13 mars 2010

NBA Jam s’enflamme en vidéo !

Une licence mythique revient sur nos consoles de jeux : NBA Jam ! Un jeu boosté à la nitroglycérine pour un rythmé décoiffant. Loin des simulations, la devise de la série a toujours été de placer le fun au premier plan.

Des dunks de folie, des coups bas, des contres saignants, des tirs acrobatiques,…Nba Jam a toujours fait dans l’excès, a défié les lois de la nature et du bon sens, et l’assume parfaitement. Une véritable tempête s’est abattue dans les salles d’arcade au début des années 1990. Cette mouture 2010 espère bien raviver la flamme. En route pour une petite preview.

Les faits remontent à près de 20 ans, à l’époque où l’on glissait encore des pièces de 10FF dans les bornes d’arcade. Ou alors aux plus belles heures de la SuperNintendo et de la MegaDrive. C’est dire si ce titre a un fort impact nostalgique et saura faire frémir les plus old-school d’entre nous. NBA Jam a été un vrai phénomène de la première moitié des 90’s et il ne faut pas avoir peur de dire qu’il a contribué à la démocratisation de cette ligue au-delà des terres nord-américaines.


Force est de constater qu’après ces débuts dorés, la licence n’a pas su tirer son épingle du jeu. Des titres comme NBA Jam 98 ou NBA Jam 2004 n’ont pas réussi à retrouver la formule gagnante et notre mémoire sélective les a facilement laissés de côté. La franchise a hiberné après l’échec de l’opus 2004 et voilà qu’une nouvelle mouture essaie de faire recracher des flammes à ce volcan que l’on croyait éteint.

EA a décidé de jouer sur la corde sensible des aficionados en assumant totalement son côté old-school. Tout d’abord par l’esthétisme. Avec sa vue 2d, ses gros personnages et ses couleurs appuyées, NBA Jam 2010 pourrait presque faire peur aux novices. Mais il faut noter que le jeu reste plutôt joli, avec des effets de profondeur et un travail sur les personnages –entre la 3d et le cell-shading (effet cartoon)- pour un rendu plus que correct.

Evidemment, ça rend très mal en photo, mais l’impression est toute autre une fois en action. D’ailleurs, il faut noter que les animations, pour les peu que l’on a pu voir, sont très détaillées et colle parfaitement à l’esprit du jeu. On est purement dans un trip revival ; à la limite du pop-art avec l’incrustation de la tête du joueur, à noter d’ailleurs que le célèbre mode big head sera bien entendu de la partie. Cerise sur le gâteau, chaque action sera ponctuée par les commentaires bien burnés de Tim Kitzrow, déjà présent dans l’original.

L’esthétisme particulier servira comme un écrémage et nul doute que ceux qui seront à même de pouvoir apprécier le gameplay de NBA Jam s’immisceront sans problèmes dans ce style. Car les ingrédients du jeu original seront bien évidemment bien présents. On commencera par les dunks de folie qui défient les lois de la gravité. On citera pêle-mêle : une détente spectaculaire qui permettra à vos joueurs de sauter plus haut que l’écran ou de prendre appui sur la ligne à 3pts pour préparer son smash, un hang time qui arrêtera quasiment le temps une fois que vous êtes en l’air pour avoir tout le loisir d’enchainer les facéties en haute altitude, une puissance hors du commun qui fera vibrer les panneaux de bonheur (à moins que vous ne les birisiez…), ect… On ose espérer que la variété sera au rendez-vous, mais comme l’on sait pertinemment qu’il s’agit là de la griffe de la série, Electronic Arts a dû sévèrement plancher dessus.


De même, les dribbles spectaculaires seront encouragés, avec une panoplie de ankle breakers des familles. Bref, un style assez street. Et pour une plus grande visibilité de l’action, les matchs se feront à 2vs2 ou 3vs3. Ce qui laisse de la place pour s’exprimer et rend encore plus intense les duels. Dans de telles circonstances, vous vous doutez bien que les contre-attaque ravageuses peuvent devenir légions. Chaque combinaison aura donc ses forces et ses faiblesses à maîtriser avant de pouvoir prétendre à développer un style victorieux. Pour ne pas déséquilibrer trop les choses, même si des différences de caractéristiques existeront entre les joueurs de votre escouade, leur amplitude sera amoindrie de fait qu’un gros pivot pourra occasionnellement défendre sur un arrière ou un meneur pourra s’essayer au contre sur un grand gabarit.

On aura toujours l’occasion de prendre feu. Littéralement. En effet, après plusieurs paniers consécutifs, votre joueur gagnera confiance et aura la main chaude. Des flammes jailliront de vos mains lors du tir et vous pourrez marquer des tirs absolument incroyables. Vous serez in the zone et aurez l’impression de jeter un caillou dans un océan ; jusqu’à ce qu’un adversaire réussisse une belle défense et vienne enrailler cette belle mécanique.

Vous commencez à sentir le potentiel hautement jubilatoire du jeu. Mais pour que cela soit vraiment marrant, il faut bien qu’il y ait du répondant derrière. Et la défense est tout un art. Bien entendu, oubliez la bonne vieille zone, les prises à deux voire tout simplement l’aide défensive. On s’en tiendra à du bon vieux homme à homme : vous savez celui qui chambre allègrement et consiste à une mise au défi permanente sur l’honneur de chaque protagoniste. Tout d’abord, vous pourrez mettre à profit votre détente montée sur ressors pour aller au contre avec une ferveur incroyable. Ensuite, vous pourrez jouer de toute une panoplie de coups fourbes qui va de la petite tape sur le ballon à la bousculade pure et simple de l’adversaire. En sommes, ça joue très physique.


Le tout donne un rythme très nerveux, puisque chaque erreur se paie cash par un panier dantesque. Le système est suffisamment subtil pour que l’on se rende coup pour coup, parfois au sein de la même action ; mais la possibilité de prendre feu permet quelques runs, ce qui maintien le suspense et donc l’intensité du match. On se demande toutefois si le schéma ne risquerait pas de rendre les parties répétitives à terme.

C’est sûr que l’on n’a pas les même attentes ni la même attitude envers un jeu arcade qu’un jeu console. Et il faut bien avouer que nos meilleurs souvenirs avec le NBA Jam sur SuperNintendo/MegaDrive sont ancrés autour d’après-midi entre potes. Les développeurs en sont bien conscients et nous promettent quelques subtilités dans le gameplay, qui répondront à l’évolution du secteur vidéoludique de ces 15 dernières années.

Néanmoins, ne nous leurrons pas : à part quelques mordus qui n’hésiteront pas à se farcir des dizaines d’heures d’affrontements stéréotypées face au Cpu dans le but de décrocher quelques bonus (on prie toutefois pour la présence de guests –type Will Smith ou Spike Lee dans le premier), le cœur de l’intérêt de NBA Jam réside dans le multijoueur.

Pour le moment, il est annoncé sur Wii uniquement. Le jeu ne serait pas commercialisé sous forme physique (sous jaquette que vous pouvez acheter en magasin ou sur le net) mais via la plate-forme WiiWare. C’est-à-dire que vous pourrez télécharger le jeu facilement depuis l’interface d’accueil de la Wii, en échange de quelques points. Ces points s’achètent sous forme de cartes sur lesquelles sont inscrites des codes, comme pour les recharges téléphoniques en sommes. Ce système a été mis en place pour proposer à moindre coût des jeux d’envergure moyenne (comprendre : loin des blockbusters comme Mario qui peuvent tenir en haleine le joueur pendant de très nombreuses heures de jeu). Outre assumer qu’il a été développé pour s’envoyer occasionnellement en l’air, NBA Jam sera disponible à un prix correct –on parle d’une vingtaine d’euros.

De plus, il se murmure que des versions disponibles sur les plate-formes équivalentes pour Playstation 3 et Xbox 360 (respectivement, le PSN et le Xbla) pourraient être disponibles quelques semaines après la parution sur Wii. Il serait dommage de s’en priver, donc nous avons bon espoir que les joueurs de tous poils pourront tâter d’un NBA Jam qui s’annonce fun, prometteur et sans prise de tête. Boom Shaka Laka !


2 commentaires:

  1. Comme je galère à bien insérer la vidéo, je balance le lien dans les commentaires :

    http://www.youtube.com/watch?v=62iumt4j54w

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  2. Vraiment une bonne idée, j'accroche avec l'esthétique !

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