1 octobre 2009

Preview Utah Jazz 2009/2010

Histoire de vous tenir en haleine d’ici la reprise de la saison NBA, 24 secondes vous propose un tour d’horizon des différentes franchises de la ligue. Et ce, de manière totalement aléatoire ; une seule solution pour ne pas rater l'équipe dont vous êtes fan : nous suivre tous les deux jours jusqu'à la reprise de la saison ! On sait, on est fourbes.

C’est à Salt Lake, capitale de l’état de Utah, que les Jazz ont élu domicile. Un lieu qui apparait un peu pittoresque par la présence importante de la communauté mormone et des quelques interdits qui vont avec. Mais n’oublions pas non plus que Salt Lake, ce sont les Jeux Olympiques d’Hiver ou encore les tournages des films High School Musical. Quant à la réception de matchs de play-offs cette année, rien n’est moins sûr.

Status Quo
Que s’est-il passé pour qu’une franchise passe du statut de meilleur challenger aux Lakers à l’Ouest en 2008 à celle d’à peine potentiellement qualifiable pour la post-saison à l’aube de cette saison 2009-2010. Pourtant, contrairement à ce que la situation des divers contrats individuels laissait présager pour cet été, l’effectif est resté fondamentalement le même. Mais le fait est que le groupe a très mal géré une année charnière, où les perspectives individuelles ont pris le pas sur le collectif. L’équipe apparaissait moins soudée et pis pour cette équipe de traditionnels bucherons (Stockton-Malone), il semblait y avoir un manque d’engagement. Le Jazz ne faisait pas bloc et un ressort s’est visiblement cassé.


Certes, avoir ses deux leaders blessés coups sur coups d’entrée de jeu, cela n’aide pas. Mais alors que Deron Williams a continué d’assumer son rôle de leader, Carlos Boozer a été un peu plus chahuté : tant pour son comportement qui laissait croire qu’il allait tester le marché cet été –chose qu’il n’a pas fait pour encaisser un gros contrat sur cette saison – que par son jeu, notamment en défense. Pour ne rien arranger les choses, Paul Millsap s’est révélé et a prouvé qu’il avait largement les épaules assez larges pour être un starter. Un sacré dilemme, qui vient ajouter aux autres problèmes que rencontrent les Utah Jazz. Ce ne sont pas des soucis sur le fond de jeu, qui a fait ses preuves et a fait tremblé les adversaires il y a à peine plus d’un an, mais plutôt sur la forme, qui renvoient au fameux « ressort qui s’est cassé » que l’on a l’impression de voir béant quand on compare les deux versions du Jazz d’Utah. Citons en vrac Mehmet Okur qui semble manquer cruellement de densité physique et n’arrive plus à constituer une menace réellement pesante ; Andrei Kirilenko avec son profil atypique et qui semble être perdu sur un terrain, à ne pas savoir sur quel pied danser.


Pour autant, les Jazz n’en restent pas moins impressionnants sur le papier et l’on n’est pas à l’abri d’un retour de flamme. Déjà, quand on est amené par Deron Williams, c’est quelque chose de non-négligeable. Il est absolument stratosphérique, combinant une solidité physique énorme et une menace extérieure de chaque instant, avec en prime quelques passes bien senties. Okur pourrait bien ressortir la tête du sac s’il évite les pépins physiques. Ronnie Brewer, CJ Miles ou Ronnie Price sont de sacrés athlètes qui peuvent causer quelques soucis et un gars comme Kyle Korver est d’une utilité universelle avec un tir précis et une utilisation dynamique et pertinente des écrans. Bref, les ingrédients sont plutôt de bonne qualité, largement de quoi faire un bon plat. Mais à la vue de la fin de saison dernière, l’on a l’impression que le mélange a déjà tourné.

Le Monsieur Plus
Mehmet Okur : Qu’il est difficile de trouver un facteur X, tant les rôles ne semblent pas vraiment structurés derrière D-Will. Prenons Okur, tant il aura manqué lors de la dernière campagne de PO, où la raquette du Jazz aura sacrément manqué de taille. Il aura donc un rôle dissuasif en défense. Mais son tir longue distance permettra également d’étirer les défenses sous les paniers et donc de laisser plus de place pour des 4 légèrement sous-dimensionnés comme Boozer et Millsap ne pouvoir s’exprimer plus librement. Un Okur affuté physiquement enlèverait de sacrés maux de tête à Jerry Sloan.

Ce que l’on aimerait voir :
- Un transfert de Boozer ou Millsap, trop similaires.
- D’avantage d’écrans pour Korver
- Deron Williams claquer un triple-double
- AK47 arriver impliqué sur un terrain.

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