5 octobre 2009

Preview Minnesota Timberwolves 2009/2010

Histoire de vous tenir en haleine d’ici la reprise de la saison NBA, 24 secondes vous propose un tour d’horizon des différentes franchises de la ligue. Et ce, de manière totalement aléatoire ; une seule solution pour ne pas rater l'équipe dont vous êtes fan : nous suivre tous les deux jours jusqu'à la reprise de la saison ! On sait, on est fourbes.

Les Wolves se sont posés à Minneapolis, ville jumelle de la capitale de l’Etat : Saint-Paul. Ces deux cités bordent le célèbre Mississippi. Et on aura beau vous dire que Prince s’inspira grandement du Minneapolis Sound, vous risquez de rester de marbre et vous représenter la 16ème aire urbaine nord-américaine comme quelque chose de plutôt rustique. Mais les Wolves ont la dent longue et pourraient bien vous le faire payer.

Après avoir laissé partir Kevin Garnett, Minnesota n’est pas reparti à zéro. Elle s’est d’entrée remise dans le sens de la marche en récupérant Al Jefferson dans l’échange. Véritable force de la nature, couplée à des qualités de basketteur en constante progression. Un All-Star en puissance, tout simplement. Tant par son amplitude en défense que par son omniprésence en attaque, il est clairement identifié comme le franchise player. Et il a les épaules assez larges pour l’emploi.


S’entame alors une campagne de reconstruction autour de cette nouvelle star. On trouve dans le roster quelques pépites qui devraient bien se combiner et faire du grabuge. On commence par Kevin Love, qui sort d’une saison rookie très solide et surtout qui semble bien complémentaire de son pivot. Une association frontcourt efficace et prometteuse. Jonny Flynn, drafté cette saison, est un meneur plutôt intelligent, qui devrait savoir conduire les nombreux schémas du neo-coach Kurt Rambis. Flynn devrait savoir mettre en valeur la force intérieure dont dispose Minnesota. Le tout est entouré de gâchettes, comme Jason Hart, Sasha Pavlovic, Antonio Daniels ou Ramon Sessions, qui sont plutôt fous furieux dans leur genre.


Bien sûr, le projet n’est pas encore bien ficelé. L’on devine quelques pièces maitresses, mais l’ensemble reste encore trop léger. Même un 5 majeur bien rodé peine à s’extirper. Sans compter la rotation en bois tendre à l’intérieur : derrière Jefferson et Love, l’on ne trouve personne pour réellement tenir la baraque. On peut également évoquer le cas Ricky Rubio, déjà débattu dans nos colonnes, qui nous fait nous poser des questions sur la gestion optimale de ce roster (comme le fait qu’il y ait 18 joueurs sous contrat !). De même, la défense ne risque pas d’être un modèle du genre. Bref, les Wolves exposent encore des lacunes béantes. Mais même si la bête n’est pas encore sur pied, elle dispose de quelques atouts majeurs qui devraient lui permettre de faire très bonne figure cette année.

Le Monsieur Plus
Ramon Sessions : Il a été l’une des stars du marché estival, avec les yeux doux de tout le staff des Knicks braqués sur lui. Peut-être que sa côte a été gonflée suite à un buzz médiatique, mais il sort tout de même d’une saison assez prometteuse. Si cet arrière explosif parvient à devenir une menace constante, il apportera bien plus que sa contribution chiffrée, devenant alors un facilitateur pour ses collègues. Il apportera du poids sur les lignes arrières et équilibrera de fait l’attaque des Wolves.

Ce que l’on aimerait voir :
-les droits sur Rubio échangés contre une valeur sûre et opérationnelle tout de suite
-Al Jefferson au All-Star Game
-Kurt Rambis ressortir la moustache
-Sasha Pavlovic avoir la mire

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