Histoire de vous tenir en haleine d’ici la reprise de la saison NBA, 24 secondes vous propose un tour d’horizon des différentes franchises de la ligue. Et ce, de manière totalement aléatoire ; une seule solution pour ne pas rater l'équipe dont vous êtes fan : nous suivre tous les deux jours jusqu'à la reprise de la saison ! On sait, on est fourbes.
Dans la plus grande ville de Caroline du Nord régnait les Hornets. En effet, la ville a été surnommée « nid à frelons » en hommage à la virulence de la population locale durant la Guerre d’Indépendance. Mais la franchise NBA des Hornets s’en est allé vers d’autres contrées, laissant un trou béant dans l’activité de la région. Mais une meute de félins a récemment fait intrusion dans The Queen City.
What’s new pussycat ?
Avec Jordan dans les bureaux de la direction et Larry Brown sur le banc, les Bobcats font pas mal parler d’eux pour une équipe qui n’a jamais atteint le seuil des Play-offs. Surtout qu’ils n’ont pas de véritable franchise-player : Emeka Okafor a enchaîné les prestations solides sans avoir réellement porté l’équipe et a été de toute façon échangé cette année. Contre Tyson Chandler. Jason Richardson n’a pas pu assumer ce rôle de leader par le passé ; l’équipe dirigeante a jugé bon de ne pas donner suite aux appels du pied d’Allen Iverson. Certains s’insurgent en disant qu’il n’y a pas de winner dans cette équipe, de joueur capable de prendre le jeu à son compte pour forcer la décision. Le roster des Charlotte Bobcats fait étalage d’un collectif plus homogène.
En l’état, l’on a du mal à discerner une hiérarchie. La formule pourrait rappeler celle des Pistons de 2004, dirigé par Larry Brown. Mais la qualité de l’effectif est moindre en Caroline du Nord, indéniablement. Le collectif, aussi bien bâti soit-il, manque cruellement d’amplitude. On risque d’assister à une mise en application pure des différents systèmes de jeu, avec au final personne pour vraiment faire une différence. Un jeu peut-être bien pensé mais terriblement ronronnant. Le basket est certes un sport collectif mais l’on est que 5 sur le terrain, d’où le poids que peut avoir une domination individuelle.
Car sur le papier, l’assemblage prête aux ambitions. Une défense collective puissante, renforcée par l’arrivée de Tyson Chandler, chasseur de ballons en haute altitude, qui vient donc prêter main forte à quelques spécialistes du genre comme Raja Bell ou Gerald Wallace. G-Force que l’on trouvera sans doute de l’autre côté du terrain, entouré de techniciens spécialisés comme Vladimir Radmanovic longue distance, Nazr Mohammed prêt du cercle ; avec le soutien de DJ Augustin ou Boris Diaw à la baguette. Les pièces sont là, certaines très spécifiques, mais personne ne semble se dégager pour avoir un rôle moteur et apporter une inertie à cette équipe. Les perspectives d’une qualification en PO (ils étaient 9ème l’an dernier) pourraient les aider ; une attitude qui se forgera dès les premiers pas au training camp.
Le Monsieur Plus
Boris Diaw : Ce mec doté d’un talent énorme dégage un capital sympathie énorme, du coup ça efface sa prédisposition à se laisser vivre. On ne va pas changer les gens, mais Larry Brown a besoin d’un Diaw entreprenant pour son secteur offensif. Il faut qu’il aille chercher les points ; aller gratter des paniers en férocité, tant pis pour les esthètes. Il faut qu’il crée du jeu, pas seulement faire des extra-pass qui nous font nous émerveiller de l’altruisme dont peut faire preuve le genre humain que l’on croyait naturellement égoïste.
Ce que l’on voudrait voir :
-Boris Diaw au poste 4
-Tyson Chandler faire une saison pleine
-Michael Jordan rester discret
-Gerald Wallace se révéler être un leader de choix.
20 septembre 2009
Preview Charlotte Bobcats 2009/2010
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Marrh
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Assurément un beau collectif, mais personne pour faire la différence dans le money time. Je leur pronostique des fins de matchs difficiles pour les matchs serrés. Mais sûrement une qualif' en playoffs. Ils n'ont pas cédés à la facilité d'engager une star style Iverson, et j'aime ça !
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