Aujourd’hui, c’est au tour de Detroit d’être passé au crible. The Motor City, comme on la surnomme pour témoigner de l’importance de l’industrie automobile dans la région. Elle fut aussi le berceau de la Motown, et de très grands artistes ont commencé à Detroit comme Eminem, Iggy Pop, The White Stripes ou bien sûr les Jackson Five. Mais Detroit, ce sont aussi ses bad boys, tauliers de l’équipe locale de basket-ball : les Pistons.
I want you back
Les Pistons sont devenus habitués à tutoyer les sommets : depuis leur titre en 2004, Detroit a au minimum atteint les finales de conférence Est. Mais le groupe semblait trop ronronner et être arrivé à la fin d’un cycle. Après la tentative ratée d’électrochoc en accueillant Iverson, Detroit doit reconstruire. Le front office a notamment jeté son dévolu sur Ben Gordon et Charlie Villuanueva. De bons joueurs, solides, mais qui n’ont rien de franchise players.
Bien évidemment, la force des précédentes campagnes des Pistons résidait dans leur collectif. Un roster peaufiné année après année. Là, forcement, on peut légitimement craindre que la mayonnaise ne prenne pas instantanément, et surtout se poser des questions sur la complémentarité des joueurs. De plus, la hiérarchie est sur le papier, difficile à définir ; ce qui risque de se faire d’autant plus sentir en l’absence d’un meneur gestionnaire – Stuckey étant d’avantage un combo guard. Et puis, cerise sur le gâteau, les nouveaux venus ne sont pas connus pour leur défense. C’est un gros chantier qui s’annonce pour John Kuester, coach rookie.
Mais nul doute qu’avec le talent contenu dans cet effectif, Detroit sera toujours une place forte de la NBA. L’effectif grouille de talents, arrivés plus ou moins à maturité. Il n’y a quasiment aucun pari individuels ou de prospect à faire progresser. Maxiell ou Wilcox sont des rotations solides à l’intérieur, Stuckey et Bynum ont fait leurs preuves sur l’extérieur. Des anciens pilliers comme Hamilton, Prince ou le revenant Ben Wallace, apportent un semblant de squelette à ce mélange, qu’il va falloir laisser encore un peu reposer avant de le goûter.
Le facteur X
Tayshaun Prince : c’est peu courant pour un « facteur X » mais cela va être la capacité de Prince d’être un patron qui déterminera dans quelle cour joueront les Pistons. Durant le run des Pistons emmené par Wallace et Billups, on l’a souvent considéré comme l’avenir. Avec le chamboulement total au niveau de l’effectif, Prince doit maintenant prendre le jeu à son compte et cimenter les schémas des Pistons. Il a une palette de mouvements offensifs qui n’a d’égal que son efficacité défensive. Il a tout pour devenir le nouveau roi du Palace d’Auburn Hills. Il faut qu’il puisse servir de phare à ses coéquipiers.
Les actions que l’on aimerait voir :
-Big Ben renouer avec la coupe afro
-Gordon avec un meilleur pourcentage aux tirs que son adversaire direct.
-Brown en mode « not in my house »
-Stuckey confirmer et offrir une alternative valable au poste 1
J'y crois pas du tout à cette équipe, les pivots sont tous -au moins- mauvais, à part Prince, il n'y aura pas grand monde pour jouer en défense et le banc -à part Gordon- sera pas loin d'inexistant...
RépondreSupprimerIls vont avoir bien du mal à accrocher une place en play-off...