1 août 2009

Le 5 de Jean Alesi

Comme il faut bien s’occuper pendant cette période estivale, nous avons demandé à des personnalités de composer leur 5 idéal. Aujourd’hui, c’est Jean Alesi, pilote de Formule 1 en ligne droite, qui s’attèle à la tâche :



Je dois vous l’avouer, je n’ai jamais été un grand amateur de basket-ball. Beaucoup trop de temps morts. Je suis même partisan de réduire l’horloge des 24 secondes à 7. Mais les rédacteurs de ce blog me font signe que ça les dérangerait de devoir déjà changer le logo. J'ai donc du visionner de longues heures de sport à vitesse modérée; c'est alors que quelques éclairs ont surgis comme des balles. Certains diront qu’ils confondent vitesse et précipitation. Au diable les pseudo-analystes bien vissés dans leurs chaises de ministres, ce qui est beau dans le sport, c’est d’aller « à fond, à fond, à fond ».




PG – TJ Ford

Déjà, il a un nom de voiture. Ca me parle beaucoup plus que tous les autres sobriquets américains. Il court partout et se faufile à travers les défenses, quitte à passer sous les grandes échasses des adversaires. On dirait que c’est une voiture radiocommandée pilotée par un gamin du premier rang. Forcément, des fois le dit gamin doit être bousculé par ses voisins amateurs de bière et Ford fonce dans le décor…



SG – Leandro Barbosa

Quand on le voit courir, on a l’impression que sa pédale d’accélérateur est coincée pied au plancher. Son corps a même parfois du mal à le suivre, ce qui lui donne une démarche assez décousue. La dégaine de Vil Coyote avec la vitesse du Bip Bip.




SF – Quentin Richardson

Un shooteur comme je les aime. Il tire à l’instinct. Et son instinct est perpétuellement à l’affut. C’est bien simple, il voit le ballon arriver vers lui qu’il arme déjà son tir. Il ne se pose aucune question ni ne considère d’autres options : pas le temps pour ça. La vitesse à laquelle il a enchaîné les équipes lors du mercato estival témoigne également de sa rapidité hors du commun.



PF – Ronny Turiaf

On le repère déjà derrière une serviette remuée : pour être toujours à fond dans toutes circonstances, il n’hésite pas à s’époumoner sur le banc. Les grands soirs, il fait la danse de la victoire pour n’importe quel panier marqué, même les plus anecdotiques ou banals. Sur le parquet, il s’agite également beaucoup ; bien qu’il soit plus à son aise dans un positionnement derrière la ligne de touche.



P – Andris Biedrins

Un grand qui court beaucoup. Je n’aime pas trop les pivots en basket : sous prétexte qu’ils sont les plus costauds de la troupe, ils se permettent de ne pas courir à fond pour aller d’une moitié de terrain à une autre. Et l’excuse du « ils ont plus de chemin à parcourir » n’est pas pertinente. Il fait tout pour gagner les quelques millièmes qui font la différence pour la pôle, même la coupe aérodynamique. Un fou de la vitesse, j’aime.



*Ceci est bien entendu factice. Si le vrai Jean Alesi nous lis, nous serons honorés de réparer notre erreur de jugement en proposant son vrai 5 majeur.

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