13 octobre 2009

Preview Memphis Grizzlies 2009/2010

Histoire de vous tenir en haleine d’ici la reprise de la saison NBA, 24 secondes vous propose un tour d’horizon des différentes franchises de la ligue. Et ce, de manière totalement aléatoire ; une seule solution pour ne pas rater l'équipe dont vous êtes fan : nous suivre tous les deux jours jusqu'à la reprise de la saison ! On sait, on est fourbes.

Comment évoquer Memphis sans introduire par son incroyable passé musical. Berceau du blues et ponctué de nombreux clubs réputés tout le long de la mythique Beale Street, Memphis a également abrité Graceland, la fabuleuse demeure où Elvis Presley a finit ses jours. Malheureusement, avec ses Grizzlies, Memphis n’est pas prêt de voir des lendemains qui chantent.

Y a-t-il un pilote dans l’avion ?
A la fin de la saison dernière, Memphis apparaissait comme une brave équipe de jeunes pousses. L’effectif comportait des joueurs comme Rudy Gay, Marc Gasol ou OJ Mayo. Le premier est un aillier athlétique dans la pure tradition de la NBA, le second est un intérieur besogneux et talentueux et enfin le troisième est une véritable pépite avec notamment un arsenal offensif dévastateur. De plus, Memphis a utilisé son second choix de draft pour jeter son dévolu sur Hasheem Thabeet. Ce grand gaillard manque peut-être de fondamentaux, mais sa belle envergure rend de fiers services en défense. Un choix qui se pose dans un soucis de complémentarité. Et tant bien même l’on ne se dirigeait pas vers une sucess story à la Blazers, il se dessinait une équipe prête à faire quelques étincelles et à tenir un rang décent dans cette conférence Ouest.


Et puis, il y a les recrutements estivaux. Zach Randolf et Allen Iverson. Deux cas assez massifs, dont le recrutement est lourd. Lourd en termes d’impact sur l’équipe. Loin de moi l’envie de dire, comme on le lit trop souvent, que ce sont deux « cancers » pour leurs franchises. Juste que ce sont des joueurs qui ont besoin d’une organisation assez centrée pour pouvoir s’exprimer. Les Memphis Grizzlies n’apparaissent pas configurés pour les accueillir ; ne serait-ce qu’au niveau du volume de shoots, déjà bien pris par les besoins d’expérimentations des jeunes cités plus haut.


On peut voir des avantages à ces signatures : financières tout d’abord ; ou encore peut-être éducatrices. Car les jeunes Grizllies seront dans l’ombre des deux mastodontes, il devront alors faire quelques tâches ingrates, bosser leur rentabilité et s’arracher pour consommer quelques miettes de plus. Et puis l’on pourra dire ce que l’on veut de ces deux cas, mais ce sont quand même de sacrés passionnés, qui vont sans doute essayer de galvaniser leurs troupes. Ils ont de plus un énorme talent et l’on doit pas mal apprendre à leurs côtés. Bref, même si cela risque de s’avérer pénible et laborieux, les apports futurs de cette saison pourraient bien se révéler meilleurs qu’une saison « tranquille ». Encore faut-il que tout ceci n’explose pas en cours de route…

Le Monsieur Plus :
Marc Gasol : le frère cadet a lui aussi du basket plein les mains. Il devrait pouvoir s’en servir pour tirer son épingle du jeu dans la raquette des Memphis Grizzlies. En attaque, il pourra apporter du liant au jeu et bien marquer l’alternance intérieur-extérieur quand le ballon passera par lui. En défense, sa pugnacité devrait dynamiser une peinture où un duo Randolf-Thabeet est physique mais peut-être pas assez agressif. Pour juger de la saison de Marc Gasol, il risque de bien falloir savoir lire entre les lignes.

Ce que l’on aimerait voir :
-OJ Mayo avoir encore de la place pour exprimer son énorme talent offensif
-la femme de Marko Jaric assister aux matchs
-Iverson redevenir un pur leader, et Randolf se mettre au diapason
-The Answer affoler les compteurs, pour le plaisir des fans.

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