23 septembre 2010

Le 5 de Bernard Lavilliers

Comme il faut bien s’occuper avant la reprise de la saison, nous avons demandé à des personnalités de composer leur 5 idéal. Aujourd’hui, c’est Bernard Lavilliers, chanteur baroudeur, qui s’attèle à la tâche :

La vie est un long voyage. Des favelas de Rio de Janero aux ghettos de Beyrouth, on m’appelle avec respect « le chanteur blanc ». Il faut bien avouer que j’ai de nombreuses heures de vols derrière moi, à parcourir le monde, pour y puiser la quintessence des cultures et en écrire des chansons. Pour moi, l’Homme se caractérise par le mouvement. Ce n’est donc que justice que de saluer dans ce billet quelques uns des plus grands baroudeurs que la NBA ait connue. On the road again...

PG – Mack Calvin
Les Lakers, les Spurs, les Nuggets, le Jazz et les Cavaliers : belle carte de visite. Mais à cela, il faut ajouter pas moins de 5 équipes ABA. L’ABA, une ligue dans laquelle il a été 5 fois All-Star. Un impact majeur pour ce grand voyageur, à tel point qu’il a figuré dans la ABA All-Time Team.

SG – Damon Jones
L’adresse longue distance est assez prisée en NBA, pour pouvoir libérer de l’espace dans la raquette pour que les colosses intérieurs puissent se livrer bataille impunément. Ce n’est pas un hasard si 2004-2005 fut, de loin, sa meilleure saison statistique puisqu’alors aux côtés d’un certain Shaquille O’Neal encore au sommet de sa forme. D’ailleurs, cela a tapé dans l’œil de Cleveland avec qui, pour la première fois de sa carrière, il a fait plus d’une saison avec une seule et même franchise. Mais l’appel du voyage a été trop fort : il a récemment joué pour les très exotiques Piratas de Quebradillas pour le compte du championnat du Porto Rico.

SF – Jim Jackson
Le recordman de la bougeotte : 12 équipes en 14 saisons. Un record qui a eu du mal à se dessiner puisqu’il a passé les 5 premières années de sa carrière pro à s’encroûter à Dallas. Mais après, il a su se constituer la collection de maillots la plus impressionnante de la NBA : des Nets aux Lakers, en passant par les 76ers, les Blazers ou encore les Kings, Jim Jackson a usé ses godasses sur les routes du succès.

PF – Tony Massenburg
Un grand voyageur, qui n’a pas su trouver là où il serait considéré à sa juste valeur. En effet, sa carrière professionnelle a été marqué par 2 passages en Europe (Italie puis Espagne) après sa draft. En 1991, c’était la Reggiana et en 1994 ce fut le FC Barcelone avec lequel il a remporté quelques trophées dont la coupe du roi. C’est également 12 franchises NBA. Cela a commencé par les Spurs et comme un symbole, pour boucler la boucle, ça a finit par les Spurs. Mais entre temps, il a eu notamment Boston, Toronto, Vancouver, Houston ou Utah.

C – Moses Malone
Un formidable pied-de-nez à tous ceux qui croient que changer souvent de franchise est un signe d’indésirabilité. Ce Hall-of-Famer incontestable a joué pour 9 franchises, que cela soit en ABA ou en NBA. Bien sûr, le fait d’avoir une longévité de carrière de 20 ans a aidé pour avoir l’opportunité de voir du pays. Mais il n’empêche que le grand Moses a été MVP sous deux tuniques différentes : celle des Rockets et celle des 76ers. D’ailleurs, avec Philly, il a connu l’ivresse d’un premier titre, après lequel il avait couru avec ses 4 précédentes équipes.

*Ceci est bien entendu factice. Si le vrai Bernard Lavilliers (ou un responsable du Guide du Routard) nous lis, nous serons honorés de réparer notre erreur de jugement en proposant son vrai 5 majeur.

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