18 août 2010

Pourquoi faut il Tony Parker à New York

En ce moment, le bruit sur lequel tout le monde se penche est celui-là : refuser l’extension de contrat que Denver lui propose serait un moyen pour Carmelo Anthony de se laisser une voie royale jusqu’aux Knicks l’été prochain. Et comme nous l’avons craint dans nos colonnes, la frénésie des rumeurs reprend de nouveau la grosse pomme.

Et l’été 2011 prend la place de l’été 2010 dans les fantasmes les plus fous des fans des Knicks. Outre Carmelo Anthony, il y a quelques grands noms qui seront sur le marché l’an prochain. Dont celui de Tony Parker, présent au Madison Square Garden pas plus tard que le weekend dernier pour le match Team USA – France.

Il était là, mais en vacances et donc a décliné toute interview. A l’inverse de sa chérie, Eva Longoria, qui s’est brièvement prêtée au jeu. Elle n’y ait pas allé par 4 chemins, avec un oui massif et un joli sourire, pour confirmer qu’effectivement, son Tony aime l’idée de venir jouer à la Grosse Pomme.

En plus, on peut penser que c’est une perspective qui la séduit également. Vu que New York, qui plus est quand on est actrice internationalement reconnue, c’est quand même bien plus glamour que le Texas. Leur idylle a souvent nourri des rumeurs comme quoi Tony Parker irait jouer du côté de Los Angeles, avec ce que la proximité d’Hollywood avait de pratique pour leur couple.


De plus, le glamour, ce n’est pas quelque chose auquel Tony P. est insensible. Disons que l’on peut considérer que Tony Parker voulait jouer en NBA avant de vouloir jouer au basket. Il a l’american dream dans le sang et atterrir à New York serait pour lui une sorte d’apothéose, peu importe les liens qu’il peut avoir avec San Antonio.

Un gars qui s’est servi de sa notoriété pour nous refiler ses singles « Balances Toi » et « Premier Love » ne doit pas être insensible aux lumières de la Ville qui ne dort jamais. En plus, il y retrouverait son ami Thierry Henry, qui a récemment signé au club de soccer de NY ; c’est toujours ça d’économisé sur la facture SFR.

Outre la ville New York, ce sont aussi les nouveaux Knicks qui sont taillés pour lui. L’an prochain, il aura 29 ans et pourra passer quelques unes des plus belles années de sa carrière sportive à s’éclater dans le système de Mike D’Antoni. Sous les ordres de ce dernier, il risque de voir son impact statistique décoller; puisque le jeu prôné est idéal pour laisser s’exprimer les talents du meneur frenchy. Nul doute qu’après une saison passé avec Mike D’Antoni, on risque de parler de nouveau de Tony Parker comme faisant partie du débat pour savoir qui est le meilleur meneur de la NBA.

En plus, il pourra jouer dans une équipe compétitive, ou en tous cas qui aura des ambitions pour le court terme. Alors qu’on voit mal San Antonio rentrer sereinement dans l’ère post-Duncan.


Pour le basket français, c’est toujours mieux que son porte-drapeau médiatique soit dans une équipe qui joue les premiers rôles. L’effet est accentué par le fait que les Knicks sont une franchise mythique. Une histoire écrite en lettres d’or dans l’histoire du basket nord-américain.

Tony Parker aux Knicks fera s’intéresser certains jeunes fans à l’histoire de la franchise, parsemée de grands moments ; ce genre de grands moments qui vous font adorer un sport. Car les français vont continuer de suivre Tony Parker, avec peut-être encore plus de force. Il faut bien dire que pour conquérir de nouveaux publics dans notre pays, le style de jeu à la D’Antoni spectaculaire à souhait tranche avec celui de Gregg Popovich. Même si on se veut esthète de la défense, voir les Spurs régulièrement était quand même une sacrée sinécure pour quiconque ne supportait pas particulièrement SAS.

On ne saura de même trop vous le répéter, mais New York est quasiment la capitale du basket. Et qu’un petit français mène les Knicks vers la reconquête, c’est presque tout le basket français qui gagne en crédibilité. En tous cas, ça ne peut pas faire de mal que tout Rucker Park aime ce gamin venu de France.

Tout le monde est donc content de cette éventuelle signature. Par contre, il n’y aura pas d’émission spéciale sur Espn pour fêter ça. Mais sans doute 20 minutes chez Michel Denisot. Dommage que l’interview risque d’être conduite par Mouloud Achour.

1 commentaire:

  1. Pourquoi faut-il Tony à San Antonio?
    Déjà l'année dernière on annonçait les spurs comme une équipe de vieux briscards qui ne valaient plus rien.
    Malgré la longue blessure de Gino, les blessures de Tony et le faible rendement de Jefferson, les spurs ont sorti les n.2 de la conf ouest au premier tour. Après, ils sont tombés sur une équipe en état de grâce sur 3 matches en ce qui concerne l'adresse!
    Duncan est vieux et fait sa dernière saison. Cela laissera TP aux commandes de la maison!

    Et dernier point, le plus important, j'habite au Texas et je veux continuer d'aller supporter une équipe compétitive!

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