D’abord installée à Buffalo puis à San Diego, les Clippers vivent irrémédiablement dans l’ombre de leurs prestigieux colocataires ; ce qui a accentué le côté looser des Clips, pas toujours très au fait. Mais les choses pourraient changer.
Paint it Blake
En ayant obtenu au tirage le premier choix de draft, les Clippers ont vu leur horizon se dégager. Alors que, médusée par le départ de leur star locale Elton Brand, l’équipe de LAC semblait construite de bric et de broc ; l’arrivée de Blake Griffin risque de cimenter tout cela. Blake Griffin, c’est ce grand gaillard, qui a des airs dans le jeu de Karl Malone. Une pépite qui a déjà confirmée dans ses prestations estivales. Si ce n’est pas franchise player direct, c’est au moins un joueur d’impact considérable.
Le numéro 32 (plutôt en odeur de sainteté à Los Angeles) va être celui sur qui vont pouvoir se greffer les autres joueurs. A confirmer sur le terrain, certes ; mais il a le potentiel et le profil pour faire office de rouage manquant et transformer un tacot en perdition en un bolide de compétition. Car derrière, il y a notamment un sacré duo de jeunes pousses prêt à assumer le relai : l’ailier Al Thornton et l’artilleur Eric Gordon. Une ossature se dessine clairement.
Surtout qu’elle est plutôt bien soutenue par ses bases arrières. Un relai Chris Kaman – Marcus Camby en pivot dissuasif, ça reste un beau rempart quoiqu’un peu cher. Avoir gratté Rasual Butler, qui peut apporter des bonnes minutes défensives sans entacher la production offensive, est dans le même registre. Pour finir le tour d’horizon de ce squelette bien bâti, Baron Davis se pose en électron libre. Dans le genre meneur fou-fou, il est de ceux qui sont plus fous-fous que meneurs. Formidable attaquant au charisme fou, il est capable d’emballer un match et d’apporter une touche de folie. Ce qui nous fait, au final, une équipe plutôt diversifiée. Les pièces présentes sont intéressantes, reste à voir si LAC en fera une machine de guerre ou si ce roster finira comme tous les jouets Kinder trop compliqués à monter et donc éparpillés négligemment sur un coin de table.
Le Monsieur Plus
Baron Davis
Idéalement, ça devrait être comme le jeu pour gamins où l’on se passe le ballon pendant qu’un décompte est scandé ; mais uniquement un participant connait le moment de la mise à feu et quand le ballon va « exploser ». Baron Davis, c’est la bombe. On sait qu’il va exploser, mais l’on ne sait pas quand. Il est capable de se transcender sur certaines séquences et de faire souffler un certain vent de folie sur la rencontre. Ce qui a généralement une importance de poids dans la balance finale, au moment de faire les comptes ; cela a pu se voir dans la fameuse série contre Dallas. En ne devant pas assumer de porter l’équipe, il sera plus libre et pourra laisser d’avantage le jeu venir à lui. Il y a moyen alors que ces montées de température n’en soient que plus incisives.
Les actions que l’on aimerait voir :
- Baron Davis orienter le jeu sur jeu placé
- Une infirmerie vide
- Griffin confirmer massivement
- Gordon faire claquer le nombre de 3pts réussis sur un match.
10 septembre 2009
Preview Los Angeles Clippers 2009/2010
Histoire de vous tenir en haleine d’ici la reprise de la saison NBA, 24 secondes vous propose un tour d’horizon des différentes franchises de la ligue. Et ce, de manière totalement aléatoire ; une seule solution pour ne pas rater l'équipe dont vous êtes fan : nous suivre tous les deux jours jusqu'à la reprise de la saison ! On sait, on est fourbes.
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Marrh
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