26 octobre 2010

Le choc des trios

Ca y'est, ça commence ! Enfin la saison reprend, et avec elle le premier vrai gros choc dont on rêve depuis des semaines. Coup marketing de la ligue... Hasard du calendrier, les Heats de Miami vont connaître les joie de commencer la saison sous le feu des projecteurs contre le tenant du titre à l'Est.

Les fans s'en pourlèchent déjà les babines, les supporters des deux camps oscillent entre hâte et stress, les joueurs n'ont qu'une envie : en débattre sur le terrain ! Qui sera la meilleure équipe de la conférence Est ? Qui dominera l'autre et prendra un ascendant dès le premier match dans ce qui ressemble à duel de titan, et surtout à un combat entre deux trios très différents ?


25 octobre 2010

NBA 2K11 a réussi sa comm'

Si il y'a bien une chose dont on parle à l'heure actuelle, c'est d'une possible intégration du Michael Jordan d'antan dans le jeu NBA moderne. Ses déclarations à la presse sur son niveau et celui de la ligue actuellement ont fait parler. Enormément. Et du côté de 2KSports, on doit se frotter les mains !

Car MJ a (volontairement ?) fait le jeu marketing du jeu NBA 2K11 en se lançant dans ce genre de déclaration, et notamment en fustigeant Kobe et son talent. Quoi de mieux pour donner envie de tester un jeu qui permettra de placer His Airness face aux meilleurs joueurs actuels ?


16 octobre 2010

La french touch va t-elle changer Dallas ?

La saison arrive à grand pas ! Cet exercice 2010-2011 est particulièrement attendu, compte tenu de la redistribution des forces en présence lors d’un été totalement fou. Il est donc normal de se poser de nombreuses questions. Dans notre série de previews, retrouvez des pistes pour y répondre.

Dallas n'a pas l'image de l'équipe à succès. Certes, elle est bien souvent classée comme possible outsider pour le titre final en début de saison, voir juste avant les playoffs, mais rares sont les fois où l'équipe texanne assume son statut et arrive à aller plus loin qu'une déception de plus. L'an dernier n'a pas dérogé à la règle, et on a craint tout l'été que l'effectif soit chamboulé. Loin de là, les Mavs repartent sur des bases solides.

8 octobre 2010

Stoudemire est il un franchise player ?

La saison arrive à grand pas ! Cet exercice 2010-2011 est particulièrement attendu, compte tenu de la redistribution des forces en présence lors d’un été totalement fou. Il est donc normal de se poser de nombreuses questions. Dans notre série de previews, retrouvez des pistes pour y répondre.

A nouvelle saison, nouvelles ambitions : les New York Knicks en ont assez de leur étiquette de looser depuis quelques années et se sont donnés les moyens de remonter dans le coeur et l'estime des fans de la NBA. Avec le recrutement d'Amare Stoudemire, ils ont enfin la star qu'ils attendaient depuis longtemps.

5 octobre 2010

Les Blazers doivent-ils proposer une extension de contrat à Greg Oden ?

La saison arrive à grand pas ! Cet exercice 2010-2011 est particulièrement attendu, compte tenu de la redistribution des forces en présence lors d’un été totalement fou. Il est donc normal de se poser de nombreuses questions. Dans notre série de previews, retrouvez des pistes pour y répondre.

Derrière cette question se cache un mal plus profond du côté de Portland : le souvenir de l’exercice précédent gâché par les blessures. Et comme un symbole, Greg Oden –le plus touché par les pépins physiques- peut signer une extension de contrat d’ici au 31 octobre, pour ce qui semble être plus que jamais une période charnière décisive pour la franchise.

82 matchs, c’est la longueur d’une saison NBA. C’est aussi le nombre de rencontres dans lesquelles Greg Oden a pris part au cours de ses 3 premières années de contrat. Ca fait jazzer et l’on parle d’un beau gâchis de #1 pick de draft, à la Bill Walton. D’autant plus que c’est un certain Kevin Durant qui a été second de promotion.

Mais derrière cet exemple (trop) souvent raillé, on peut constater que beaucoup de joueurs majeurs de l’effectif de Portland sont assez « injury prone ». Dont Brandon Roy, franchise player, n’a joué que 57 matchs lors de sa saison rookie. 65 l’an passé après des exercices à 74 puis 78.

Certes il a été un warrior pour faire un retour fracassant lors des derniers playoffs, deux semaines seulement après une intervention chirurgicale. Mais tourner à 68 matchs/saison nous fait nous rappeler que s’il n’a été sélectionné qu’en 6 eme position de draft, c’était parce que certains mettaient en doute sa capacité à éviter les blessures.

Alors que les deux piliers, Brandon Roy et Lamarcus Aldridge, ont été prolongés sur la longue durée, la nouvelle équipe dirigeante peut se poser la question concernant l’avenir d’un roster qui a été particulièrement frustrant.

On a vu naître cette équipe de jeunes premiers, qui sont montés petit à petit dans la hiérarchie. Peut-être trop lentement, l’étiquette de Next Big Thing étant maintenant solidement attachée aux basques de OKC. Et il faut bien admettre que ça va maintenant faire plusieurs années qu’on considère les Blazers comme des jeunes…

Il serait temps de confirmer parmi les grands, chose qu’ils n’ont pas su/pu faire jusque maintenant. Mais est-on sûr que Portland a pris la bonne direction, finalement ? Le limogeage de Kevin Pritchard est-il annonciateur d’une certaine lassitude des dirigeants d’une équipe à qui on promet la lune depuis maintenant 2 ou 3 saisons ?

Ces interrogations peuvent paraître exagérées pour certains, qui ne manquerons pas de mettre en avant le fait qu’il y a peu de chances pour qu’autant de circonstances atténuantes que l’an passé ressurgissent simultanément l’an prochain. D’autres estimeront qu’il s’agit là d’un risque mal calculé par les dirigeants.

Toujours est-il qu’à l’heure de passer à la banque pour le moyen terme, il s’agit d’une question que devront se poser les responsables de la franchise. Greg Oden est une pièce maitresse de leur plan de développement et s’ils veulent changer de cap en vol, c’est quasiment maintenant ou jamais.

Les blessures à répétition du colosse font baisser sa valeur marchande et le front office saura en jouer lors des négociations. Mais néanmoins, il n’y a aucune pathologie récurrente dans toutes ses diverses blessures, qui pourraient donc être dûe à la malchance ou à un conditionnement douteux.

Greg Oden s’est récemment exprimé sur le sujet, affirmant haut et fort qu’il n’était pas un flop. Et c’est vrai que quand il est sur parquet, il a un impact assez énorme. Sur le PER ramené à 48mins, il a quasiment les même chiffres qu’un certain Dwight Howard. Cela reste un indicateur, mais cela témoigne un minimum de l’activité du bonhomme.

Le pivot des Blazers en a bien conscience et compte bien rappeler que les postes 5 de ce calibre sont une denrée particulièrement recherchée à travers la ligue. Comptons sur lui pour ne pas brader son prochain contrat, donc.

Il s’agira donc d’une négociation particulièrement stratégique, compte tenu du nombre d’éléments à considérer et du flou en entourant la plupart. Pourtant, nul doute que les deux parties aimeraient tomber relativement rapidement sur un accord, tant la saison à venir peut radicalement faire pencher la balance d’un côté comme de l’autre.

4 octobre 2010

Comment trouver l’équilibre aux Rockets ?

La saison arrive à grand pas ! Cet exercice 2010-2011 est particulièrement attendu, compte tenu de la redistribution des forces en présence lors d’un été totalement fou. Il est donc normal de se poser de nombreuses questions. Dans notre série de previews, retrouvez des pistes pour y répondre.

Ayant bâti l’équipe autour de Yao Ming, il n’est pas surprenant qu’elle soit aussi tangible que les chevilles du géant chinois. Malgré cette inconnue de taille, Houston va-t-il enfin trouver la bonne formule ?

Dans le passé récent, Houston a été une équipe aussi surprenante que frustrante. Frustrante parce que de nombreuses blessures ont jeté leurs ambitions avec l’eau du robinet. Surprenante car elle a souvent déjoué les pronostiques pour se retrouver plus haut qu’on ne l’attendait.

On pourra citer par exemples la série d’invincibilité de 22 matchs, le classement de l’an dernier plus haut que ce que n’importe qui leur prédisait, ou encore la série de PlayOffs face aux Lakers qui a été la plus accrochée pour les futurs champions cette année-là.

Alors que, en pleine disposition de leurs moyens, les Rockets étaient bons ; mais pas fondamentalement plus dangereux qu’avec leur roster diminué. Témoignage que l’équipe a eu du mal à pianoter efficacement parmi tous les atouts dont elle dispose.

Cette année, Kevin Martin pourra prendre parfaitement la température dès le training camp, ce qui n’est pas un mal pour quelqu’un qui est sensé devenir la première option offensive. Il aura sans doute lors de la préparation la possibilité de bénéficier de d’avantage de systèmes qui lui seront dédiés. Et quand on connait le style léché de Rick Adelman, on attend cela avec une certaine impatience.

De plus, le coach de Houston devra faire avec un Luis Scola qui aura sans doute à cœur de surfer sur l’impact énorme qu’il a pu avoir avec l’Argentine aux Championnats du Monde. Il a étalé toute sa palette de mouvements. Un talent immense qu’il serait injurieux de limiter aux sales besognes.

On l’a vu par le passé : avec un roster plein, Luis Scola était cantonné aux labeurs de l’ombre ; mais quand les blessures ont dégagé la raquette, il a fait preuve d’une remarquable efficacité, qui s’est révélé être une force motrice. Il faudrait peut-être songer à le placer plus haut dans la hiérarchie de jeu, pour ne pas gâcher son talent.

Mais le point d’interrogation principal reste Yao Ming. Il a été annoncé que le pivot star devrait limiter son temps de jeu pour préserver sa santé. Il s’agit évidemment du meilleur choix à faire, mais pose un soucis dans la mise en place de la dynamique d’équipe.

Yao Ming est un joueur d’une envergure rare sur un terrain, tant par sa taille que ses qualités. Typiquement un franchise player. Le problème est qu’il va devoir jouer 10mins de moins que ses homologues sur un match. Il sera présent sur le parquet une bonne vingtaine de minutes, ce qui sera insuffisant pour pouvoir en faire le centre de gravité de l’équipe.

Comment peut-on jouer la moitié du temps avec un tel point d’ancrage et l’autre moitié sans ce joueur si impactant ? L’arrivée de Brad Miller est une bonne chose pour faire passer la pilule, surtout qu’il devrait se sentir comme chez lui dans les systèmes de Rick Adelman. Mais c’est quasiment une première que de voir un joueur avec un tel rayonnement sur le jeu de son équipe avoir un temps de jeu limité de la sorte.

Comment gérer la dynamique collective dans de telles conditions ? Nul doute que les premières semaines de la saison régulières permettront à Rick Adelman de tâtonner de ce côté-là. Pourquoi pas jusqu’à aller vers deux « 5 » interchangeables (à la manière de ce qu’avait fait Alvin Gentry sur certains matchs des PO). A voir. Mais il se pourrait bien que la maestria avec laquelle il gérera cette dynamique d’équipe soit la clef d’un éventuel succès des Rockets en saison.

2 octobre 2010

Peut-on se relever du départ de Lebron James ?

La saison arrive à grand pas ! Cet exercice 2010-2011 est particulièrement attendu, compte tenu de la redistribution des forces en présence lors d’un été totalement fou. Il est donc normal de se poser de nombreuses questions. Dans notre série de previews, retrouvez des pistes pour y répondre. 

Le départ de Lebron a du être digéré du côté de l’Ohio. Passé la gueule de bois des quelques jours suivants «The Decision», passé les démonstrations de colère envers l’ex prodige de Cleveland, il faut bien que les Cavs passent à autre chose, mais comment ? 

29 septembre 2010

Sans Don Nelson, les Warriors vont-ils se structurer ?

La saison arrive à grand pas ! Cet exercice 2010-2011 est particulièrement attendu, compte tenu de la redistribution des forces en présence lors d’un été totalement fou. Il est donc normal de se poser de nombreuses questions. Dans notre série de previews, retrouvez des pistes pour y répondre.

On le sentait venir depuis quelques temps : Don Nelson n’est plus à la tête de Warriors à la dérive. Un départ qui peut faire office de soulagement pour les fans, mais son successeur peut-il redresser la barre cette saison ?

On en avait parlé l’an passé, pour célébrer le record de victoires de Donnie. Nous n’avions pas manqué de saluer ce grand coach novateur, sans omettre de souligner un manque flagrant d’implication sur ses derniers mois à Golden State.



Usé voire désabusé, Don Nelson n’y était plus. Son départ est un premier pas pour envisager des lendemains plus glorieux du côté de la baie de San Fransisco. Mais le chantier à venir n’est pas mince pour Keith Smart ex-assistant coach.

Car il hérite d’un roster franchement pas facile à manier. Tout d’abord, touchons un mot rapide sur le banc qui s’annonce très léger. Autant on peut y trouver quelques bons role players, autant l’on ne saurait nommer personne pour être 6eme ou 7eme homme. Les remplaçants sont trop dans un registre unidimensionnel pour pouvoir assurer une vraie rotation.

Le 5 majeur accueille quelques beaux spécimens : Stephen Curry, Monta Ellis, Andris Biendris et David Lee fraîchement débarqué d’un New York où le passé récent n’a pas été plus glorieux. Leur jeu, sur le papier, peut apparaître assez complémentaire.



Reste à voir néanmoins comment la hiérarchie va se faire. Car l’on ne va pas passer de la cacophonie à une symphonie par simple décision du coach. Il va falloir que ces joueurs s’habituent à jouer dans un schéma plus structuré. Ce qui implique par exemple d’avantage de concessions que dans un mode hourra-basket : des choses comme poser un écran, faire une entry pass,…

Et aucun de ces tauliers n’a montré qu’il était capable de s’y astreindre pendant plus de 30mins. Les départs de nombreux « glue guys » comme Anthony Randolf, Ronny Turiaf ou CJ Watson pourrait bien se faire sentir dans l’alchimie sur le terrain.



Mais la grosse inconnue est bien entendu la défense. A part la recrue Dorell Wright qui pourrait bien démarrer à l’aile tant le poste est décimé du côté des Warriors, on ne voit véritablement qu’Andris Biendris avoir une légitimité en défense. Les autres membres du roster sont assez peu connu pour leurs qualités de stoppers.

Certes avec un nouveau coach peut venir une nouvelle mentalité. Mais il n’empêche que les principaux joueurs des Warriors n’ont tout simplement pas les qualités pour être de bons défenseurs. Ne serait-ce que sur le plan athlétique où Stephen Curry apparaît un brin rachitique ou David Lee battu en taille et en densité physique sous les panneaux.

En conclusion, la composition-même du roster de Golden State nous ferait dire que l’équipe ne peut pas réellement se structurer.

28 septembre 2010

Al Jefferson peut-il se fondre dans le style de Jerry Sloan ?


L’odeur du cuir commence à nous parvenir aux naseaux. Les joueurs NBA ont ressorti les ballons et chaussé leurs plus belles paires de baskets : la saison arrive à grand pas ! Cet exercice 2010-2011 est particulièrement attendu, compte tenu de la redistribution des forces en présence lors d’un été totalement fou. Il est donc normal de se poser de nombreuses questions. Dans notre série de previews, retrouvez des pistes pour y répondre.

Salt Lake City célèbre l’arrivée d’un tout nouveau pivot. Et quand on vous parle de pivots du côté des Utah Jazz, le premier nom qui vient à l’esprit est celui de Greg Ostertag. Est-ce que cela est mauvais signe pour Al Jefferson ?



Cela fait 3 ans que le Jazz d’Utah se fait sortir des PlayOffs par les Lakers et leur duo/trio d’intérieurs en chêne massif. Terrorisés au rebond, Utah accueille avec plaisir un baobab comme Al Jefferson sous les panneaux. On sait que la NBA est une ligue de géants et donc disposer d’un tel gabarit apparaît comme une idée salvatrice.

Surtout qu’après les départs de Carlos Boozer et d’une manière moindre de Westley Mattews, il fallait réagir du côté du front office du Jazz. Ils ont réussit à récupérer ce beau pivot contre un sandwich, c’était un « no brainer » comme on dit : il n’y avait même pas à réfléchir, la balance penchait clairement en faveur de Salt Lake.

En défense, on l’a dit, le gaillard est une sacrée force dissuasive et fera office de tour de contrôle. Reste à voir qu’il n’a pas vraiment la réputation d’être besogneux de ce côté du terrain, et que ça risque de ne pas être du goût de Jerry Sloan.



Mais la plus grosse inconnue est du côté de l’apport offensif. En effet, alors qu’il peut être un point d’ancrage tout à fait satisfaisant avec un peu dos au panier assez redoutable, ses aptitudes risquent d’être sous-utilisées.

A Utah, on applique le pick&roll depuis des générations. Ce qui tombe bien, c’est que c’est parfaitement taillé pour profiter des énormes qualités de Deron Williams, le franchise player. Paul Millsap va récupérer les pleins pouvoirs sur le poste 4 et de fait va devenir le partenaire attitré de l’exécution du pick&roll. Cette association a déjà fait ses preuves. Ca serait donc une véritable révolution que le fond de commerce du Jazz ne suive pas ce schéma.

Le hic est donc que Al Jefferson, de ce qu’on en a vu depuis son arrivée dans la ligue, ne s’inscrit pas vraiment dans cette dynamique. A la différence d’un Mehmet Okur, encore convalescent, qui peut faire jouer son adresse longue distance et ainsi laisser pleine place à l’exécution du pick&roll.



Pas assez vif et pas assez prompt dans sa capacité à prendre les espaces, Al Jefferson risque de passer carrément à côté de ce métronome offensif.

Et si imagine d’avantage de schémas spécialement dessinés pour lui, il y a l’hypothèse qu’il devra aller les gagner de l’autre côté du terrain par son implication défensive. Une sorte de cercle vicieux, tant pour lui, c’était l’attaque qui conditionnait sa défense et non l’inverse.

L’occasion était trop belle pour la laisser filer. Surtout que vu l’état du mercato du Jazz, il fallait effectivement faire quelque chose. Mais le mariage avec une paire Jerry Sloan-Deron Williams semble loupé d’avance. On en serait presque à prendre les paris d’un nouvel échange incluant Al Jefferson d’ici à février prochain.

25 septembre 2010

Melo et l'effet Domino

En NBA, les trades ne sont pas toujours très clairs. Si la plupart du temps un échange entre deux joueurs de valeurs proches - ou avec une différence de salaire suffisante pour satisfaire la partie "perdante" au niveau qualité - est assez facile à comprendre, dès que plus de deux équipes sont dans la boucle on perd toute notion de qui va où et qui fait quoi.

C'est le cas avec le premier gros transfert de l'été (passé la partie free-agency bien sûr) : celui de Carmelo Anthony qui devrait quitter les Denver Nuggets d'ici quelques jours. Au prix d'un échange entre quatre clubs, histoire de bien compliquer la lisibilité de l'affaire. Petit décryptage des forces en présences.

23 septembre 2010

Le 5 de Bernard Lavilliers

Comme il faut bien s’occuper avant la reprise de la saison, nous avons demandé à des personnalités de composer leur 5 idéal. Aujourd’hui, c’est Bernard Lavilliers, chanteur baroudeur, qui s’attèle à la tâche :

La vie est un long voyage. Des favelas de Rio de Janero aux ghettos de Beyrouth, on m’appelle avec respect « le chanteur blanc ». Il faut bien avouer que j’ai de nombreuses heures de vols derrière moi, à parcourir le monde, pour y puiser la quintessence des cultures et en écrire des chansons. Pour moi, l’Homme se caractérise par le mouvement. Ce n’est donc que justice que de saluer dans ce billet quelques uns des plus grands baroudeurs que la NBA ait connue. On the road again...

PG – Mack Calvin
Les Lakers, les Spurs, les Nuggets, le Jazz et les Cavaliers : belle carte de visite. Mais à cela, il faut ajouter pas moins de 5 équipes ABA. L’ABA, une ligue dans laquelle il a été 5 fois All-Star. Un impact majeur pour ce grand voyageur, à tel point qu’il a figuré dans la ABA All-Time Team.

SG – Damon Jones
L’adresse longue distance est assez prisée en NBA, pour pouvoir libérer de l’espace dans la raquette pour que les colosses intérieurs puissent se livrer bataille impunément. Ce n’est pas un hasard si 2004-2005 fut, de loin, sa meilleure saison statistique puisqu’alors aux côtés d’un certain Shaquille O’Neal encore au sommet de sa forme. D’ailleurs, cela a tapé dans l’œil de Cleveland avec qui, pour la première fois de sa carrière, il a fait plus d’une saison avec une seule et même franchise. Mais l’appel du voyage a été trop fort : il a récemment joué pour les très exotiques Piratas de Quebradillas pour le compte du championnat du Porto Rico.

SF – Jim Jackson
Le recordman de la bougeotte : 12 équipes en 14 saisons. Un record qui a eu du mal à se dessiner puisqu’il a passé les 5 premières années de sa carrière pro à s’encroûter à Dallas. Mais après, il a su se constituer la collection de maillots la plus impressionnante de la NBA : des Nets aux Lakers, en passant par les 76ers, les Blazers ou encore les Kings, Jim Jackson a usé ses godasses sur les routes du succès.

PF – Tony Massenburg
Un grand voyageur, qui n’a pas su trouver là où il serait considéré à sa juste valeur. En effet, sa carrière professionnelle a été marqué par 2 passages en Europe (Italie puis Espagne) après sa draft. En 1991, c’était la Reggiana et en 1994 ce fut le FC Barcelone avec lequel il a remporté quelques trophées dont la coupe du roi. C’est également 12 franchises NBA. Cela a commencé par les Spurs et comme un symbole, pour boucler la boucle, ça a finit par les Spurs. Mais entre temps, il a eu notamment Boston, Toronto, Vancouver, Houston ou Utah.

C – Moses Malone
Un formidable pied-de-nez à tous ceux qui croient que changer souvent de franchise est un signe d’indésirabilité. Ce Hall-of-Famer incontestable a joué pour 9 franchises, que cela soit en ABA ou en NBA. Bien sûr, le fait d’avoir une longévité de carrière de 20 ans a aidé pour avoir l’opportunité de voir du pays. Mais il n’empêche que le grand Moses a été MVP sous deux tuniques différentes : celle des Rockets et celle des 76ers. D’ailleurs, avec Philly, il a connu l’ivresse d’un premier titre, après lequel il avait couru avec ses 4 précédentes équipes.

*Ceci est bien entendu factice. Si le vrai Bernard Lavilliers (ou un responsable du Guide du Routard) nous lis, nous serons honorés de réparer notre erreur de jugement en proposant son vrai 5 majeur.

18 septembre 2010

Du renouveau dans l'esthétique

On a parfois besoin de changement. Juste de voir de nouvelles choses, ou de tourner une page de son histoire. Alors souvent, on change de look, on repeint une pièce chez soi, on va faire du shopping... Les clubs NBA n'ont pas forcément beaucoup de choix. Le gros du shopping (la free agency 2010) a déjà été fait, et ne reste que les fins de série.

Alors, afin de tourner une page, changer de look s'impose. Et quoi de mieux qu'un nouveau maillot pour commencer une nouvelle saison avec de nouveaux objectifs ? C'est ce qu'on décidés quelques clubs de la ligue en décidant d'enfiler une nouvelle tenue pour l'opus 2010-2011 de cette saison NBA.

16 septembre 2010

Le 5 de Matthieu Chedid

Comme il faut bien s’occuper avant la reprise de la saison, nous avons demandé à des personnalités de composer leur 5 idéal. Aujourd’hui, c’est Matthieu Chedid, mister mystère, qui s’attèle à la tâche :

Après un été chargé et une rentrée qui s’annonce l’être tout autant, j’ai quand même pris le temps de répondre à l’invitation du blog 24 secondes. Le but était de dresser la liste des joueurs qui comme moi, ont leur père dans le métier mais qui sont bien plus connus que leur géniteur. Je trouve ça un peu vache, mais comme on ne manque pas d’humour dans la famille, je me prête au jeu entre deux riffs de guitare endiablés.

PG – Mike Bibby
Comme mon papa, Henry Bibby a une belle carrière mais n’a pas eu un parcours assez pop pour attirer durablement le feu des projecteurs. Champion NBA dès sa première saison, il était clairement dans l’ombre des Reed, Frazier, Monroe ou Jackson. Il a goûté de nouveau aux joies des Finales avec les 76ers quelques années plus tôt. Mais dans l’inconscient collectif d’aujourd’hui, dur de rivaliser avec le meneur des Kings de l’an 2000.

SG – Kobe Bryant
La star des stars NBA. Il a notamment beaucoup appris de son passage en Italie, où il a suivi son père qui était joueur en A1 League. Joe Bryant était au préalable passé par la NBA avec des clubs comme les 76ers ou les Clippers de San Diego. Un ailier satisfaisant, mais avec des stats trop confidentielles pour exister face à son fils.

SF – Kiki Vandeweghe
Il est vrai qu’il a été aidé par son récent passage à la tête des New Jersey Nets, mais il ne faut pas non plus oublier que Kiki a été 2 fois All-Star. Ernie, son père, a continué d’étudier pendant qu’il foulait les parquets de NBA, ce qui fait qu’il a quitté les Knicks 6 ans après être arrivé pour se diriger vers l’Air Force.

PF – Danny Ferry
Lui aussi a été encore plus sous les feux des projecteurs grâce à son rôle dans les head quarters. En tant que joueur, il n’aura pas su confirmer son énorme potentiel universitaire, mais il est parvenu à arracher un titre avec les Spurs en 2003 avant de raccrocher les baskets. Un parcours très semblable à celui de son père Bob, mais dont la proximité nous fait nous dire qu’il est aujourd’hui plus connu que son père, pourtant ancien Executive of the Year en 1979 et 1982

C – Al Horford
L’an dernier, il a gagné une invitation –certes contestable et contesté- pour le All Star Game. Il s’agit d’un accomplissement que son père Tito, au cours de ses 3 courtes saisons passées dans la ligue, n’a pas su réaliser.

*Ceci est bien entendu factice. Si le vrai Matthieu Chedid nous lis, nous serons honorés de réparer notre erreur de jugement en proposant son vrai 5 majeur.

15 septembre 2010

Beaubois, année charnière

Rodrigue Beaubois n'est pas le mec le plus chanceux du monde. Certes il nous fait rêver avec sa surprenante arrivée en NBA, mais rien ne semble se passer facilement pour lui alors qu'arrive sa deuxième saison dans la grande ligue nord-américaine.

Rookie brillant mais brimé dans son temps de jeu, bringuebalé entre deux postes au gré des envies de son coach, blessé à l'approche du mondial turc, rien ne semble pouvoir se faire simplement pour le guadeloupéen. Alors à l'approche de cette nouvelle saison, que va t-il pouvoir lui arriver ?

13 septembre 2010

Ils sont venus, ils ont vus...

... et 16 ans après ils ont vaincus ! Après une longue période de disette, les américains règnent à nouveau sur le basket mondial après avoir battu le pays hôte, la Turquie, et montré au monde que même avec une équipe 2 (voir 3) ils étaient largement armés pour battre n'importe qui.

Kevin Durant élu MVP du tournoi, les Etats Unis repartent avec le sentiment du devoir accompli, d'avoir montré au monde la domination d'un championnat sur tous les autres, sentiment renforcé par l'élection du 5 majeur du tournoi, uniquement composé d'un seul joueur non-NBA.

11 septembre 2010

C'est bientôt la reprise !

On ne le vous cache pas, ici nous attendons avec impatience la reprise de la saison NBA. Non pas que le championnat du monde ne soit pas intéressant, mais après cette pause FIBA on a hâte de voir commencer une nouvelle saison riche en boulversement !

Car qui dit free agency 2010 dit forcément chamboulement dans la hiérarchie de la NBA pour la saison suivante. Cette saison 2010-2011 qui s'annonce sous les meilleurs auspices. Du coup, nous n'avons qu'une hâte : que la nouvelle saison commence !

10 septembre 2010

Scola ne sera pas MVP !

Je ne le cache pas, je faisais de l'Argentine l'une de mes équipes favorites pour la victoire finale. Pourtant amputée d'une de ses stars, mon chouchou Emmanuel "El Manu" Ginobili, l'Argentine a eu fière allure dans cette compétition.

Certes, sa défaite en phase de poule avait remis en question leur talent face à des équipes plus fortes, mais leur performance face à Brésil avait montré toute l'abnégation et le sang froid dont les argentins pouvaient faire preuve pour s'imposer dans un match face à leur rival sud-américain.

8 septembre 2010

Un parfum de Dream Team ?

60 points d'avance, 121 marqués, 53% au shoot, un collectif où tout le monde participe et où chacun s'amuse... La performance américaine en huitième et lors de ce championnat du monde rappelle celle de ses ancêtres de la Dream Team. Un peu excessif ? Cette génération mérite t-elle de tels compliments ?

La jeunesse américaine vise assurément le titre en Turquie cette année. L'effectif rajeuni est mené par Kevin Durant et se fraye facilement un chemin vers la finale et, mise à part sa petite frayeur contre le Brésil, s'est sans trop de problème qu'il y arrive.

Le 5 de Jean Sarkozy

Comme il faut bien s’occuper avant la reprise de la saison, nous avons demandé à des personnalités de composer leur 5 idéal. Aujourd’hui, c’est Jean Sarkozy, héritier, qui s’attèle à la tâche :

Salut la France d’en bas. Les jeunes pop’ m’ont conseillé d’adoucir mon image et donc de troquer le scooter contre le sport. Quelques coups de fil plus tard et voilà que j’ai donc une tribune dédiée sur 24 secondes, blog éminemment influant dans la sphère politico-sportive. Sans doute ravis de pouvoir s’encanailler contre le pouvoir en place, les responsables de ce blog m’ont chargé de dresser la liste des joueurs NBA qui, « comme moi », sont moins bien connus dans leur milieu que leur père et sont donc catalogués comme fils de... Et que quelque part, ils doivent énormément à la renommée de leur géniteur. Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour garder une bonne cote de popularité en attendant de pouvoir assurer la relève…

PG – Coby Karl
Il vagabonde en fin de banc de diverses équipes, dans un rôle purement anecdotique. George, son père, n’a eu une carrière de joueur que légèrement plus significative. Mais George Karl s’est fait un nom en étant l’un des coachs les plus respectés en NBA, en ayant été notamment 4 fois sur le banc du All-Star Game

SG – Brent Barry
En soi, Brent Barry n’a pas a rougir de sa carrière, couronnée de 2 titres NBA avec les Spurs et même d’un award du meilleur dunker en 1996. Mais il a du se coltiner l’ombre massive de son père Rick. Jugez plutôt du palmarès du vieux : Rookie of the Year en 1966, Champion et MVP des Finales en 1975, 6 fois dans la All-NBA Team, 8 apparitions au All-Star Game dont 1 titre de Mvp. Le tout accompagné bien évidemment d’un paquet de points et divers records. C’était fort logiquement qu’il apparaissait dans la sélection des 50 meilleurs joueurs que la NBA ait connue.

SF – Danny Schayes
Malgré une année énorme à Syracuse, Danny n’aura jamais su concrétiser en NBA, bien ralenti il est vrai par les pépins physiques. Son père Dolph était un All-Star confirmé, avec 12 présences au match des étoiles. Cet Hall of Famer a fait également parti du Top 50 édité par la ligue en 1996. Véritable machine à stats, il a été le premier joueur à cumuler 30 000 PRA (points+rebonds+assists) en carrière. En 1966, trois ans après une expérience d’entraîneur-joueur, il a même été élu meilleur coach de NBA.

PF – Leron Ellis
Lui aussi est un joueur très correct sortant de l’université qui n’a pas su trouver son rythme en NBA. Il faut dire qu’il fallait supporter la comparaison avec papa Leroy, membre de la mythique équipe des Lakers. Celle de 1972, qui a enchaîné 33 victoires consécutives.

C – Larry Mikan
Bien entendu que ce nom vous dit quelque chose. Son père George était surnommé Mr.Basketball, ce qui témoigne du niveau de maîtrise de ce pivot pionnier. Larry, lui, a loin d’avoir eu l’impact de son père ; puisqu’il n’a joué qu’une seule saison, à 3pts et 2 ,5rebs.

*Ceci est bien entendu factice. Si le vrai Jean Sarkozy (ou un membre des RG) nous lis, nous serons honorés de réparer notre erreur de jugement en proposant son vrai 5 majeur.

1 septembre 2010

Le 5 de Thomas Sullivan Magnum

Comme il faut bien s’occuper avant la reprise de la saison, nous avons demandé à des personnalités de composer leur 5 idéal. Aujourd’hui, c’est Magnum, détective moustachu, qui s’attèle à la tâche :

Il fut un temps où j'étais un débauché qui aimait boire de la bière devant le baseball, jamais sans avoir la casquette de mon équipe préférée vissée sur le crâne. Mais maintenant, ça va mieux. Je suis un débauché qui aime boire de la bière devant la NBA. Et j'adore ça furieusement. Ca me détend avant une nouvelle enquête et une virée en Ferrari 308. Néanmoins, je me force à rester concentrer sur le jeu. Car niveau dégaine, je ne m'imagine pas me balader du côté de Hawaii en chemise à fleurs avec ses ploucs. Le port de la moustache est carrément marginal ! Voici néanmoins une équipe, coachée par Mike D'Antoni, avec qui je me verrai boire davantage que les 119 bières que je me suis farcies dans la série.

PG - Nick Van Excel
Petite moustache de dandy. Marque de fabrique d'un jeu assez spectaculaire, au point que certains lui reprocheront de ne pas s'être suffisamment focalisé sur les bases. Comme Higgins avec moi, en sommes.

SG - Kurt Rambis
Les eighties dans toute leur splendeur ! Comment rester insensible au charme de celui qui personnifie tellement bien cette décennie pas comme les autres ? Outre la moustache, les lunettes et le short rendent sa dégaine absolument culte. A montrer dans toutes les écoles !

SF - Adam Morrison
Il a remis la moustache sur le devant de la scène ! Double-champion en titre : 'Stache Power, comme on dit. Talent universitaire gâché, comme la Nba en produit trop souvent, il existe toutefois aux yeux du monde grâce à sa capillarité. Il est la preuve vivante que la moustache vous confère un charisme irrésistible.

PF - Larry Bird
Comment instrumentaliser le port de la moustache. Dans sa rivalité socio-médiatico-sportive avec Magic Johnson, le grand Larry a porté la moustache pour accentuer son côté "proche des vrais gens" et rugueux, prôné par la mentalité de l'équipe des Celtics. Moustache : connecting people.

P - Wilt Chamberlain
On a tous cette photo en tête. Celui de ce jeune homme à moustache, avec un écriteau 100, comme 100pts marqués sur un seul et même match. Au-delà de la prouesse sportive, c’est tout l’apport de la moustache qui rend cette image incontournable, incontestablement.

*Ceci est bien entendu factice. Si le vrai Thomas Sullivan Magnum (ou Tom Selleck) nous lis, nous serons honorés de réparer notre erreur de jugement en proposant son vrai 5 majeur.

31 août 2010

Le mondial est leur tremplin

Retour de vacances et un mondial de basket : que demande le peuple ? Après un mondial de foot des plus ennuyeux et un été où les sportifs de toutes disciplines (athlé, natation) ont brillés, voici venir le tour des basketteur qui vont nous régaler pendant deux semaines depuis la Turquie.

Si certains joueurs comme Marc Gasol ou notre Nico Batum assument leur statut de joueur sûr en NBA en réalisant un bon début de mondial, certains joueurs ont vraiment besoin de retrouver de la sérénité grâce à ces championnats du monde et comptent sur un leadership en sélection pour y parvenir.

26 août 2010

Le 5 de Michael Scofield

Comme il faut bien s’occuper avant la reprise de la saison, nous avons demandé à des personnalités de composer leur 5 idéal. Aujourd’hui, c’est Michael Scofield , héros claustrophobe, qui s’attèle à la tâche :

Il faut bien passer le temps en prison. Participer à ce blog me permet de changer d’horizon. Cap sur la NBA. Car là-bas aussi, les tatouages sont lourds de sens. Je serai cependant bref pour cette introduction, j’ai quand même une évasion à préparer. Place donc directement à mon 5 :

PG – Allen Iverson
Parmi ses plus beaux tatouages, on notera tout un tas de mots qui lui parcourent l’échine. On retrouvera donc bien entendu The Answer, mais aussi Fame, Fear no One et Only the Strong can Survive. Parfaitement dans le style du bonhomme. Tellement que David Stern en a eu peur.

SG – JR Smith
Un pur allumé. Il enchaîne les tatouages. A tel point que sa peau en est intégralement recouverts à certains endroits du corps, avec des motifs très denses. Cela rappelle à beaucoup le style des gangs de rue. On notera le visage de sa mère sur le torse, un basketteur en feu qui dunk au niveau du bras, des étoiles sur les épaules, un message Death before Dishonnor sur la cuisse,…Et son dernier chef d’œuvre date de cet été, en haut du coup, avec un gros Swish bien coloré.

SF – Matt Barnes
Il est de retour en Californie, sa terre natale adorée, qu'il aime exhiber sur son bras droit. Le Capitol de Sacramento, le Golden Gate Bridge, le logo des Dodgers, "California Love". Ca lui a pris vers l'âge de 17 ans. Un ami, Ryan Hill, commence à faire ses premiers pas en temps que tatoueur et se débrouille plutôt bien. Depuis, Matt Barnes lui offre régulièrement sa peau pour continuer sa fresque. On notera l'inscription Believe dans le cou, l'araignée sur l'épaule ou encore la panthère noire. Sur sa poitrine, trois grosses lettres : F.T.H., un tattoo dont il n'a jamais voulu dévoiler la signification.

PF – Chris Andersen.
The Birdman a aussi construit sa renommée de « fan favorite » en arborant des tatouages plus loufoques les uns que les autres. Tout d’abord, on remarque les couleurs très flashy, pour une inspiration à la croisée des chemins entre le old school us et le style japonais. Son tatoueur attitré, John Slaughter, est un véritable artiste. Sa plus belle pièce (parmi les 30 qui arborent la peau du Birdman) est bien entendu les ailes sur les biceps, qui ont grandement popularisé le surnom de Chris Andersen. Sa dernière excentricité ? Le doigt-moustache.

C – Rasheed Wallace
Peut-être l’un des tatoos les plus reconnaissables au monde. Sur son bras droit, l’on peut voir une véritable fresque égyptienne, surplombée d’un immense soleil. Tellement beau qu’on en oublierait presque le bulldog, situé sur l’autre bras.


*Ceci est bien entendu factice. Si le vrai Michael Scofield (ou Wentworth Miller) nous lis, nous serons honorés de réparer notre erreur de jugement en proposant son vrai 5 majeur.

23 août 2010

Le 5 de Alexia Laroche-Joubert

Comme il faut bien s’occuper avant la reprise de la saison, nous avons demandé à des personnalités de composer leur 5 idéal. Aujourd’hui, c’est Alexia Laroche-Joubert, ancienne productrice de la Star Ac' et autres joyeusetés, qui s’attèle à la tâche :

La NBA est constamment sous le feu des projecteurs. Cette machine à donner du rêve est couverte à travers le monde entier. Certains n’hésitent pas à se lever en pleine nuit pour supporter leur équipe favorite, tant pis si cela est synonyme d’arriver claqué au bureau le lendemain matin. C’est un terreau parfait pour ma société de productions d’émissions culturelles. Quelle dilemme, j’ai du ne retenir que 5 noms autour desquels je créerais volontiers une émissions de télé-réalité. Ca donne cela, et c’est plus beau à voir que Magali Vaé qui se dandine dans les cours de sport de Christophe Pina.

PG – Tony Parker
Il vit son rêve américain à fond. Nul doute qu’il verrait comme une consécration de se voir suivi 24/7 par des caméras. Pour le grand public français, il est l’incarnation du basket-ball, juste derrière Michael Jordan. Ce même grand public qui aime baver devant sa petite amie quand elle est en culotte dans Desesperate Housewives. Si en plus, il pouvait passer son année à se poser des questions existentielles sur son avenir entre le petit marché de San Antonio et les sirènes de New York, la dramaturgie serait assurée (d’autant plus que la voix-off serait effectuée par Georges Eddy)

SG – Ron Artest
Ce mec n’est pas tout seul dans sa tête. Il le sait et l’assume avec une douce folie. Tellement qu’il en remercie sa psychanalyste, entre deux réflexions sur les discussions télépathiques qu’il peut avoir avec Phil Jackson. Chaque interview de lui devient culte. Suivre le quotidien de Ron Artest, c’est l’assurance d’avoir un show décoiffant. Say Queensbridge !

SF – Lebron James
La suite logique de The Decision sur Espn. Il attire toutes les lumières, il est fait pour ça. Suivre The King, ça serait avoir un accès de première classe à l’intérieur de la vie du trio le plus médiatique que la NBA n’ait jamais fabriqué. On espère juste pouvoir trouver un moyen de faire revenir Delonte West dans le jeu, pour pimenter encore un peu plus les choses du côté de South Beach.

PF – Lamar Odom
Être marié à Khloé Kardashian c’est l’assurance d’être rodé aux codes des émissions de real tv, même si c’est effectivement la moins sexy des 3 sœurs. De plus, il a joué aux Lakers avec qui il a connu le pire comme le meilleur. Il a définitivement la connaissance du milieu pour être considéré comme une assurance tout risque, ce qui est rassurant pour les producteurs en ces temps de crise. Potentiellement, ça part bien avec l’annonce d’un parfum unisexe au nom du couple. Ca risque de d’avantage soulever les foules que l’album de Cyril Cinélu.

C – Shaquille O’Neal
Il a un physique hors-norme, ce qui lui confère un air de bête de foire. Il aime faire le clown, au point parfois de friser le ridicule. Il a une personnalité en acier trempée. Il est anime tous les nouveaux médias. Il est le client idéal pour une real tv. Ca serait une belle opportunité que de produire la suite de Shaq VS, incontestablement.

*Ceci est bien entendu factice. Si la vraie Alexia Laroche-Joubert nous lis, nous serons honorés de réparer notre erreur de jugement en proposant son vrai 5 majeur.

21 août 2010

Le 5 de Guy Roux

Comme il faut bien s’occuper avant la reprise de la saison, nous avons demandé à des personnalités de composer leur 5 idéal. Aujourd’hui, c’est Guy Roux, entraîneur rural économe, qui s’attèle à la tâche :

Oh la NBA ! Aucune place pour un club familial comme j’ai pu en connaître à Auxerre. Tout est fait dans la démesure, il y a de l’argent jeté par les fenêtres. Les joueurs s’hydratent avec du Powerade au lieu de la Cristaline, c’est pour dire. Pour essayer de gâcher le moins possible, j’ai tâché de faire un 5 avec le meilleur ratio qualité/prix possible. Cela reste malgré tout vertigineux :

PG – Rajon Rondo
$55 millions sur 5 ans. Boston a signé ce contrat lorsqu’on avait encore des doutes sur la capacité de Rajon Rondo de jouer sans le Big Three devant lui. Il a prouvé l’an dernier qu’il avait toutes les qualités pour être un top meneur dans cette ligue. Après des PlayOffs 2010 étincelants, nul doute que ce contrat peut paraître sous-estimé. Je salue le nez fin des dirigeants. Ils devraient venir aux champignons avec moi.

SG – Thabo Sefolosha
$13,8 millions sur 4 ans. Il s’est révélé comme étant un défenseur émérite sous le maillot du Thunder, ce qui lui a valu une place dans la 2nd All-NBA Defensive Team. Chien de garde affamé doublé de capacités physiques étonnantes, il peut effectuer un abattage défensif énorme. Parfait pour épuiser le meilleur arrière adverse, mais également pour venir m’aider avec mes cochons.

SF – Shane Battier
$7,3 millions pour la saison prochaine. Homme d’expérience, leader par l’exemple, gros défenseur et tireur adroit. Le type de joueur que toute équipe rêverait d’avoir. Il est un peu cher, mais il rend de si fiers services que je suis prêt à rempiler pour un nouveau jeu vidéo Guy Roux Manager pour payer son salaire.

PF – David West
$15,7 millions sur 2 ans. Qu’on le veuille ou non, David West est un All-Star et même s’il est la seconde option par défaut de son équipe, il peut empiler les double-double. En plus, avec ses sélections aux All-Star Games, il reçoit tout un tas de trucs en cadeaux, comme des maillots ou des vestes, ce qui m’est très utile quand je fais les champs.

C – Andray Blatche
$6,7 millions sur 2 ans. Je sais que normalement, je ne suis pas censé mettre les contrats rookie dans ce classement, vu que beaucoup apparaissent sous-évalué pour peu que le gamin ait un talent NBA-ready dès son arrivée. Néanmoins, nous sommes dans une ligue où la taille compte et où donc le centimètre se paie très cher. De plus, ça me rappelle les meilleures heures de la formations à l’auxerroise. Surtout qu’il risque de voir son temps de jeu (et ses stats) monter en flèche l’an prochain, avec un roster intérieur dégagé spécialement pour lui.

*Ceci est bien entendu factice. Si le vrai Guy Roux nous lis, nous serons honorés de réparer notre erreur de jugement en proposant son vrai 5 majeur.

20 août 2010

Les tickets NBA appliqueront la loi de l’offre et de la demande

Capitalisme : un terme que l’on commence à ne plus trop entendre dans les médias. Il faut dire qu’il a été tellement recasé dans tous les sens depuis LA crise que les journalistes changent de termes. Mais il ne faut pas oublier que jusqu’à preuve du contraire et malgré Arlette Laguiller, c’est toujours lui qui fait les règles du jeu. D’autant plus aux Etats-Unis.

Récemment, les New Orleans Hornets ont annoncé qu’ils auraient toute une gamme de prix pour leurs ventes de place. Tous les matchs ne se valant pas, ils vont essayer d’adapter le prix en fonction de la valeur de la rencontre disputée.

Ce système a été mis en place l’an dernier au Rose Garden, antre des Portland Trail Blazers. Une salle qui n’a d’ailleurs pas désemplie malgré la frustration qu’a pu apporter une saison remplie de blessures.

Un système qui risque de très vite être appliqué à l’ensemble de la ligue, tant la logique économico-sportive est respectée. Le constat est simple : un match contre les Lakers un samedi soir vaut bien plus qu’un match contre les Clippers un mardi soir. Pourtant, les deux billets étaient vendus au même prix.

Un prix que l’on peut estimer sous-évalué pour voir jouer les Lakers, puisque les fans se bousculent au portillon. On pourrait augmenter le prix que la salle serait sold-out de toutes façons. Cela représente un coût d’opportunité (la différence entre ce qui a été fait et ce qui aurait pu être fait au mieux).

En revanche, ce même prix apparait cher payé pour voir déambuler les Clippers. Le genre de match qui vous fait dire « à ce prix-là, non ! ». En baissant le prix, les dirigeants attirent des indécis. Il y a donc plus de chances de faire salle comble. Ce qui n’est pas un luxe, avec des fréquentations en baisse depuis plusieurs années sur l’ensemble de la NBA.

Dans les théories micro-économiques, dans ce cas-là, l’offre est égale à la demande lorsque l’on atteint le prix d’équilibre. Car les dirigeants ne peuvent, à court terme, contrôler ni la demande (ils n’ont que peu de prises sur le calendrier) ni l’offre (ils ne peuvent pas moduler leur salle à l’envie) ; leur seul moyen d’agir sur le mécanisme est d’ajuster le prix.

Considérons la dépense de frais de match pour une salle (électricité, agents de sécurité,…). Cela représente un coût marginal extrêmement faible. Le coût marginal est le coût supporté pour la production d’un élément supplémentaire, ici cela représente la variation de coût en fonction de l’affluence. En clair, la salle est allumée de la même façon qu’il y ait 1 ou 2 spectateurs. Idem, l’on va devoir payer que quelques agents de sécurité en plus si l’on passe d’une affluence de 200.000 à 300.000 personnes, ce qui ramené à 1 individu supplémentaire ne fait pas beaucoup.

Ce qui fait que le coût moyen d’un ticket vendu (et du service implicite qui va avec)diminue proportionnellement à l’augmentation de l’affluence. Si l’affluence triple, les frais de salle par tête seront divisés par trois.

Sachant que se rajoute d’autres sections, comme le snack-bar, pour qui le coût de fonctionnement augmente bien moins vite que l’affluence (par exemple, il y a des chances pour qu’il y ait presque autant d’employés à 200.000 qu’à 300.000 personnes ; prix de gros sur les fournitures,…).

On rajoutera également qu’une salle pleine à craquer donne plus envie de revenir qu’une à peine aux 3 /4remplies. Effet de masse ou pas, on pourrait même argumenter que cela aide les ventes de produits dérivés.

Bref, vous voyez bien que le but est ici d’arriver à chaque match au prix qui fera se vendre toutes les places, ni «plus » ni moins. Car cela correspond au schéma où la salle fait un profit optimal.

Derrière, c’est bon pour tout le monde : aussi bien les joueurs que l’image de la marque NBA ont besoin d’avoir des salles pleines à craquer. Cela aide même les journalistes, car certains fans vont peut-être vouloir acheter le journal local juste pour voir ce qui s’est dit du match qu’ils sont allés voir la veille. Ca alimentera la discussion à la machine à café.

18 août 2010

Pourquoi faut il Tony Parker à New York

En ce moment, le bruit sur lequel tout le monde se penche est celui-là : refuser l’extension de contrat que Denver lui propose serait un moyen pour Carmelo Anthony de se laisser une voie royale jusqu’aux Knicks l’été prochain. Et comme nous l’avons craint dans nos colonnes, la frénésie des rumeurs reprend de nouveau la grosse pomme.

Et l’été 2011 prend la place de l’été 2010 dans les fantasmes les plus fous des fans des Knicks. Outre Carmelo Anthony, il y a quelques grands noms qui seront sur le marché l’an prochain. Dont celui de Tony Parker, présent au Madison Square Garden pas plus tard que le weekend dernier pour le match Team USA – France.

Il était là, mais en vacances et donc a décliné toute interview. A l’inverse de sa chérie, Eva Longoria, qui s’est brièvement prêtée au jeu. Elle n’y ait pas allé par 4 chemins, avec un oui massif et un joli sourire, pour confirmer qu’effectivement, son Tony aime l’idée de venir jouer à la Grosse Pomme.

En plus, on peut penser que c’est une perspective qui la séduit également. Vu que New York, qui plus est quand on est actrice internationalement reconnue, c’est quand même bien plus glamour que le Texas. Leur idylle a souvent nourri des rumeurs comme quoi Tony Parker irait jouer du côté de Los Angeles, avec ce que la proximité d’Hollywood avait de pratique pour leur couple.


De plus, le glamour, ce n’est pas quelque chose auquel Tony P. est insensible. Disons que l’on peut considérer que Tony Parker voulait jouer en NBA avant de vouloir jouer au basket. Il a l’american dream dans le sang et atterrir à New York serait pour lui une sorte d’apothéose, peu importe les liens qu’il peut avoir avec San Antonio.

Un gars qui s’est servi de sa notoriété pour nous refiler ses singles « Balances Toi » et « Premier Love » ne doit pas être insensible aux lumières de la Ville qui ne dort jamais. En plus, il y retrouverait son ami Thierry Henry, qui a récemment signé au club de soccer de NY ; c’est toujours ça d’économisé sur la facture SFR.

Outre la ville New York, ce sont aussi les nouveaux Knicks qui sont taillés pour lui. L’an prochain, il aura 29 ans et pourra passer quelques unes des plus belles années de sa carrière sportive à s’éclater dans le système de Mike D’Antoni. Sous les ordres de ce dernier, il risque de voir son impact statistique décoller; puisque le jeu prôné est idéal pour laisser s’exprimer les talents du meneur frenchy. Nul doute qu’après une saison passé avec Mike D’Antoni, on risque de parler de nouveau de Tony Parker comme faisant partie du débat pour savoir qui est le meilleur meneur de la NBA.

En plus, il pourra jouer dans une équipe compétitive, ou en tous cas qui aura des ambitions pour le court terme. Alors qu’on voit mal San Antonio rentrer sereinement dans l’ère post-Duncan.


Pour le basket français, c’est toujours mieux que son porte-drapeau médiatique soit dans une équipe qui joue les premiers rôles. L’effet est accentué par le fait que les Knicks sont une franchise mythique. Une histoire écrite en lettres d’or dans l’histoire du basket nord-américain.

Tony Parker aux Knicks fera s’intéresser certains jeunes fans à l’histoire de la franchise, parsemée de grands moments ; ce genre de grands moments qui vous font adorer un sport. Car les français vont continuer de suivre Tony Parker, avec peut-être encore plus de force. Il faut bien dire que pour conquérir de nouveaux publics dans notre pays, le style de jeu à la D’Antoni spectaculaire à souhait tranche avec celui de Gregg Popovich. Même si on se veut esthète de la défense, voir les Spurs régulièrement était quand même une sacrée sinécure pour quiconque ne supportait pas particulièrement SAS.

On ne saura de même trop vous le répéter, mais New York est quasiment la capitale du basket. Et qu’un petit français mène les Knicks vers la reconquête, c’est presque tout le basket français qui gagne en crédibilité. En tous cas, ça ne peut pas faire de mal que tout Rucker Park aime ce gamin venu de France.

Tout le monde est donc content de cette éventuelle signature. Par contre, il n’y aura pas d’émission spéciale sur Espn pour fêter ça. Mais sans doute 20 minutes chez Michel Denisot. Dommage que l’interview risque d’être conduite par Mouloud Achour.

16 août 2010

Le 5 de… Récap’ Saison 1

Souvenez-vous l’été dernier. 24 secondes avait convié plusieurs invités prestigieux, afin de chacun concocte un 5 majeur Nba. Tous nous ont livré un regard singulier sur les réalités de la grande ligue nord-américaine. De quoi nous ouvrir encore un peu plus l’esprit.

Avant de commencer une saison 2, qui s’annonce encore plus dingue que la première, l’occasion est trop belle pour ne pas revenir sur les meilleurs moments de l’édition précédente :

Le 5 de...Karl Lagerfeld

Le 5 de...Jean Alesi

Le 5 de...Raymond Poulidor

Le 5 de...Georges Eddy

Le 5 de...Philippe Manoeuvre

Le 5 de...Alain Afflelou

13 août 2010

New Jersey recrute malin

Partir en croisade pour Lebron James et revenir avec Travis Outlaw, ça fait doucement rire. Mais bon, on accorde quand même le bénéfice du doute à la nouvelle équipe dirigeante.

Le dernier mouvement en date a eu lieu cette semaine, dans le deal incluant 4 équipes, que vous commencez à bien cerner. New Jersey se sépare de Courney Lee pour accueillir Troy Murphy. Là encore, pas de quoi se payer un affichage géant pour narguer les dirigeants des Knicks. Mais Troy Murphy apparaît, avec le recul, comme une pierre solide dans un édifice pas si ridicule que cela.

Courtney Lee fait place nette
Tout d’abord, je ne peux pas m’empêcher de rappeler qu’Anthony Morrow est un de mes jeunes chouchous et que je prédisais dès début juin que l’équipe qui mettra la main dessus aura fait une belle affaire. La première constatation est qu’avec les minutes de Courtney Lee en moins, cela donne encore plus d’opportunités pour Anthony Morrow de se montrer. Et plus on verra Anthony Morrow, mieux l’équipe de New Jersey risque de se porter.

L’ancien rookie du Magic présentait quelques qualités en défense. Ca sera à Quinton Ross de faire parler son jeu pour ralentir les arrières adverses. Ce dernier attaque sa 6eme saison dans la ligue et pourra donc faire valoir une certaine expérience ; il pourrait donc se montrer plus efficace sur toute la durée de la saison. Couplé au fait qu’Avery Johnson risque de mettre en place une défense plus collective dans le style de ce qu’il a fait aux Mavericks.



En laissant partir Courtney Lee, New Jersey laisse partir un joueur qui a montré de criantes limites en attaque. Ce qui avait pour effet de paralyser les rares efforts offensifs de l’équipe. Ce qui passait dans une attaque aussi rodée que celle du Magic drivé par un Hedo Turkoglu en état de grâce aurait eu bien plus de mal à convaincre dans le neo-système d’Avery Johnson.

Divins pick&roll
Avery Johnson qui retrouve Devin Harris, son meneur de jeu à l’époque de Dallas. Du fait qu’ils se connaissent bien, Devin Harris devrait être le point de départ de la stratégie d’Avery Johnson. Pas que les deux hommes soient copains comme cochons, on aurait presque pu penser que c’est l’inverse ; mais ils se rendent bien compte que cette nouvelle association est leur meilleure chance actuellement de retrouver les sommets.

Attendons-nous donc à voir Devin Harris à la baguette de nombreux pick&roll. Avec Brook Lopez pour attendre les décalages à l’intérieur. Et donc Troy Murphy qui reste une menace extérieure très solide ; il permettra d’écarter les défenses pour ses deux coéquipiers. On devine très bien que l’attaque des Nets l’an prochain sera certes basique mais assez léchée.

Solution à court terme
A 30 ans, Troy Murphy n’est pas vraiment de la même génération que les autres piliers de la franchise. Il permettra de fluidifier l’attaque et apportera sa présence au rebond défensif dès l’année prochaine, avec en perspective une saison honorable de New Jersey, pour repartir du bon pied après une saison horrible.



Il sera poste 4 titulaire. Ce qui permettra de ne pas mettre sur le feu d’emblée le rookie Derrick Favors. Ce dernier aura une place de choix dès les premières rotations, ce qui aura pour effet de l’acclimater en douceur. Car il ne faut pas oublier que derrière des qualités de basketteurs indéniables, Derrick Favors s’appuie sur une sacrée densité physique. Des qualités athlétiques qui faisaient d’elle-même la différence au niveau universitaire, mais qui n’arriveront pas à lui conférer un avantage dans la grande ligue, où les gros bestiaux sont légions.

Et dès que le rookie sera paré, il pourra réclamer son poste de titulaire et le gros volume de jeu qui va avec. En effet, Troy Murphy est dans sa dernière année de contrat. Ce qui signifie que les dirigeants auront toute l’amplitude possible pour s’adapter en fonction de la cohésion du roster.

On peut même imaginer un échange avant février prochain. Car Troy Murphy possède un profil très intéressant pour beaucoup de prétendants au titre. Et avec un contrat qui s’arrête juste avant le nouveau CBA ? Banco. Le téléphone pourrait bien sonner dans le New Jersey.

Bref, l’arrivée de Troy Murphy est un mouvement qui améliore les perspectives à court terme avec l’assurance de meilleurs résultats, à long terme avec la possibilité de développer des jeunes dans de bonnes conditions ; le tout en gardant en forte flexibilité au niveau contractuel. Sans doute que NJN est le gagnant de ce deal à 4.

Indiana s’est jeté sur l’occasion

Dans le blockbuster deal du moment, beaucoup s’accordent à dire que tout le monde y a trouvé son compte. Mais beaucoup conviennent également que l’équipe qui y a plus gagné que les autres, c’est Indiana. Regardons cela de plus près.

Darren Collison et James Posey débarquent à Indiana, en échange de Troy Murphy. Ca bouge donc du côté d’Indianapolis, alors qu’on les trouve moribonds depuis quelques temps. Un deal qui vient remettre du baume au cœur des fans de la franchise et qui leur donne une bonne raison d’attendre la reprise de la saison avec une certaine impatience.

Un MIP et puis rien
Il faut dire que depuis grosso modo le Palace Brawl, les supporters des Pacers n’avaient pas grand-chose de fameux à se mettre sous la dent. Cela va même faire 4 ans qu’Indiana a disparu de la course aux PlayOffs. La seule lueur était le titre de MIP en 2009 pour Danny Granger, voué à être le futur franchise player de l’équipe.

Dans ces circonstances pas bien fugaces, Indiana n’a pas réussit à susciter d’étincelles ; surtout pas via les mercatos, dans lesquels les dirigeants ont été plutôt attentistes. Malgré les tentatives du coach Jim O’Brien de jouer up-tempo, peu sont les gens qui se sont intéressés aux Pacers ces derniers temps.

Darren Collison pour les mener vers la lumière
Et voilà que débarque Darren Collison. On vous en a déjà parlé dans l’article précédent, le bougre a su se faire un nom en remplaçant Chris Paul lors de la blessure de ce dernier et en enquillant les statistiques aguicheuses.



Il s’avère que son style pourrait coller parfaitement avec le jeu prôné par son nouvel entraîneur. Très vif, il risque d’apporter du pep’s à l’attaque des Pacers. Il sait mettre à profit sa vivacité pour distribuer le jeu. On peut donc penser qu’il saura mettre dans le rythme Danny Granger, qui s’appuie prioritaire sur son jump shoot mi-distance.

Darren Collison apparaît donc comme ayant les atouts pour driver et redonner des couleurs à l’attaque des Pacers. Il lui reste néanmoins à confirmer les bonnes dispositions entrevues l’an passé. Mais il ne faut pas oublier non plus qu’à son arrivée, TJ Ford sortait également d’une saison plutôt honorable.

Un vide s’est crée dans la raquette
Car pour faire en sorte que ce deal se concrétise, Indiana a lâché Troy Murphy. Cette machine a double-doubles était le métronome d’une raquette des Pacers pas forcement super imposante d’emblée. Alors sans lui…

La franchise mise alors beaucoup sur Roy Hibbert pour assurer la présence sous les panneaux. Certes il a sorti quelques prestations massives la saison dernière. Mais l’on peut se demander si à 23 ans, le joueur n’est pas encore un peu trop tendre. En tout cas, il devra impérativement franchir un palier cette saison pour ne pas que la raquette des Pacers soit la plus légère de la ligue. Et c’est peu dire que c’est une tare, surtout en Nba.



Un embouteillage à l’aile
En revanche, Indiana possède une sacrée collection d’ailiers dans son roster. James Posey donc, mais aussi Dahntay Jones, Paul Georges, Mike Dunleavy Jr, Brandon Rush comme principaux suspects. Allez déjà établir une hiérarchie là-dedans, au milieu de tous ces joueurs qu’on pourrait qualifier de « un peu au-dessus de la moyenne ».

Ces joueurs ont des qualités à faire valoir. Mais ils sont aussi loin d’être complets (ou même complémentaires). Et ils n’ont tout simplement pas prouvé une haute valeur sur les dernières saisons.

Restes à voir comment cela va se goupiller. Pas sûr que cela puisse être un succès dans un style débridé. On pourrait voir quelque chose à mi-chemin entre du jeu en transition et du jeu placé écarté.


Ne nous attendons donc pas à un coup de baguette de magique. Indiana s’est empressé de saisir une opportunité. Il est vrai qu’un tandem Darren Collison – Danny Granger est un backcourt des plus sympathiques. Mais l’avenir des Pacers tient à trop de «si » (développement de Roy Hibbert, rotation à l’aile,…) pour que l’on puisse vraiment certifié ce deal comme étant gagnant pour les Pacers. Au moins, il aura le mérite de nous faire nous pencher sur le cas d’Indiana par curiosité au cours de la saison prochaine. Ce qui était loin d’être acquis il y a de cela une semaine. C’est toujours ça de pris.

12 août 2010

Les Hornets tradent dans la précipitation ?

Chris Paul a fait savoir ses envies d’ailleurs. Alerte rouge du côté de la direction des Hornets qui a réalisé qu’elle devait tout mettre en œuvre pour contenter son All-Star avant qu’il ne se fasse la malle via la free agency de 2012.

Hier, 3 joueurs sont partis et New Orleans en a récupéré 2 nouveaux. Trevor Ariza se pointe en échange Darren Collison et James Posey dans un deal à 4 équipes. De même Julien Wright est allé se faire voir à Toronto en échange de Marco Belinelli. Analysons tout ça :

La sensation Darren Collison s'envole
Tout d’abord, commençons par ce meneur rookie. Darren Collison s’est révélé lors de la blessure de Chris Paul l’an passé. On a pu voir qu’il a réussit à remplacer son capitaine haut la main, mettant en valeur sa vivacité et sa capacité à distribuer le jeu.

Alors certes, le garçon a jouit de circonstances favorables. Comme le fait qu’il n’avait aucune pression, dans une équipe des Hornets qui semblait avoir déjà lâché prise dans le course aux PlayOffs avant même que CP3 ne se blesse. Darren Collison devait confirmer pour prouver qu’il est bien le formidable meneur que beaucoup voient en lui.

Il sera attendu au tournant, dans un contexte où on lui passera bien moins de choses. Mais il n’empêche qu’il dispose d’un profil assez séduisant et recherché. Il est jeune, a du potentiel et risque d’être sous-payé pendant les quelques années qui lui restent sur son contrat rookie. Autrement dit, Darren Collison était une formidable monnaie d’échange.

On peut s’étonner que les Hornets n’aient pas attendu plus longtemps pour faire monter les enchères. Alors certes, ils se débarrassent du boulet qu’était le gros contrat de James Posey en package. Mais on peut s’étonner qu’un joueur avec une côte aussi brûlante ait été échangé contre Trevor Ariza, dont la côte, elle, tire un peu la gueule.



Le retour de Trevor Ariza sur le devant de la scène ?
Ne nous méprenons pas néanmoins. Trevor Ariza retrouve un environnement déjà plus proche de celui qu’il a connu à LAL et qui lui a permis d’exploser. Les responsabilités offensives qui lui seront confiés seront moindres, pour le plus grand bien de son efficacité. Tout d’abord, il sera un binôme de choix pour accompagner Chris Paul sur jeu rapide. Ensuite, sur jeu placé, il pourra profiter du fait que CP3 tricotera un maximum pour focaliser les défenses ; puis la balle pourra ressortir sur un Ariza sagement posté dans le corner, qui aura tout le loisir de dégainer de loin ou de prendre à contre-pied la défense pour une pénétration directe vers le cercle.

De plus, dans une défense qu’on imagine moins collective que celle proposée par les Rockets, il saura mettre en valeur ses qualités de défenseur sur l’homme. On risque de le voir à l’œuvre chaque soir sur le meilleur extérieur adverse et il devrait bien vite se rappeler à notre bon souvenir dans ce registre.

Cerise sur le gâteau, il a déjà connu l’ivresse du titre il y a 14 mois et peut donc se targuer d’une certaine expérience des grands moments. Bref, Trevor Ariza est tout ce que James Posey aurait du être au moment de son arrivée dans la franchise. Sans oublier qu’il n’a que 25 ans.

New Orleans tient le poste 3 solide qui leur manquait depuis tant d’années. Avec un rôle peut-être plus cloisonné que ce qu’il a connu la saison passé, il devrait arriver à se concentrer de nouveau sur ces points forts et retrouver des sensations proches de ce qu’il a pu faire à LA, avec quelques responsabilités en plus. Il sera dans un registre de lieutenant que tout franchise player apprécie.

Marco Bellineli pour booster les stats de CP3
L’autre échange mis sur pied par la franchise scelle le départ de Julian Wright, qui n’a jamais su trouver sa place et a demandé publiquement à changer d’air, en espérant qu’un changement de paysage allait être le déclic. Manque de pot, il atterrit à Toronto.



Les Raptors avaient dans leurs rangs le même genre de joueur qui patinait dans le contexte dans lequel il était. Là aussi, il espère que le changement de décor lui sera révélateur. Là, il s’agit de Marco Bellineli, connu pour son adresse longue-distance.

L’italien s’est fait en NBA une spécialité de tirer en catch&shoot derrière l’arc. En jouant aux côtés du feu follet Chris Paul, il aura sans doute l’occasion de mettre à profit son sens du placement pour que CP3 puisse le décaler.

Avec une menace extérieure un peu plus vive, comme celle-ci, l’étau défensif risque de se refermer moins énergiquement sur chaque tentative de Chris Paul. Comme on suppose qu’il aimera toujours autant porter le ballon, c’est une option qui pourrait le libérer quelque peu.

Empire state of mind
Les mouvements réalisés par la direction des Hornets sont plutôt pertinents. Ils devraient permettre de contenter d’avantage Chris Paul, puisque l’équipe a subi quelques retouches pour qu’elle soit plus à son image. On peut s’attendre à une saison canon du meneur des Hornets, surtout qu’il doit ronger son frein après une saison galère.

Néanmoins, l’ampleur de ces trade est bien trop limité pour couper court toute velléité de départ de la star locale. En effet, en ce séparant de Darren Collison et en étant à ce point pieds et poings liés par quelques contrats massifs (cf Emeka Okafor), les Hornets ont quasiment entravé toute possibilité d’autres changements majeurs dans le roster. Et l’on peut craindre que les modifications réalisées jusque maintenant soient trop tièdes pour empêcher Chris Paul de penser à des lendemains qui chantent… ailleurs.

11 août 2010

Le Thunder, nouveau chouchou du public

Il y a 2 ans, Oklahoma City faisait rire le petit monde du basket. La fin de saison 2008-2009 a montré cependant quelques signes encourageants, incitant les dirigeants à poursuivre le développement de leur jeune noyau dur. Un groupe qui va s’éclater la saison d’après, suscitant l’engouement de tous les analystes NBA.

Le grand public a pris connaissance du potentiel de ces jeunes Thunders lors des derniers PlayOffs, où ces jeunes loups ont proposé une vaillante résistance face aux médiatiques tenants du titre. C’est bel et bien ancré : OKC est L’équipe qui a le vent en poupe en ce moment en NBA.

Ca commence bien entendu avec Kevin Durant. Après quelques mois à piocher, le garçon s’épanouit en NBA. Au point d’avoir été l’an passé le meilleur marqueur de la saison. Jamais quelqu’un d’aussi jeune n’avait décroché cette distinction. Ce qui en fait un athlète éminemment médiatique, comme en témoigne sa signature avec Nike. Ou encore qu’il sera en couverture du prochain NBA Elite (anciennement NBA Live), alors que le concurrent historique NBA 2K a opté pour Michael Jordan.

Malgré cela, Kevin Durant dégage l’image d’un jeune homme simple, qui aime juste passionnément le jeu. Cela fait évidemment contraste avec le pataquès médiatique (cf : Biggest Three, Shaquille O’Neal,…) et on peut lui trouver un côté authentique assez rafraichissant. Il n’y a qu’à voir la tronche de son compte Tweeter.



Avec ses airs de jeune homme sympa, limite gendre idéal, Kevin Durant a une belle côte de sympathie. Le jeune homme poli de la campagne, qui bosse dur ; face aux surdoués machiavéliques de South Beach. Ca sonne très hollywoodien. Rajoutez à cela que Kevin Durant sera LA star de Team USA cet été. En effet, il s’est mis à disposition de l’équipe nationale ; là encore, pendant que les autres vaquent à des occupations peut-être moins nobles.

D’ailleurs, les bookmakers ne s’y trompent pas. Même si les côtes varient quelques peu, les «spécialistes » donnent majoritairement Kevin Durant favoris dans la course au titre de MVP pour la saison 2010-2011.

Bien évidemment, il n’est pas seul. Il est entouré de joueurs explosifs de talent. Comme Russell Westbrook ou Jeff Green, d’ailleurs eux aussi de la partie pour Team USA cet été. Leur association donne un jeu dynamique et plutôt bien léché. Et comme ils sont jeunes, ils n’hésitent pas à lâcher les chevaux. On se rappelle qu’ils avaient vraiment mis dans le rouge physiquement les Lakers lors des PO.



Un jeu particulièrement attrayant et efficace, donc. Banco. Cela se traduit par 24 apparitions sur les chaines nationales de télévision nord-américaines. C’est autant que Denver, Phoenix, Dallas ou San Antonio. Ca vous place le niveau. OKC est une valeur sûre au niveau des audiences. La tendance risque de se confirmer si l’équipe continue d’évoluer et de se retrouver en bagarre pour le Top 4 de l’Ouest, comme le prédisent certains.

La saison 2010-2011 risque de démarrer avec le Thunder dans les petits papiers de pas mal de monde. Il est vrai qu’on est assez impatients de retrouver les coqueluches de la NBA dans leurs œuvres. Mais attention néanmoins. A cause des blessures, les Blazers n’ont pas pu confirmer l’an dernier et ont vu leur côte de popularité baisser quelque peu. D’ailleurs, je sens bien Portland reprendre le titre honorifique de Next Big Thing en NBA à la faveur d’une saison régulière canon. Mais c’est une autre histoire. Pour l’instant, le roi du bal, c’est OKC.