a vu par le passé : avec un roster plein, Luis Scola était cantonné aux labeurs de l’ombre ; mais quand les blessures ont dégagé la raquette, il a fait preuve d’une remarquable efficacité, qui s’est révélé être une force motrice. Il faudrait peut-être songer à le placer plus haut dans la hiérarchie de jeu, pour ne pas gâcher son talent.
Mais le point d’interrogation principal reste Yao Ming. Il a été annoncé que le pivot star devrait limiter son temps de jeu pour préserver sa santé. Il s’agit évidemment du meilleur choix à faire, mais pose un soucis dans la mise en place de la dynamique d’équipe.
Yao Ming est un joueur d’une envergure rare sur un terrain, tant par sa taille que ses qualités. Typiquement un franchise player. Le problème est qu’il va devoir jouer 10mins de moins que ses homologues sur un match. Il sera présent sur le parquet une bonne vingtaine de minutes, ce qui sera insuffisant pour pouvoir en faire le centre de gravité de l’équipe.
Comment peut-on jouer la moitié du temps avec un tel point d’ancrage et l’autre moitié sans ce joueur si impactant ? L’arrivée de Brad Miller est une bonne chose pour faire passer la pilule, surtout qu’il devrait se sentir comme chez lui dans les systèmes de Rick Adelman. Mais c’est quasiment une première que de voir un joueur avec un tel rayonnement sur le jeu de son équipe avoir un temps de jeu limité de la sorte.
Comment gérer la dynamique collective dans de telles conditions ? Nul doute que les premières semaines de la saison régulières permettront à Rick Adelman de tâtonner de ce côté-là. Pourquoi pas jusqu’à aller vers deux « 5 » interchangeables (à la manière de ce qu’avait fait Alvin Gentry sur certains matchs des PO). A voir. Mais il se pourrait bien que la maestria avec laquelle il gérera cette dynamique d’équipe soit la clef d’un éventuel succès des Rockets en saison.