10 décembre 2009

Les Spurs ont du mal à décoller

Il y'a encore quelques semaines, les observateurs étaient convaincus que ce serait une bonne année pour les Spurs. Nous même nous les placions dans la catégorie des prétendants indiscutables au titre. Recruter Jefferson et McDyess semblait avoir comblé les défauts de l'équipe texanne. Le retour de Ginobili annonçait de meilleurs joueurs du côté de Fort Alamo. Et pourtant...

Pourtant après une vingtaine de matchs, la tendance qui se dessine paraît loin des prévisions. Les Spurs, habitués à des départs assez mous, ont connu le pire départ depuis l'arrivée de Tim Duncan au club. Actuellement non-playoffable, les Spurs paraissent extrémement fragile et aucun leader naturel n'émerge du lot. Pire, jamais le "big four" n'a semblé jouer de concert. Cette saison est-elle celle de la déchéance ?


Tim Duncan, Tony Parker, Manu Ginobili, Richard Jefferson, Antonyo McDyess. Sur le papier, dur de trouver mieux. Du lourd, du solide, mais du vieillissant et beaucoup de fragile. C'est pourtant autour de cette base que les Spurs ont décidés de bâtir leur saison. En comptant en premier lieu sur le retour en forme de l'argentin volant. Ginobili sort d'une saison bousillée par les blessures et était annoncé revanchard pour cette nouvelle année. Mais mise à part son fait d'arme avec une chauve-souris, el Manu n'est pas encore digne de ce qu'il a été avec à peine 13 points de moyenne et pas de performances vraiment marquante.


Tim Duncan assure l'essentiel en restant dans ses standards actuels. Il est maintenant épaulé par un Antonyo McDyess qui émerge une fois de temps en temps et un Dejuan Blair qui peine à confirmer les promesses qu'il avait laissé entrevoir en tout début de saison. Seul Matt Bonner réalise une saison pleine en battant ses records en carrière et en faisant quelques performances comme ses 28 points contre les Jazz il y a quelques jours. Tony Parker a mis un peu de temps mais semble enfin avoir lancé sa saison avec plus de 16 points lors de ses 7 derniers matchs.


Pour finir, parlons de Richard Jefferson. Annoncé presque comme "le messie" pour les Spurs, Jefferson semble avoir du mal à s'acclimater au jeu des Spurs. Il est loin de son rendement offensif des précédentes saisons, et en cette période où les Spurs ont du mal à décoller, l'excuse du manque de responsabilités est dure à évoquer. Dans une équipe qui roule on peut comprendre qu'un scoreur sacrifie ses tickets shoots pour le bien de l'équipe. Mais quand son équipe se chercher désespérément un leader, Jefferson devrait pouvoir s'imposer. Popovich joue t-il le jeu et créé t-il des systèmes dédiés à l'ex-joueur des Bucks ?


Les Spurs rateront-ils les playoffs cette saison ? Aux vues des dernières performances des Spurs, on peut se poser des questions. Incapables de battre les grosses cylindrées, les Spurs prennent trop de points (même si ils en marquent beaucoup) et n'arrivent plus à défendre comme ils le faisaient à la belle époque. Si on se fie à leur dernier match, on pourrait se dire que tout va bien : une victoire assez large, le quatuor à plus de 17 points chacun, un Jefferson tout feu tout flamme (23 points, 8 rebonds), un TP à la baguette (11 passes), et un Ginobili retrouvé (20 points). Mais globalement, les Spurs ont donnés l'impression de ne jamais vraiment maîtriser le match et sont restés constamment à portée des Kings qui sont loin d'être des prétendants au titre.


Seul espoir pour les Spurs : continuer sur cette série. Avoir leurs quatres joueurs majeurs jouant à un bon niveau, des remplaçants qui font le boulot et enfin tenir un match référence contre une pointure de la NBA. Et puis, les Spurs peuvent au moins se féliciter d'une bonne nouvelle : Georges Hill semble définitivement devenir un sérieux espoir. Avec plus de 10 points de moyenne, il apporter au jeu offensif en suivant l'exemple de Tony Parker, mais comme son modèle il semble manquer un peu de talent de créateur. Ce n'est assurément pas sur lui que les Spurs vont devoir compter, mais avoir un backup à ce poste crucial est un enjeu très fort pour une équipe vieillissante. Les semaines à venir seront donc cruciales pour les Spurs, qui ont toutefois l'habitude de finir très fort après le All Star Game. Cette saison, pour une fois, San Antonio a commencé la saison avec un calendrier très dense. Ce qui veut dire moins de matchs en fin de saison pour rattraper leur lenteur à l'allumage. Espérons que ce ne soit pas fatal à l'équipe de Popovich, ou ce serait la fin d'une ère...


1 commentaire:

  1. Finally a win for the Spurs as I'm beginning to wonder when will their losing streak come to an end. It hasn't been all good for them even this season and the sooner they can out this dry spell behind them the better things will get for them.

    The win against Kings was just the antidote they needed to stay in the hunt as a contender in the Western Conference. It was nice to all the best players back to their usual best.

    RJ was immense during the game but I would like to give shout out to my all-time favourite player, Manu Ginobili. What a game he had! (Please check out my game re-cap and let me know what do you think)

    This is just the kind of Manu that we all hoped to see all season, since his return from injury. Certainly he was lacking in confidence and it was becoming when he suffered another injury again last month.

    Let's hope it's not just one game wonder from him and he goes into another isolation period. My wish is that he gets better as this season progress and only that can help the Spurs in their cause.

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