14 septembre 2009

Preview Orlando Magic 2009/2010

Histoire de vous tenir en haleine d’ici la reprise de la saison NBA, 24 secondes vous propose un tour d’horizon des différentes franchises de la ligue. Et ce, de manière totalement aléatoire ; une seule solution pour ne pas rater l'équipe dont vous êtes fan : nous suivre tous les deux jours jusqu'à la reprise de la saison ! On sait, on est fourbes.

Le soleil floridien, Disneyworld,… Orlando, la « City Beautiful » fait rêver. Et dispose de la seconde capacité hôtelière des Etats-Unis. Un cadre paradisiaque dans lequel les journalistes NBA pourraient bien se retrouver de nouveau en juin prochain.


Thank you, Mario ! But our princess is in an another castle...
On pourrait refaire le match une bonne dizaine de fois, du genre à se demander pourquoi diable Stan VanGundy a été aussi hasardeux dans sa gestion du poste 1. On pourrait aussi se dire que le Orlando Magic a d’avantage perdu sa Finale que les Lakers l’ont gagné. Mais le fait est que le Magic n’a toujours pas obtenu sa première bannière et affiche un bilan de 1-8 en Finales. Turkoglu est parti et les principaux concurrents à l’Est (Boston, Cleveland) se sont renforcés et sont remontés comme des coucous. Revoilà donc Orlando dans la même situation qu’il y a 4 mois : celui du troisième larron.


Un costume de challenger qu’on leur a prêté l’an dernier mais qu’ils n’ont pas arrivé à troquer contre celui de favoris, malgré donc une Finale. Un manque de considération qui les a motivé l’an dernier ; qui devrait s’accentuer cette année par ce que Stan VanGundy appelle un manque de respect. Il faut dire que les sceptiques ont du grain à moudre, notamment avec le départ de Hedo Turkoglu. Le maestro turc conférait toute sa dimension au jeu de la franchise floridienne.
Son départ entraîne un recalibrage des schémas du Magic. Ce qui rend moins incisifs les mismatchs dont jouissait Orlando et qui ont fait tant de mal à Cleveland. La créativité et les mensurations hors-normes du turc rendaient le jeu d’Orlando atypique. Beaucoup pensent qu’il était l’ingrédient indispensable à la formule magique qui a entraîné la franchise floridienne en haut de l’affiche.


Mais il ne faut pas oublier que le Orlando version 2009/2010 va continuer à filer de nombreux maux de tête aux coachs adverses. Car même si l’on partirait sur un cinq majeur plus typé, l’effectif dispose d’un large panel offrant des possibilités multiples. La composition d’Orlando ne pose plus un gros problème, mais peut en causer plein de petits. Le rookie Ryan Anderson est un intérieur qui peut dégainer de loin, Matt Barnes est un ailier dont la palette offensive risque de poser de nombreux problèmes, Mickael Pietrus peut faire des piges sur les postes 2 et 3.

Nul doute que Stan VanGundy va savoir en jouer. Car même si l’on peut déplorer sa gestion globale de la Finale, il ne faut pas oublier que c’est un grand coach, qui à mon sens aurait mérité d’être récompensé l’année dernière. Sur la dernière possession du Game 2 face à LAL, il a dessiné un schéma nickel pour un alley-hoop sur Lee. A 1 partout, ce n’est plus la même série ; et l’on serait peut-être en train de louer la vision tactique et le projet de jeu de SvG. Son équipe a grandement gagné en profondeur ; sans doute que son book de schémas aussi.


Il ne faut pas oublier non plus que l’on parle d’une équipe avec un All-Star incontesté : Dwight Howard est un monstre et peu peuvent rivaliser dans la peinture avec lui. Jameer Nelson devrait continuer sur sa lancée pré-blessure et devrait pouvoir revenir assez vite parmi les meilleurs meneurs du plateau. Rashard Lewis reste le joueur élégant mais dangereux que l’on connait, et il pourrait même s’éclater encore plus avec le départ de Turkoglu et des appels offensifs qui lui seront encore plus adaptés. Sans oublier la recrue : Vince Carter. Il est arrivé à maturité à New Jersey et c’est devenu un véritable all-around player. Capable d’apporter dans plein de secteur, il a également un sacré cran et caractère. Orlando tient le joueur vers qui les ballons convergent presque naturellement dans le money time. Il sait prendre le jeu à son compte et le Magic en avait sans doute besoin. Certes, c’était enthousiasmant de voir ce jeu bien léché et ce triangle Howard-Lewis-Turkoglu enchaîner les schémas de tableau. Mais dans la fournaise, il faut un gars capable de dominer la situation, d’aller chercher les points au forceps ; quitte à se que cela soit plus laborieux.

Le Monsieur Plus
Brandon Bass : la grosse nouveauté, quelque part. En effet, Bass a un profil de 4 plutôt classique. Maintenant qu’il n’est plus le back-up de Nowitski, il risque bien de faire un bond statistique. De même, il devrait délester Howard ou Lewis de quelques tâches besogneuses, notamment au niveau du combat intérieur.

Les actions que l’on aimerait voir
-Dwight Howard et Marcin Gortat en mode Tours Jumelles
-Mike Pietrus ne pas perdre son shoot pendant la saison
-La mascotte verte
-Howard, Pietrus, Carter à la finition ; Nelson et Jason Williams à la baguette : Dunk-o-rama, baby !!

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