29 septembre 2010

Sans Don Nelson, les Warriors vont-ils se structurer ?

La saison arrive à grand pas ! Cet exercice 2010-2011 est particulièrement attendu, compte tenu de la redistribution des forces en présence lors d’un été totalement fou. Il est donc normal de se poser de nombreuses questions. Dans notre série de previews, retrouvez des pistes pour y répondre.

On le sentait venir depuis quelques temps : Don Nelson n’est plus à la tête de Warriors à la dérive. Un départ qui peut faire office de soulagement pour les fans, mais son successeur peut-il redresser la barre cette saison ?

On en avait parlé l’an passé, pour célébrer le record de victoires de Donnie. Nous n’avions pas manqué de saluer ce grand coach novateur, sans omettre de souligner un manque flagrant d’implication sur ses derniers mois à Golden State.



Usé voire désabusé, Don Nelson n’y était plus. Son départ est un premier pas pour envisager des lendemains plus glorieux du côté de la baie de San Fransisco. Mais le chantier à venir n’est pas mince pour Keith Smart ex-assistant coach.

Car il hérite d’un roster franchement pas facile à manier. Tout d’abord, touchons un mot rapide sur le banc qui s’annonce très léger. Autant on peut y trouver quelques bons role players, autant l’on ne saurait nommer personne pour être 6eme ou 7eme homme. Les remplaçants sont trop dans un registre unidimensionnel pour pouvoir assurer une vraie rotation.

Le 5 majeur accueille quelques beaux spécimens : Stephen Curry, Monta Ellis, Andris Biendris et David Lee fraîchement débarqué d’un New York où le passé récent n’a pas été plus glorieux. Leur jeu, sur le papier, peut apparaître assez complémentaire.



Reste à voir néanmoins comment la hiérarchie va se faire. Car l’on ne va pas passer de la cacophonie à une symphonie par simple décision du coach. Il va falloir que ces joueurs s’habituent à jouer dans un schéma plus structuré. Ce qui implique par exemple d’avantage de concessions que dans un mode hourra-basket : des choses comme poser un écran, faire une entry pass,…

Et aucun de ces tauliers n’a montré qu’il était capable de s’y astreindre pendant plus de 30mins. Les départs de nombreux « glue guys » comme Anthony Randolf, Ronny Turiaf ou CJ Watson pourrait bien se faire sentir dans l’alchimie sur le terrain.



Mais la grosse inconnue est bien entendu la défense. A part la recrue Dorell Wright qui pourrait bien démarrer à l’aile tant le poste est décimé du côté des Warriors, on ne voit véritablement qu’Andris Biendris avoir une légitimité en défense. Les autres membres du roster sont assez peu connu pour leurs qualités de stoppers.

Certes avec un nouveau coach peut venir une nouvelle mentalité. Mais il n’empêche que les principaux joueurs des Warriors n’ont tout simplement pas les qualités pour être de bons défenseurs. Ne serait-ce que sur le plan athlétique où Stephen Curry apparaît un brin rachitique ou David Lee battu en taille et en densité physique sous les panneaux.

En conclusion, la composition-même du roster de Golden State nous ferait dire que l’équipe ne peut pas réellement se structurer.

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