Absence de 24 secondes

Aucune inquiétude à avoir, 24 secondes est toujours vivant mais n'a pas été accessible de la journée à cause d'un problème généralisé de la plateforme de blog de Google que nous utilisons. Nous vous présentons donc nos excuses pour ce problème indépendant de notre volonté et nous serons de retour dès demain pour de nouveaux articles sur l'actualité NBA !

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Sit down, gentlemen

Aujourd’hui, nous allons parler du banc. En effet, une nouvelle directive a été donnée par la NBA : il sera désormais interdit de se lever du banc si ce n’est pas pour rentrer en jeu. Fini donc les sauts de joie au bord du terrain ou les standings ovation pour un coéquipier en jeu, pour le confort des spectateurs assis au deuxième rang.

Il est vrai que toutes ses masses de muscles peuvent sacrement boucher la vue, vu leur envergure. Et vu les prix que coûtent les billets au bord du terrain, on peut s’attendre à se voir offrir une prestation exemplaire et donc de profiter sans encombre du spectacle. Mais en arriver à obliger les remplaçants à être cloué au banc est bien dommage.

Tout d’abord, cette nouvelle provoque d’emblée un rejet, quasiment d’ordre social, dont Karl Marx se délecterait. Car cette initiative a été motivée par les considérations d’une poignée de riches nantis capables de se payer des billets aux deuxièmes rangs. Une attitude qu’on aurait presque envie de qualifier d’enfant gâté, puisqu’il leur suffirait d’aller en face pour ne plus être incommodé par ces sportifs expansifs. Mais bien évidemment, et plus encore par temps de crise, il faut faire tourner la machine. Face à un dépeuplement des gradins quasi-généralisé, il faut chouchouter ceux qui viennent et encore plus ceux qui viennent avec de l’argent. D’autant plus que ceux qui ont accès à ces places au cœur de l’action sont souvent plus ou moins directement liés à ceux qui injectent de l’argent dans une franchise.

Parce que nous, à notre niveau, ça nous plait plutôt bien de voir les bancs s’agiter. Cela rend les matchs encore un peu plus vivants (ce qui n’est pas un luxe si, comme en France, il faille se taper des veillés pour suivre un match en direct), déjà que le public est rarement chaud… Par exemple, on se plaignait de voir des remplaçants figés au bord du terrain lors des précédentes moutures de jeu de basket sur consoles vidéos, prétextant que cela manquait singulièrement de charisme. C’est vrai que voir « Ronny Turiaf faire le kakoo sur le bord du terrain » (cf Georges Eddy) c’était plutôt marrant et péchu.

D’autant plus qu’on me se demander si cela ne va pas avoir un impact négatif sur certains joueurs. Autant les stars qui vont sur le banc pour gérer les efforts ne devraient pas forcément sentir la différence, autant certains role players qui effectuent des piges beaucoup plus longues et aléatoires sur le banc pourraient sortir de leur match. Devoir rester assis risque de rendre les remplaçants plus passifs face à ce qui se passe sur le terrain et donc d’être carrément moins dans le rythme lorsqu’ils rentreront sur le terrain. Ca n’est pas une fatalité en soi, mais certains risquent d’avoir plus de mal que d’autre à s’y faire.

Comme le Dress Code en son temps, cette contrainte fait jazzer et provoque son lot de mécontents. Les Lakers, de nouveau pleinement en mode Hollywoodien, ont souhaité faire un clin d’œil plus ou moins partisan à cette histoire. Une séquence tirée de la pré-saison, dont le comble est que ces fameux spectateurs du deuxième rang n’ont pas pu voir. On sera à l’affut ce soir pour vérifier si les angelinos se tiennent à ce rituel pour le premier panier de leur équipe ; on en profitera pour jauger si Josh Powell a travaillé ce schéma à l’entrainement, lui qui est apparu peu affuté lors de cette vidéo :

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Preview de la nuit

Ca y est, la saison est bien lancée, et avec elle les premiers gros chocs arrivent. Après une soirée où presque toutes les équipes ont jouées voici venir le premier "double-header" comme disent les américains. Un double choc entre des équipes aux profils différents qui devrait amener un bon lot d'enseignements pour la saison à venir.

Et comme Marrh vous l'avait fait pour la reprise de la saison, c'est maintenant mon tour de vous présenter une journée particulière de la clinquante ligue de basketball. Une journée qui verra deux beaux duels : San Antonio rend visite au Bulls qui commenceront leur saison face aux texans. A l'autre bout des Etats Unis Portland accueillera Denver dans un duel entre les rivaux de la conférence Northwest. Deux matchs excitants que nous vous présentons !


Denver Nuggets @ Portland TrailBlazers


Un beau gros choc à l'Ouest, comme on les aime. En ce début de saison, on imagine facilement que les deux équipes connaîtront des trajectoires radicalement opposées. Après avoir lutté jusqu'au dernier moment pour le titre pour la division Northwest l'an dernier, Denver renvoi l'image d'une équipe qui aura du mal à refaire le même exploit cette année. Du côté de Portland, l'équipe semble avoir un tel potentiel qu'on s'attend à une montée en puissance par rapport à l'an dernier. Ce qui est sûr, c'est que les deux équipes se battront pour le titre de division. Elles ont toutes les deux connues la victoire lors de leur premier match : les Blazers l'ont emportés face à Houston avec un Oden en petite forme offensive mais royal dans la raquette (12 rebonds, 5 contres) ; de leur côté les Nuggets ont battus Utah avec un Carmelo Anthony déja très en forme (30 points) et le rookie Ty Lawson qui a fait de très grands débuts (17 points 7 passes). Autrement dit les deux équipes partent avec une bonne dynamique et auront envie de montrer à leurs rivaux ce dont ils sont capables. Un duel qui va sûrement faire des étincelles !

San Antonio Spurs @ Chicago Bulls


Après un premier test rempli avec succès par les Spurs face aux Hornets, voilà la bande à Duncan opposée à une équipe du même gabarit : les Bulls. L'équipe de Chicago début sa saison face à un candidat au titre déjà bien lancé et au collectif bien rôdé. En effet, les Spurs ont dominés la Nouvelle Orléans sans donner l'impression de forcer leur talent : Duncan limité à 22 minutes sur le parquet, TP sorti dès le milieu du 3ème quart-temps (la faute à une lourde chute, certes). Le rookie Dejuan Blair a déja marqué les esprits avec une belle première prestation (14 points, 11 rebonds) tandis que Jefferson la recrue tant attendue est passé à côté de son match. Au final les Spurs ont semblés en dessous de leur potentiel mais ont fêté dignement le retour de Manu Ginobili aux affaires. Oui, ça fait peur ! Du côté des Bulls, on récupérera avec soulagement Derrick Rose qui a raté presque toute la pré-saison. Le sophomore et sûrement futur All Star de Chicago donne le ton quand aux performances des Bulls mais peut être sera t-il un peu juste. Les Bulls vont souffir à l'intérieur façe à l'armada intérieure des Spurs, mais devrait s'en remettre à Luol Deng et John Salmons pour apporter le scoring qui manquera du fait du départ de Ben Gordon. L'occasion pour eux de démontrer à tous que ce départ n'amputera pas les chances des Bulls d'accéder à nouveau aux playoffs. Un autre beau duel qu'on a hâte de pouvoir suivre !

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Orlando déjà lancé

Finaliste malheureux du dernier exercice, Orlando n’a pas l’air de jouir de la considération qui lui est dûe, tant nombreux sont ceux qui ne parlent que de Boston et de Cleveland au moment de parler sérieusement à l’Est. Le début de saison du Magic n’est qu’un nouvel argument qui montre que la franchise floridienne devrait être beaucoup plus présente dans les débats.

Orlando a atteint vaillamment les Finales l’an dernier, et malgré un important remaniement de philosophie à opérer avec le départ de Turkoglu, il se pourrait bien que l’on retrouve les floridiens en haut de l’affiche. C’est en tout cas les perspectives données par un départ canon.

Turkoglu est parti, alors qu’il était un sacré maître à jouer et prenait part à la forte identité du Magic. On avait annoncé un chamboulement total avec son départ, un jeu moins bien léché avec l’arrivée d’un Vince Carter certes mature mais beaucoup plus typé. Mais il ne faut pas oublier qu’Orlando s’est considérablement renforcé au niveau du banc, avec tout un tas de joueurs aux profils complémentaires qui forment alors une véritable armada. Ca, on avait pu l’entrevoir dans les previews.


Mais ce que l’on n’imaginait pas, c’est la maturité d’ores et déjà atteinte par ce groupe. Symboliquement, cela s’est vu par la cérémonie d’avant-match censée célébrer leur titre de champions de la conférence Est. Une cérémonie vite expédiée pour se plonger directement dans cette nouvelle saison ; ce qui contraste avec la joie presque naïve de ces même joueurs après avoir battu les Cavs pour obtenir le ticket de représentant de l’Est sur l’estrade Finale.

Mais c’est aussi, et surtout, la maturité dans le jeu qui impressionne. Sans Lewis suspendu, le collectif du Magic était donc sérieusement entaillé par rapports aux automatismes de l’an dernier. Après un 8-0 de bonne augure en pré-saison, le Magic ne s’est pas loupé pour sa première sortie officielle et a terrassé les Sixers. Certes, ce ne sont « que » les 76ers, et une adresse longue distance de 16/29 est quasi idyllique. Toujours est-il que la mécanique est là, que l’exécution est déjà bien rodée et le jeu déjà bien aéré. Et le jeu est de plus parfaitement équilibré, avec une marque remarquablement répartie pour un danger omniprésent.


Un tel niveau de maîtrise collective impressionne, surtout vu le volume de nouveaux joueurs, aux profils rarement neutres. S’il faut retenir une seule stat, ça serait celle-là : 28 passes décisives. A ce niveau dans la saison, et connaissant la richesse des schémas de VanGundy, voici une statistique qui devrait alarmer les autres prétendants au titre. Et les alarmer bien plus que ne le considère la plupart des médias.

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Trophées saison : nos pronos

On enchaîne sur les pronostiques. Cette fois-ci, nous allons tenter de percer qui seront les lauréats des trophées individuels pour la saison 2009-2010. Tout un programme, presque encore plus aléatoire que les classements des équipes. Mais soyons fous et jetons nous à l’eau.

Cette fois-ci, vous aurez droit à une double-ration de pronos, puisque nous avons écrit cet article en binôme, histoire de bien marquer les divergences que je peux avoir avec mon acolyte Zeze. N’hésitez pas à nous mettre d’accord dans les commentaires :


MVP –

Marrh : Kobe Bryant
Je ne crois pas en un doublé de Lebron James, ça serait « trop tôt » et avoir Shaq à ses côtés n’est jamais neutre si l’on vise une quelconque récompense individuelle. Kobe Bryant apparaît comme la seule alternative crédible au Choosen One, qui cumulerait prestations personnelles incroyables et aboutissement collectif total. Avoir un fou furieux comme Artest pourrait éviter aux Lakers quelques baisses de tensions récurrentes l’an passé et ainsi éviter de laisser filer un petit pécule de matchs largement à leur portée ; donc potentiellement les Lakers peuvent avoir un bilan du genre impressionnant, mené par un leader au sommet de son art. Le genre d’accomplissements qui sont récompensés par des trophées. Surtout quand le dit leader joue toujours avec 1 voire 2 doigts en moins.


Zeze : Dwight Howard
J'ai longtemps été tiraillé entre Chris "CP3" Paul et Dwight "Superman" Howard. Mais les Hornets m'inquiètent un peu en ce début de saison, et les Magics risquent de faire mal. Turkoglu parti, Carter prend sa place avec son jeu beaucoup plus en pénétration qu'en shoot extérieur contrairement au turc. Du coup, plus de décalage dans la raquette, et assurément un jeu encore plus tourné vers Howard. L'occasion de voir ses stats et son influence augmenter, au sein d'une équipe qui a l'air bien parti pour cartonner cette saison. Mais attention, les Celtics et les Cavaliers se sont renforcés à l'intérieur : il y aura de la concurrence à l'intérieur !

Rookie of the Year –

Marrh : Blake Griffin
Je pourrais avoir envie de me la jouer élitiste et miser sur quelqu’un de moins en vue médiatiquement et qui ne serait pas blessé pour une bonne partie de l’entame de la saison. Mais voilà, Blake Griffin apparaît vraiment comme un monstre, une sorte de jeune Karl Malone (l’aspect « jamais blessé » en moins, donc) qui risque d’être productif dès ses premiers pas sur les parquets NBA.



Zeze : Dejuan Blair
Oui, je suis un peu "chauvin" (fan de San Antonio) mais voir un mec avec un tel talent et de telles capacités physiques se faire snobber par toutes les équipes ça me donne envie de revanche et de voir le mec se sortir les tripes pour leur prouver qu'ils ont eu tort. Avec Griffin out pour une bonne dizaine de matchs, il y'a de la place pour poser une main sur le trophée avant que le chat revienne !



6th Man –

Marrh : Rasheed Wallace
Comme je l’avais évoqué dans un billet cet été, je suis contre le format de cette récompense. Mais je vais faire preuve de bonne foi et jouer le jeu en proposant celui qui correspondrait le plus à mes attentes. Le Sheed pourra à loisir apporter une toute autre dimension au jeu des Celtics, en fonction du poste et du rôle qu’il endossera. Ses missions sont vouées à changer au cours de ses entrées en jeu, mais avec toujours cet objectif de servir de bascule pour les C’s.


Zeze : Andrei Kirilenko
Voilà trois ans maintenant que Kirilenko semble ne plus savoir où jouer sur le terrain. Il faut dire que le staff des Jazz ne sait pas quoi faire de lui. D'abord très bon au poste 4, il avait été replacé à l'aile à cause du retour de Carlos Boozer dans l'équipe. Poste qui ne semble pas lui convenir. Son coach a enfin compris qu'il valait mieux le laisser sur le banc pour le faire rentrer à son poste de prédilection que de le laisser errer sur le terrain en ne sachant globalement pas quoi faire si ce n'est quelques éclairs de génie de temps en temps. On s'attend à le voir quitter bientôt les Jazz. Une saison éclatante venue du banc et il aura sa place dans beaucoup de franchises !



Coach of the Year –

Marrh : Flip Saunders
La remontée prévue des Wizards au classement risque de mettre en lumière, entre autres, le brillant travail de Flip Saunders, qui est un coach que j’ai toujours apprécié. Son panel de schémas offensifs devrait pouvoir faire mouche avec l’effectif de Washington et je mise volontiers une piécette sur l’entente qui règnera entre lui et des tauliers comme Gilbert Arenas ou Caron Butler




Zeze : Nate McMillan
On avait crié au fou quand l'ex-coach des SuperSonic avait quitté son club de toujours alors plutôt bon (Ray Allen et Rashard Lewis étaient toujours là) pour la mauvaise équipe de Portland. Cette année pourrait être l'année de la revanche. Du point de vu de tous les analystes, McMillan possède l'une des équipes les plus excitantes de la ligue, avec de la jeunesse et beaucoup de talent, mais surtout une marge de progression énorme. Les Blazers font déja peur, et McMillan va devoir montrer qu'il sait gérer sa meute de jeunes loups !


Defensive Player of the Year –


Marrh : Ron Artest
On le sait, Artest est du genre excessif. Il risque de ne pas être à l’aise dans le Triangle avant un petit moment, mais comme il semble clairement dévoué à la quête d’un titre pour LAL, nul doute qu’il cherchera à se rattraper en défense en étant plus agressif que jamais. Jouer avec autant de dévotion dans une équipe aussi flashy que les Lakers devraient attirer suffisamment l’œil des médias et le buzz en général pour rafler assez de voix.

Zeze : Chris Paul
Puisque j'ai décerné le titre de MVP à Howard et qu'il ne devrait pas y avoir de cumul des mandats, je vois bien Paul se faire élire meilleur défenseur de la ligue. Avec une quantité toujours impresionante d'interceptions (presque 3 par matchs) et une intelligence de jeu toujours en progression, il va continuer à faire mal en défense. Après l'élection d'un big man l'an dernier, il sera bien temps de se tourner vers un meneur cette année. Seul ombre au tableau : le scoring risque encore une fois de reposer majoritairement sur ses épaules, aura t-il l'énergie pour défendre autant qu'il attaque ?



Most Improved Player –

Marrh : Ike Diogu
On a souvent senti du talent chez ce joueur. Pas suffisamment pour en faire un titulaire indiscutable, mais il a clairement été oublié dans les franchises où il est passé. Ce qui lui faut principalement, c’est du temps de jeu. Et avec une rotation en bois tendre du côté de NOH, il va trouver des occasions de se montrer. Il a le profil pour bien s’entendre avec Chris Paul en attaque.


Zeze : Emeka Okafor
Le MIP est le titre le plus étrange à pronostiquer. Tout simplement parce que ce titre est généralement décerné à la surprise de la saison et qu'il est par nature totalement imprévisible. Alors, cette prévision est plutôt un souhait : que Okafor rappelle à tout le monde qu'il a été élu rookie de l'année devant Dwight Howard et Ben Gordon ! On peut espérer qu'un changement de club permettra à Okafor de se révéler, surtout porté par le jeu de Chris Paul. Ses capacités offensives meilleurs que celles de Chandler apporteront sûrement à sa nouvelle équipe. Il va donc devoir se montrer et assumer son statut sous peine de retomber comme l'un des plus beau soufflé de l'histoire des Rookie of The Year...

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Le match de la nuit : Boston fait le boulot

Ce n'était pas uniquement un match de début de saison. C'était aussi une question de fierté pour ces deux équipes. Deux des cadors de la conférence Est, et surtout deux équipes qui ont chacune enregistrée un ou deux renforts importants dans leur lineup. Alors ce premier duel a t-il tenu ses promesses ? Le Big Shaq Daddy va t-il révolutionner le jeu des Cavs ? Le retour de Garnett va t-il résoudre tous les problèmes des Celtics ? Réponses... en questions !

Le résumé du match

Après 8 minutes à sens unique, on pouvait se demander ce qui arrivait aux Celtics tant ils paraissaient dominés dans le jeu par leurs adversaires. Un collectif déficient, un manque de créativité, Garnett et Perkins ne sachant pas s'entendre et ayant l'air perdus, on sentait les Celtics un peu juste et pas encore prêt pour cette nouvelle saison. De leur côté, les Cavs alternaient entre Lebron et le Shaq. Ce dernier nous offrait même quelques moves et un jeu tout en technique qu'on avait pas vu depuis longtemps. Après l'euphorie du début de match, les Cavs retombaient dans leurs travers : un jeu stéréotypé centré sur James, une sous utilisation de Shaq, tout cela pour voir les Celtics revenir au score et finalement passer devant dans le deuxième quart-temps. Derrière, même si le match restait assez serrés, les Cavs n'arrivaient jamais à revenir sur leurs adversaires malgré une défense retrouvée. Lebron prenait le match à son compte (38 points, mais quand même 8 passes) et laissait espérer un retour au score (-4 à 4 minutes et à 10 secondes de la fin) mais le sérieux des Celtics et quelques décisions arbitrales étranges (portée de balle ? en NBA ?) finissaient de tuer le match.



Le Shaq révolutionnera t-il le jeu des Cavs ?

Si rien ne change, non. Il a montré pendant presque un quart-temps qu'il pouvait apporter énormément sans forcer son jeu, et surtout en jouant tout en finesse. On a retrouvé un Shaq qu'on avait pas vu depuis de nombreuses années. En défense il apportera énormément, mais en attaque le ballon sera quand même principalement donné à Lebron. Alors à moins que celui-ci n'accepte de partager le ballon, le Shaq restera cantonné à un rôle de joker de luxe, capable de faire mal quand Lebron est trop pressé, mais souvent sous-utilisé. De toute façon, il n'aura pas le physique pour tenir 40 minutes à fond.


Garnett est-il de retour en forme ?

Non. Garnett a semblé perdu pendant tout le début de match. Peu de ballon, des problèmes de placements et d'entente avec Perkins. Mais au final KG a fait un match honnête (13pts 10rbds) au sein d'un bon collectif (seul Pierce avec 26 points a vraiment été au dessus). Quand il aura retrouve ses sensations il pourra améliorer son rendement et corriger quelques détails (par exemple ne plus rater de dunk).



Les Celtics ont-ils pris un avantage sur les Cavs ?

Cela faisait depuis 2004 que Boston n'avait pas été gagner à Cleveland ! Une performance forte en ce début de saison. Surtout que les Celtics ne semblaient pas au summum de leur forme. Mais le collectif restera toujours plus fort que le one-man show de Lebron James. Alors, les Cavs vont devoir se tourner un peu plus vers l'intérieur surtout que mettre Shaq et Z sur le terrain en même temps, ça fait vraiment peur !


Quelle équipe s'est le mieux renforcée ?

Sur le papier, Shaquille O'Neal et Anthony Parker sont un joli renfort sur le papier. Du côté de Boston l'arrivée de Rasheed Wallace sur le banc peut paraître anodine, mais apporter 10 points et surtout 3 shoots à trois points pour son premier match venu du banc, ça promet une jolie saison, et Marrh a raison de le voir futur meilleur 6ème homme. Comme je l'ai déja dit, les Cavs vont devoir apprendre à jouer avec le Shaq. Et ils vont sûrement attendre le retour de Delante West, dont les frasques commencent à fatiguer...


Quelle équipe peut le mieux concurrencer Orlando ?

Cleveland avait fait le boulot pendant la saison régulière avant de chuter en playoffs. Avec l'arrivée de Big Shaq Daddy, Dwight Howard aura un adversaire de taille beaucoup plus impressionnant qu'Ilgauskas, et on devrait assister à un duel au sommet quand les deux équipes se rencontreront. Du côté de Boston, Garnett revient en forme, mais n'a pas l'impact physique de Superman. Reste qu'il apporte une solution plus mobile avec un shoot extérieur plus fiable que celui de Howard. Avec le Sheed en soutien sur le banc, les Celtics semblent avoir au moins de quoi faire des fautes sur Dwight.



The chosen one peut-il être à nouveau MVP ?

Sa performance a été impressionnante des deux côtés du terrain. Son adresse au shoot est hallucinante même deux mètres derrière la ligne, et ses deux contres sur la planche vont marquer Ray Allen et Rajon Rondo pour un bout de temps. D'un autre côté, ses partenaires n'osent pas prendre les shoots en fin de match, et Shaq a été sevré de ballon toute la deuxième mi-temps. Oui il peut porter son équipe à lui tout seul, mais partager la balle lui permettrait d'éviter de devoir le faire tous les soirs.



Au final un premier match très intéressant, instructif et disputé entre deux futurs cadors de la conférence. On a hâte de voir ce que la suite de ces duels va nous réserver !

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La tuile pour Batum !

Très mauvaise nouvelle en provenance de Portland pour les fans de Nicolas Batum. L'ailier français souffre d'une déchirure du cartilage de l'épaule droiter. Une blessure qui tombe au plus mauvais moment et qui devrait tenir éloigné le français des terrains pendant au moins trois mois. A l'orée d'une saison qui pouvait s'annoncer prometteuse pour Batum, voilà qui gâche la fête...

C'est le genre de blessure que l'on traîne pendant des mois en attendant la pause d'été et la possibilité de se faire opérer. Sauf que quand on s'appelle Nicolas Batum et qu'on fait une entrée fracassante en équipe de France, son été on le passe à bosser et à mener son équipe vers une belle performance à l'Euro. Cette blessure il l'a subie pendant toute la fin de saison dernière, et elle s'était aggravée durant l'été. Un aller retour entre la France et Portland pendant les qualifications pour l'Euro avait fait craindre à Vincent Collet de ne jamais récupérer son nouvel ailier vedette. Mais Batum est revenu, les médecins de Portland semblant considérer que sa blessure était superficielle.


Sauf que pendant un entraînement avec son équipe dimanche, lors d'un contact avec son épaule droite, Batum a du arrêté de jouer à cause de la douleur. D'abord considéré comme absent seulement pour quelques matchs, l'estimation a été largement revue à la hausse. Bilan : une opération vendredi et une absence qui devrait durer au moins trois mois. Trois mois pour pouvoir rejouer, sûrement cinq pour revenir à un niveau d'agressivité qu'on connaît à Batum. Une belle tuile pour le joueur qui devait à nouveau être titulaire à l'orée de cette nouvelle saison.

Si il est assurément triste, ce scénario rappelle étrangement la situation de l'année dernière. Alors que Batum devait être le backup de Martell Webster, ce dernier s'était blessé lors du premier match de la saison, ce qui lui avait coûté son année, et avait surtout offert au français une place de titulaire inespéré. Sa réputation de défenseur hors paire avait fait le reste, même si son temps de jeu n'avait pas été énorme. Batum avait au final réalisé une saison plutôt prometteuse pour un rookie, qui laissait espérer des lendemains qui chantent, jusqu'à cette blessure...



Alors Nico arrivera t-il à faire un retour dans le roster des Trail Blazers d'ici quelques mois ? On pourrait en douter. Mais son coach, Nate McMillan semble plutôt l'apprécier : «(Batum) donnait le ton en défense. Il faisait un bon travail en apprenant à défendre sur Kobe (Bryant), LeBron (James) ou Carmelo (Anthony), en utilisant son énergie, ses capacités athlétiques et son amplitude» (traduction Lequipe.fr). Une déclaration d'amour pour le coach qui n'avait pas hésite à titulariser le français l'an dernier. Mais ce qui pourrait être une bonne nouvelle pour Batum, c'est que Webster a fait une pré-saison très moyenne, pas au niveau d'un titulaire, et surtout à peine supérieure à celle de Batum alors qu'il ne dispose pas des même atouts défensifs que le français. Webster va donc devoir lutter pour une place dans le cinq majeur. Et Batum pourrait trouver la porte ouverte pour son retour d'ici quelques mois. Reste qu'il va devoir travailler son physique et surtout apporter en attaque. Aux vues de ce qu'il a fait cet été en équipe de France, il en est largement capable. Mais la NBA est un autre monde, surtout pour un sophomore français...

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Suit up Boys !

Enfin ! La saison reprend ses droits outre-Atlantique pour le plus grand plaisir de tous les amateurs de basket made in USA. Pour fêter l'évènement, la NBA a mis les petits plats dans les grands pour une "opening night" pas piquée des hannetons.

Pour marquer le coup et le lancement de la première saison NBA suivie par 24secondes, nous vous proposons de (re)découvrir nos previews de l'ensemble des rencontres de la nuit. Ca s'annonce d'ores et déjà dantesque :

Washington Wizards @ Dallas Mavericks


Deux équipes dont on pourrait attendre beaucoup. Qu’on attend de voir pour les classer dans la hiérarchie. Côté Washington, l’on attend bien évidemment beaucoup du retour de Gilbert Arenas. L’addition de Foye et Miller rend le secteur extérieur des Wizards plutôt impressionnant. Certes, la peinture apparaît toujours aussi friable, à l’heure où les prétendants bétonnent la raquette. Mais le trio fantastique de Wash' pourrait toujours faire quelques étincelles et devenir un sacré poil à gratter à l’Est. Pour les Mavericks, personnellement, je ne les voyais pas réussir à ce point leur saison dernière. Leur recrutement (Marion, Gooden) laisse à penser que la fameuse fenêtre d’opportunité n’est pas encore complètement fermée pour Dallas. Surtout avec un Nowitski encore stratosphérique.

En bref, nous avons à faire avec deux équipes qui pourraient bien être des outsiders surprises. A la condition que l’alchimie collective fonctionne bien. Ce premier match pourrait nous donner de précieuses indications de l’état d’esprit de ces équipes à l’entame de la compétition. Un bon début pour l’une de ces franchises pourrait la faire subitement monter dans la hiérarchie supposée et ses match-ups particuliers mis en valeur.

Houston Rockets @ Portland Trail Blazers


Ces équipes semblent aller vers un futur proche tellement diamétralement opposé qu’on en oublierait presque qu’elles se sont affrontées au premier tour des derniers PO. Et que c’est Houston qui a gagné. Portland est sensé suivre son carnet de route cette saison et franchir un nouveau cap – à savoir au moins un tour de PO. Andre Miller est arrivé pour montrer la voie, on attend d’Oden qu’il joue plus relâché et que Roy et Aldridge soient encore un peu plus phénoménaux. Après avoir été fébriles l’an dernier au début de l’exercice (la calendrier n’aidant pas), les Blazers doivent assumer d’entrée.

Cela passe par exemple par gagner ce premier match à domicile. Face à une équipe de Houston que l’on sent de l’extérieur un peu perdue et déboussolée par la perte de Yao Ming pour toute cette saison. McGrady se veut rassurant dans ses déclarations, mais c’est uniquement son rôle de capitaine qu’il joue. Yao n’étant plus là, il faut que McGrady soit comme un phare. Car après plus d’un an sans véritablement jouer, l’on ne peut pas savoir si le talent se serait quelque peu dilué. D’autant plus qu’il ne devrait pas être présent lors de cette Opening Night. Houston se présentera alors sans véritable leader. Bien que Houston soit doué d’un collectif brillant et bien huilé, Portland devra saisir l’opportunité et faire preuve d’un certain killer-instinct. Gage de maturité pour entamer cette saison où la pression et les attentes autour de cette équipe n’en seront que plus grandes.

LA Clippers @ LA Lakers


La guerre des voisins, comme se plaisait à le filmer Julien Courbet. Les Lakers auront à cœur de célébrer comme il se doit leur 15ème bannière de champion. Les Clippers voudront gâcher la fête, pour rappeler qu’il y a une autre franchise à Los Angeles. Traditionnellement dans l’ombre des Lakers (vous vous rappelez vraiment qu’ils étaient allé plus loin en PO que LAL en 2006 ?), les Clips aspirent à un peu plus de notoriété. Non pas grâce à la venue d’Iverson (les rumeurs semblent se tarir à ce sujet), mais bien avec leur #1 de draft, Blake Griffin. On nous le promet, ce joueur est plus proche d’un Karl Malone que du flop Olowokandi.

Retransmis à la TV, ce match sera surtout une affaire d’ego. LAL voudra montrer d’entrée qu’ils sont bien favoris à leur propre succession, tant qu’à faire en imposant une rouste au voisin peu farouche. LAC voudra prouver qu’ils méritent d’avantage de considération et qu’il faudra vraiment compter avec eux ; une telle victoire d’entrée de jeu pourrait donner du baume au cœur et une vraie âme collective à cette équipe qui semblait en manquer cruellement l’an passé. A part ça, l’on aura juste le temps de constater si Artest s’intègre bien à ce collectif si bien huilé des champions en titre ; et si l’arrivée de Blake a été couplée avec celle d’un vrai projet de jeu côté LAC.

Boston Celtics @ Cleveland Cavaliers


Chronologiquement, cela sera le match qui va ouvrir les hostilités. Après une série PO en 2008 du genre dantesque, la NBA avait programmé une revanche dès l’entame de la saison 2008-2009. Brouillonne, mais intense. La revanche n’a pas été du même tonneau, mais peu importait vu qu’on se languissait déjà de leurs retrouvailles en finales de conférence. Dommage pour eux, Orlando se la joue en mode renard et remporte la mise. Qu’à cela ne tienne ! L’on aura notre dose de melo-drame le 27 octobre pour une rencontre au sommet.

Car justement, entre le retour annoncé de Garnett et les arrivées de Sheed et Shaq, ce match risque d’être plutôt musclé. Les intérieurs des Celtics auront la bave aux lèvres pour débuter cette saison de reconquête, Shaq a affronté des catcheurs cet été. Ca promet du grabuge. Bien sûr, pour chapeauter le tout, l’on nous promet déjà un mano-a-mano entre Pierce et James pendant l’intégralité du money time. Aucune de ces deux équipes ne semble accorder à Orlando la légitimité de son titre de conférence ; ce duel apparaît donc, tant pour les C’s que les Cavs, comme un moyen de marquer l’Est de son empreinte. Ca va saigner, on vous dit !

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Classement Saison régulière : nos pronos (2)

La saison va bientôt commencer, dans un flou artistique plus ou moins opaque. L’occasion pour nous de nous livrer au petit jeu des pronostiques, à simple titre indicatif. Il ne s’agit pas ici de nous hisser au rang d’experts, mais juste de mettre en ligne nos sensations sur l’exercice à venir, le premier que nous couvrirons via 24 secondes.

Après Marrh, me voilà érigé en Paco Rabanne (vous noterez l'étrange ressemblance entre Rabanne et Omar Sharif, presque effrayant) de la NBA, obligé de prévoir d'avance les futurs équipes phares de la clinquante ligue de basket. Mais il faut savoir rester professionnel jusqu'au bout et vous livrer en mon âme et conscience ce que je penses être le résultat final que nous découvrirons dans 82 matchs. Et d'ici la fin de la saison, on pourra voir qui de Marrh ou moi c'est le plus planté !

Atlantic
1- Boston Celtics (*)
2- Toronto Raptors (*)
3- New York Knicks
4- Philadelphia 76ers
5- New Jersey Nets


Logiquement, ce sont les Celtics qui vont écraser cette division sans surprise, derrière Toronto me semble assez armé pour atteindre les playoffs, surtout que l'avenir de Bosh au Canada va dépendre de cette saison. L'arrivée de Turkoglu ajoute un joueur charismatique qui apportera son expérience et son envie de gagner à une équipe parfois un peu molle. Un beau coup à jouer pour ces Raptors, derrière eux c'est un peu creux : New York a fait une belle pré-saison, mais les dirigeants semblent tellement tourner vers la free-agency de 2010 que les joueurs auront du mal à se sentir concerné toute la saison. Philadelphie manque sérieusement d'âme, et les Nets semblent laissés à l'abandon sans vraiment avoir l'air ambitieux...


Central
1- Cleveland Cavaliers (*)
2- Chicago Bulls (*)
3- Milwaukee Bucks (*)
4- Detroit Pistons
5- Indiana Pacers

Quelle surprise ! Et oui, les Cavaliers vont une nouvelle fois dominer la division Central, surtout avec l'apport de Big Shaq Daddy. Derrière, les jeunes Bulls atteindront-ils la maturité ? Derrick Rose a un an de plus et mènera son équipe vers de nombreuses victoires. Certes Gordon est parti, mais le leadership est au moins clairement défini. Noah semble s'être amélioré offensivement, et les autres intérieurs (Thomas et Miller) ont montré de belles choses. S'il devait y avoir une saison pour voir couler les Pistons, je pronostiquerais cette année. Trop de remaniement et une perte d'âme pour cette équipe me semble un peu trop juste : un coach rookie, une star (Ben Gordon) qui n'a jamais vraiment porté les Bulls sur ses épaules... Trop limité ! Du coup, Milwaukee avec le retour en forme de Redd et Bogut pourrait faire de belles choses. Côté Pacers... retour à un style plus défensif dans une équipe si jeune avec peu de vécu... Il faudra attendre encore un peu pour les voir en playoffs.

Southeast
1- Orlando Magics (*)
2- Atlanta Hawks (*)
3- Charlotte Bobcats (*)
4- Washington Wizards
5- Miami Heats


La saison de la chute pour Miami. Dans la lignée de ce qu'on a pu voir l'an dernier, on peut douter de la volonté de Wade à se battre encore comme un dingue pour... rien ! La fin de son contrat arrive, et à moins d'un gros coup en cours de saison, comment les dirigeants vont-ils le retenir ? Orlando dominera la division sans aucun problème, et leur collectif semble déja superbement rôdé. Maintenant, derrière c'est assez confus. Washington partait à priori avec un avantage mais la blessure de Jamison remet les choses à plat, avec un Arenas qui fait son retour mais dans quel état de forme ? Alors c'est sûrement Atlanta qui en profitera : les Hawks se construise d'année en année un parcours de futur gagnant. Certes pas un candidat au titre, mais une bonne équipe capable de faire tomber des têtes. Derrière je vois bien les Bobcats accrocher les playoffs qu'ils ont manqués de peu l'an dernier. Si Diaw prend enfin ses responsabilités offensives, que Chandler apporte plus que Okafor, l'équipe de Charlotte pourrait faire mal !

Southwest
1- San Antonio Spurs (*)
2- New Orleans Hornets (*)
3- Dallas Mavericks (*)
4- Memphis Grizzlies (*)
5- Houston Rockets



Les Spurs reste une valeur sûre à l'Ouest. Déjà impressionnant avec le retour de Ginobili, les arrivées de Jefferson et McDyess apporte une richesse à l'effectif qu'on avait pas connu depuis quelques années. Avec un banc qui tient la route, et l'arrivée du rookie Dejuan Blair les Spurs vont faire peur ! Derrière, je vois bien les Hornets décoller. Il serait temps de faire une saison de MVP pour Chris Paul et d'emmener son équipe vers les hauteurs de la conférence Ouest. Dallas semble s'essouffler d'année en année, est-ce que l'arrivée de Shawn Marion changera quelque chose ? On sent l'équipe se désagréger petit à petit, même si Nowitzky a zappé l'Euro pour pouvoir se concentrer sur son club. Derrière, Memphis a une équipe jeune et en progrès mais dans cette division infernale, dur de se faire une place. Houston - sans Yao et avec un T-Mac qui ne dure jamais longtemps sans se blesser - avait montré de belles choses sans ses deux stars. Reste que les exploits de playoffs sont difficilement transposables à une longue saison régulière.


Northwest
1- Denver Nuggets (*)
2- Portland TrailBlazers (*)
3- Utah Jazz (*)
4- Minnesota Timberwolves
5- Oklahoma City Thunders


Les Nuggets peuvent-ils encore progresser ? Menés en finale de conférence par un Billups stratosphérique, les Nuggets disposent d'une équipe complète, mais Chauncey n'est pas éternel et a une année de plus, mais il mènera sûrement son équipe assez haut en playoffs. Sans en faire une prétendante au titre suprême tant les Lakers semblent une classe au dessus. Derrière, les jeunes Blazers joueront assurément les trouble-fêtes. L'alliance de jeunesse et d'énergie devrait leur permettre d'accrocher de beaux trophées à leur tableau de chasse. Reste que jeunesse et constance vont rarement de paire et qu'on devrait les voir lutter si ils veulent gagner l'avantage du terrain au premier tour. La belle époque des Jazz est-elle finie ? Toujours menés par Derron Williams ils ont un très bel effectif mais ont surpris (négativement) l'an dernier. L'année du rachat ? Minnesota aura du mal à surprendre malgré une équipe assez jeune, et Oklahoma City n'a pas encore les épaules d'un prétendant aux playoffs.


Pacific
1- Los Angeles Lakers (*)
2- Los Angeles Clippers
3- Phoenix Suns
4- Golden State Warriors
5- Sacremento Kings


Qui mieux que Lakers peuvent succéder aux Lakers ? L'équipe phare de LA a fait un pari osé en récupérant Artest. Leur défense devrait se renforcer, mais l'imprévisibilité du bonhomme coûtera elle des matchs à l'équipe de Kobe ? On connaît la faculté de Phil Jackson à dompter les rebelles (Rodman n'était-il pas presque aussi doux qu'un agneau sous les ordres du zen master ?), et cette équipe des Lakers fait vraiment peur sur le papier. Le reste de la division est presque anecdotique et ne devrait pas envoyer plus d'un représentant en playoffs comme l'an dernier. Les Clippers sont sûrement encore trop juste, mais l'apport de Blake Griffin devrait leur apporter du punch et quelques victoires de plus que l'an dernier, mais surtout de quoi construire pour l'avenir. Les Suns semble s'effriter de saison en saison tant les dirigeants ne savent pas quoi faire de leur équipe, les changements de coach et de style de jeu ont fait mal à cette équipe qui aspire à un peu de stabilité. Le duo Nash-Stoudemire peut faire mal, mais de là à aller en playoffs... Non. Les Warriors se sont appauvris (chose à priori assez dure à faire) et les Kings ne sont plus que l'ombre d'eux même...

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Classement Saison régulière : nos pronos (1)

La saison va bientôt commencer, dans un flou artistique plus ou moins opaque. L’occasion pour nous de nous livrer au petit jeu des pronostiques, à simple titre indicatif. Il ne s’agit pas ici de nous hisser au rang d’experts, mais juste de mettre en ligne nos sensations sur l’exercice à venir, le premier que nous couvrirons via 24 secondes.

C’est à moi que revient l’honneur d’ouvrir les hostilités. Je vais vous présenter mes choix classés par divisions, puisque ce format n’est pas anodin pour l’attribution des places en PO. De nombreuses luttes intenses sont attendues, voici sur quoi je miserais bien :

Atlantic
1- Boston Celtics (*)
2- Toronto Raptors (*)
3- Philadelphie 76ers
4- New York Knicks
5- New Jersey Nets


Bien entendu, les C’s sont voués à rouler sur cette division, qui contient deux équipes quasiment laissés à l’abandon sportif en attendant (à tord ou à raison) des lendemains (été 2010) qui chantent. Je ne crois pas vraiment en l’alchimie proposée par les 76ers, malgré leur force de frappe physique assez énorme. Je ne crois pas beaucoup plus en Toronto, mais je les imagine arriver à gratter quelques matchs en plus pour accrocher un spot in-extremis.


Central
1- Cleveland Cavaliers (*)
2- Chicago Bulls (*)
3- Detroit Pistons (*)
4- Indiana Pacers
5- Milwaukee Bucks


Encore une fois, le leader de la division ne fait quasiment aucun doute. Derrière, je miserai d’avantage sur les Bulls lancés sur une dynamique intéressante, alors que les Pistons, peut-être tout aussi talentueux, doivent encore se trouver et se forger une identité, ce qui risque de prendre du temps pendant lequel ils laisseront filer quelques victoires à leur portée.


Southeast
1- Orlando Magic (*)
2- Atlanta Hawks (*)
3- Washington Wizards (*)
4- Miami Heat
5- Charlotte Bobcats


Troisième conférence et troisième favoris qui se dégage assez largement, malgré le fait que la division soit assez relevée. Car derrière, il ya les Hawks qui devraient encore se perfectionner dans leur rôle de quatrième larron à l’Est. Mais aussi les Wizards qui pourraient bien renaître avec Saunders, le retour d’Arenas et un recrutement plutôt judicieux. Selon moi, ce retour en grâce risque de faire sortir Miami du paysage, avec un Dwane Wade beaucoup trop seul et voué à devoir se mettre en sur-régime pour accrocher la moindre victoire, et il se pourrait qu’il soit un peu court après une année stratosphérique. Les Bobcats, équipe éminemment sympathique, risquent de faire les frais de tomber dans une division aussi relevée.


Southwest
1- San Antonio Spurs (*)
2- Dallas Mavericks (*)
3- New Orleans Hornets (*)
4- Houston Rockets
5- Memphis Grizzlies


Le Traingle du Texas est certes affaibli, mais l’on note clairement trois prétendants aux PO dans cette division. Bien sûr San Antonio fait de nouveau peur avec un recrutement d’une agressivité qu’on leur connaissait peu. Dallas risque de poser bien des soucis avec un roster plutôt complet. NOH risque d’avoir un peu plus de mal, mais la vista de leur meneur génial et un peu de chance histoire d’éviter les blessures dans un effectif aussi court devraient leur permettre d’accrocher la post-saison sans trop d’encombres. Les Rockets vont proposer une défense étouffante et infernale et s’annoncent valeureux dans leur quête des PO. Pour finir, je pense être dans le droit commun en ne croyant pas aux Grizzlies pour cette année.


Northwest
1- Portland Trail Blazers (*)
2- Denver Nuggets (*)
3- Minnesota Timberwolves (*)
4- Utah Jazz (*)
5- Oklahoma City Thunders


Une division qui s’annonce très disputée. Je mise sur la fougue des Blazers pour parvenir à fournir les efforts constants pour pouvoir finir en tête ; alors que j’émet plus de réserves sur l’envie des Nuggets, qui ont moins de choses à prouver après leur brillant parcours de l’an dernier. J’ai vraiment l’impression que quelque chose est cassé dans la dynamique du Jazz, c’est pour cela que j’ai placé les Wolves, mon équipe poulain, devant Utah qui devrait malgré tout s’en sortir grâce aux talents conjugués dont dispose le roster.


Pacific
1- Los Angeles Lakers (*)
2- Los Angeles Clippers
3- Phoenix Suns
4- Golden State Warriors
5- Sacramento Kings


Les Lakers devraient pouvoir dominer de la tête et des épaules leur division. Derrière, les Clips lutteront pour un spot en PO, mais nul doute qu’il faudra faire quelques réglages pour que la machine tourne à plein régime (alchimie Davis – Griffin, par exemple), et donc il se pourrait que LAC enregistre quelques victoires de retard au moment de faire les comptes. Les Suns devraient payer encore leur crise identitaire pas totalement résolue (flou autour de l’avenir de Stoudemire). Pour fermer la marche, deux équipes chaotiques qui feront rarement illusion.

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Pré saison : le bilan des frenchies

Ca y'est la présaison est finie et les joueurs NBA vont profiter des deux prochains jours pour se préparer au mieux pour la reprise. C'est l'occasion pour nous de faire de petits bilans de cette pré-saison, exercice qui peut parfois être révélateur parfois anecdotique tant elle n'est pas forcément représentative de ce qui se déroulera lors de la saison.

Et aujourd'hui, c'est par les performances des français que nous allons commencer, en analysant cette petite dizaine de matchs joués par les français et en imaginant quelle saison ils vont pouvoir sortir. Que ce soit les vétérans de la ligue comme Parker ou Diaw, ou Beaubois le petit nouveau, retour sur leur pré-saison.


Les valeurs sûres


Tony Parker (Meneur, San Antonio Spurs : 4v-3d - 5ème à l'Ouest)

Les Spurs ont préparés cette saison tranquillement : Parker a d'abord assisté au début de pré saison sur le banc ce qui a permis à Popovich de tester quelques joueurs du banc. Georges Hill en a profité pour se montrer avec 14 points de moyenne. Parker est ensuite monté en régime, comme le prouve sa perf' lors de la victoire contre les Cavs : 22 points 7 passes en 25 minutes. Des stats solides avec un temps de jeu limité, Parker semble prêt pour une saison de très haut niveau. La montée en puissance de Hill lui permettra de souffler après un été très chargé.

Ses stats : 12,3pts - 3,8pds - 3rbds - 0,5int - 0ctr en 4 matchs (18,8mn)

Boris Diaw (Ailier Fort, Charlotte Bobcats : 2v-6d - 13ème à l'Ouest)

Boris est revenu blessé de l'Euro et a bien pris le temps de soigner sa cheville. Du coup, sa reprise s'est faite en retard, et surtout il a semblé manquer de rythme. Du coup beaucoup de déchet dans son jeu et il lui faudra un certains temps pour rentrer dans la saison. Combinée à l'absence d'Okafor (autorisé par le staff médical à reprendre mais refusant pour l'instant de jouer car il ne se sent pas prêt) cela explique le mauvais départ des Bobcats dans cette pré saison. Boris a les moyens de devenir l'homme clé des Bobcats s'il assure enfin ses tâches offensives et si il pense enfin un peu à lui ! Espérons pour les Bobcats qu'ils n'auront pas, comme l'an dernier, à courir toute la fin de saison après les victoires qui leur manquent pour accéder aux playoffs, car le mois d'avril avait été cruel pour eux.

Ses stats : 9pts - 2,5rbds - 2,3pds - 0,5int - 1ctr en 4 matchs (25,3mn)


Ceux qui ont tout à gagner


Michael Pietrus (Ailier, Orlando Magics : 8v 0d - 1er à l'Est)

Mike a raté l'Euro à cause d'une blessure. Il a pu participer à toute la pré-saison des Magics et devrait donc être très en forme pour la reprise de la saison. Celui qui s'est notamment révélé lors des playoffs l'an dernier a les moyens de s'imposer encore plus aux Magics. Il a réalisé une belle pré-saison pendant laquelle les Magics sont restés invaincus, intégrant parfaitement Carter à leur équipe. Pietrus va maintenant devoir progresser dans la constance pour enfin devenir un joueur clé des Magics et confirmer son fin de saison dernière. Son équipe est incontestablement le prétendant numéro 1 à la victoire finale dans la conférence Ouest.

Ses stats : 12,3pts - 3,2rbds - 1,7pds - 0,3int - 0,7ctr en 6 matchs (26,7mn)

Joakim Noah (Ailier Fort, Chicago Bulls : 6v 2d - 3ème à l'Est)

Quelle belle pré-saison pour Noah. Titulaire à chaque match il semble enfin montrer des qualités offensives qui vont permettre à l'équipe de survivre sans Ben Gordon. Toujours aussi bon au rebond et en défense, il s'est offert une belle perf' pour son dernier match avec 13pts et 16rbds. Il sera titulaire au sein d'une équipe des Bulls qui en veut toujours plus, et sa hargne vont en faire un adversaire redoutable. Il ne reste plus pour lui qu'à être constant et à s'imposer dans les matchs qui comptent vraiment !

Ses stats : 9,9pts - 7,4rbds - 2pds - 0,6int - 2,1ctr en 7matchs (25,3mn)

Ronny Turiaf (Ailier Fort, Golden State Warriors : 4v 4d : 7ème à l'Ouest)

Peut être le français qui semble le plus prometteur pour ce début de saison. S'il n'a joué que 2 matchs, il a cartonné à chaque fois en réalisant un double double et en flirtant avec pour son deuxième match. Il est l'un des meilleurs contreurs de la ligue et devrait impressionner plus d'un adversaire. Son enthousiasme est contagieux et il a la possibilité de réaliser une saison pleine avec une équipe des Warriors qui pourra lutter pour une place en playoffs. Et il a les moyens d'y contribuer énormément !

Ses stats : 10,5pts - 11,5rbds - 4pds - 0,5int - 3ctr en 2 matchs (30mn)


Ceux pour qui on doute


Alexis Ajinca (Pivot, Charlotte Bobcats : 2v-6d - 13ème à l'Ouest)

Alexis n'est pas une foudre de guerre. Repéré par Larry Brown alors qu'il n'avait rien d'un génie du basket, le français est surtout là pour apporter sa défense. Il ne devrait, cette saison encore, pas avoir énormément de temps de jeu mais a au moins montré en pré saison qu'il sait profiter de la moindre minute pour apporter des deux côtés du terrain. Même si la présence de Diaw devrait aider, pas sûr qu'il ait déja sa chance dans cette équipe qui vient de recruter Tyson Chandler pour remplacer Okafor. A suivre...

Ses stats : 8pts - 3,7rbds - 0,5pds - 0,3int - 1,7ctr en 6 matches (15mn)

Rodrigue Beaubois (Meneur, Dallas Mavericks : 5v 2d - 4ème à l'Ouest)

Rodrigue en a surpris plus d'un lors des Summer League. Il a incontestablement prouvé qu'il était capable de grosses performances offensives, mais aussi qu'il était assez inconstant. Il saura au moins quoi travailler. Au vu de sa pré-saison honnête il devrait grappiller quelques minutes de temps de jeu à chaque match. Il devra travailler aussi son jeu de passe, et pourra le faire en observant jouer Jason Kidd. Un futur espoir pour le basket tricolore qui aura intérêt à saisir sa chance dès que possible !

Ses stats : 6,5pts - 1rbd - 2,5pds - 0,5int - 0ctr en 6 matchs (15,7mn)

Ian Mahinmi (Pivot, San Antonio Spurs : 4v-3d - 5ème à l'Ouest)

Ian nous avait fendu le cœur l'an passé en se blessant en pré-saison alors que Popovich semblait vouloir l'intégrer à sa rotation. Les départ cette saison de Oberto ou Kurt Thomas ont malheureusement été largement compensés par les arrivées de Dejuan Blair le prometteur rookie, et le duo de vétéran McDyess et Rattlif. Le dernier cité est vraiment vieillisant ce qui devrait permettre à Mahinmi de peut être se trouver une place dans la rotation des Spurs, mais on peut douter de sa capacité à se faire offrir un temps de jeu conséquent match après match. Il devra saisir les occasions et faire parler sa jeunesse face à l'âge de ses concurrents.

Ses stats :5,7pts - 3,2rbds - 0,2pds - 0int - 1ctr en 5 matchs (16,6mn)

Johan Petro : (Pivot, Denver Nuggets : 5v 2d - 4ème à l'Ouest)

Johan semble petit à petit faire diminuer les attentes l'entourant. Pas sélectionné en bleu pour l'Euro par Vincent Collet qui lui a préféré Ali Traoré, Petro semble ne plus avoir beaucoup de fans. Si ses premières saisons pouvaient laisser espérer de bons résultats, il a depuis deux saisons totalement sombré. Son contrat arrive bientôt à échéance et il aura bien du mal à se trouver une franchise si jamais il n'arrive pas à convaincre son coach de ses capacités.

Ses stats : 4pts - 2,6rbds - 0,3pds - 0int - 0,9ctr en 7 matchs (12mn)

Yakhouba Diawara : (Ailier, Miami Heats : 2v 5d - 12ème à l'Est)

Dans une équipe de Miami qui peine à entourer sa vedette Dwayne Wade, Diawara est le spécialiste de la défense. Malheureusement, ses capacités ne se voient pas sur sa feuille de stats et il dispose d'un temps de jeu famélique, même en pré saison où les coach testent tous leurs joueurs. Diawara ne semble pas évoluer depuis sa saison rookie mais dispose tout de même d'un temps de jeu constant chez les Heats. Il serait temps pour lui d'en profiter un peu plus s'il ne veut pas le voir diminuer fortement...

Ses stats :3,8pts - 2,2rbds - 0,4pds - 0,2int - 0ctr en 5 matchs (13,8mn)

Nicolas Batum : (Ailier, Portand TrailBlazers : 4v 4d - 10ème à l'Ouest)

Au sein de la jeune équipe de Portland, toutes les minutes sont bonnes à prendre. Titularisé régulièrement l'an dernier grâce à son jeu défensif, Batum n'a pas réussi à percer offensivement. Décisif des deux côtés du terrain avec l'équipe de France cet été, il reprendra sa saison avec envie et la conviction qu'il peut donner plus. Sa pré saison n'a pas été fantastique (même si avec son été, son coach l'a peut être laissé souffler) mais on peut avoir de grands espoirs vis à vis de Nicolas. Il suffirait qu'il prenne confiance en lui pour être capable de grande chose. D'un autre côté, si il n'y arrive pas, il s'expose à une diminution de son temps de jeu !

Ses stats : 3,8pts - 1,4rbds - 0,9pds - 0,6int - 0,3ctr en 7 matchs (11,9mn)


Celui qui a tout perdu


Mickaël Gelabale (Ailier)

Après deux saisons gâchées par les blessures, l'appel des Lakers a du être un soulagement pour lui. De courte durée. Vite coupé suite à un rendement trop insuffisant, il se retrouve sans club et dans l'inconnu. La saison dernière il était bien revenu en NBDL, mais pas sûr qu'une équipe NBA ose lui donner sa chance après deux saisons quasi-blanche et pas vraiment de pré-saison. Il pourrait guetter les contrats de 10 jours en restant en NBDL ou bien revenir en Europe. On lui souhaite bon courage, en ayant le sentiment d'un beau gâchis tant Gelabale avait les capacités pour s'imposer en NBA.


Au final, une belle cohorte de français (le pays le plus représenté en NBA avec les USA) dont certains bien installés et d'autres qui auront largement leur chance. On guettera nuit après nuit leurs résultats, et bien sûr 24 secondes analysera régulièrement leurs performances !

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