11 octobre 2009

Preview Los Angeles Lakers 2009/2010

Histoire de vous tenir en haleine d’ici la reprise de la saison NBA, 24 secondes vous propose un tour d’horizon des différentes franchises de la ligue. Et ce, de manière totalement aléatoire ; une seule solution pour ne pas rater l'équipe dont vous êtes fan : nous suivre tous les deux jours jusqu'à la reprise de la saison ! On sait, on est fourbes.

Los Angeles ou le symbole de la démesure à l’américaine. Son rêve américain, son multiculturalisme, ses gratte-ciels, ses plages,… Trônent sur la ville les Lakers, forts de leur statut de champions NBA en titre. Ils repartent d’ailleurs en croisade pour une nouvelle bagouze, dans un style encore plus hollywoodien.

Welcome to Hollywood
On le sait bien, le Staple Center, antre des Lakers, accueillent tout un tas de célébrités, passionnées de basket ou simplement en promo. Avoir les Red Hot Chili Peppers qui dédicacent des morceaux à leurs idoles ou Jack Nicholson qui y va de son coup de pression sur les arbitres, c’est sûr que ça a de la gueule. Et cela symbolise le mélange des genres si particuliers qu’il règne aux Lakers. Il n’y a qu’à voir la première sortie presse de l’équipe : une effervescence totale autour du mariage éclair de Lamar Odom avec Khloe Kardashian (et ses potentielles apparitions dans le reality show de la miss) ou la cohue autour d’un Ron Artest ravi de faire le show.


Ron Artest qui est d’ailleurs la seule véritable recrue d’impact dans l’effectif par rapport au groupe qui a gagné la Finale. Exit donc le sobre (et talentueux) Trevor Ariza, bienvenue à Ron Artest, peut-être intrinsèquement meilleur mais beaucoup plus fantasque. Nombreux sont ceux qui se sont posés la question de savoir si le caractère entier du personnage affectera ou pas la belle mécanique affichée par les angelinos l’an passé. Comme nous vous en avions fait part dans le premier billet de ce blog (souvenirs,…), pour nous son apport sur et hors du terrain sera un atout décisif pour les Lakers pour confirmer leur statut de champions en titre. Et puis, comment ne pas faire le parallèle avec Dennis Rodman, sublimé par la gestion de Phil Jackson ? Les Lakers redeviennent les Lakers, à savoir cette équipe que l’on aime ou que l’on déteste ; mais qui semble puiser dans toute l’agitation l’entourant de quoi se motiver et se surpasser.


Et puis derrière tout ça, l’on trouve un duo. Kobe Bryant et Pau Gasol. Ces deux joueurs semblent fait l’un pour l’autre ; différents, mais qui partagent un tel amour du jeu que leurs différences les rend extrêmement complémentaires. Au-delà de leurs qualités exceptionnelles, il apparaît qu’au jour d’aujourd’hui, ce sont les deux joueurs qui maitrisent le mieux leur art. Une maestria qui devrait aller crescendo, Kobe Bryant ayant réussit à chasser ses vieux démons grâce à sa quatrième bague. Une équipe plus sereine, débarrassée de la soif de revanche (consécutive à leur humiliation en Finale face aux Celtics) ; mais dont les remous des projecteurs devraient permettre de rester motivés. Avec un duo Bryant-Gasol au zenith, Odom toujours aussi utile, Artest en fou furieux de la défense, Bynum en tour de contrôle massive, Fisher à la baguette et tout un lot de role players qui savent rendre de fiers services, les Lakers sont bels et biens favoris à leur propre succession. Que cela nous plaise ou non.

Le Monsieur Plus :
Shannon Brown : Derek Fisher est sur les rotules (malgré le travail physique impressionnant qu’il s’impose) et il ne faut pas oublier qu’avant ses shoots décisifs dans le Game 4 des Finales, il a été la cible de virulentes critiques, plutôt justifiées. Pour que son expérience et son instinct de tueur puissent avoir un quelconque impact en PO, il faut qu’il se ménage en saison. Alors qu’on promettait à Jordan Farmar cette place de meneur titulaire depuis quelques mois, quelqu’un risque de le coiffer sur le poteau. Shannon Brown est l’archétype parfait du meneur sous Phil Jackson. L’attaque en triangle est conçue de telle façon que les qualités de passeur et de grinta sont minimisées. Avec des tauliers comme Odom pour orienter le jeu, le poste 1 doit être un joueur athlétique en défense et adroit de loin pour sanctionner en attaque. Brown pourrait donc bénéficier de grosses minutes cette saison, tant il est agressif et solide aux shoots.

Ce que l’on voudrait voir :
-une saison pleine d’Andrew Bynum, avec quelques cartons statistiques
-Vujacic arriver à trouver le rythme sur les courtes périodes de jeu qui lui sont octroyées
-Jack Nicholson péter un scandale suite à une faute technique sifflée sur Artest
-DJ Mbenga au contre

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