5 septembre 2009

Heat Dancers Madness : Episode 4

La période des vacances est finie. Mais retrouvez le sourire ! C’est l’heure de l’épilogue de notre feuilleton estival ! Vous n’allez pas être déçu, car c’est un véritable feu d’artifice qui vous attend pour clôturer la saison. Placez les enfants devant un bon jeu vidéo, mamie devant Julien Lepers et succombez : le Final Four du Heat Dancers Madness, c’est tout de suite sur le blog 24 secondes, et c’est à ne surtout pas manquer.

Elles ne sont donc plus que 4. La compétition est donc plus serrée que jamais. Afin de connaître plus en détails les ultimes prétendantes, nous ne les avons pas rencontrées afin de préparer ces interviews factices qui regorgent d’informations véridiques et vérifiées mais également d’éléments témoignant de notre pure déduction. Notez bien que ceci n’est pas un simple prétexte pour voir des filles en petite tenue :




Karelix



24s : Bonsoir Karelix. Pour notre entrevue, tu nous as donc conviés dans ce restaurant spécialisé dans la cuisine portoricaine.


Karelix : En effet, je suis très chauvine en matière de cuisine. Les mofogos, c’est un pur délice ; bien qu’on ait l’impression que c’est un nom de Pokemon.



24s : A ce propos, nos lecteurs meurent d’envie de connaître ton Pokemon préféré.


K : J’imagine bien ! Je vais vous paraître un peu old-school (ndlr : en anglais dans le texte) mais j’ai une affection toute particulière pour Carapuce. Il est si mignon. Et le type eau, c’est trop classe. Comme je dis toujours : la vie, ce n’est pas attendre que la tempête passe, c’est apprendre à danser sous la pluie.



24s : C’est très… particulier. Tu te sens vraiment l’âme d’une poétesse ?


K : Je ne sais pas. En tous cas, j’adore les textes de Francis Lalanne.



24s : Tu dois donc être une fervente lectrice de notre blog !


K : Mais tout à fait. J’avoue avoir un faible pour les folles envolées lyriques de Marrh. Ca me rappelle également que j’ai travaillé avec des enfants handicapés. Ce blog est une vraie pépite pour celles et ceux qui veulent s’évader avec des mots.



24s : Tu dois sans doute apprécier les autres classiques de la littérature française, alors.


K : Hugo, Voltaire, Shakespeare, … Je suis folle des lettres « a la francaise » (ndlr : en anglais dans le texte). J’ai en discuté avec le joueur français de Miami, dont personne ici ne retient le nom, c’est tellement dur à prononcer, il m’a conseillé une émission culturelle : Motus. Tous ces mots, c’est impressionnant. On retrouve la distinction française jusque dans la composition du jingle, vous savez, celui quand on tire la boule noire.


24s : Ca tombe bien, nous sommes en contact avec Thierry Becaro, pour notre rubrique « Le 5 de ». Il va nous faire une composition avec uniquement des joueurs dont le nom fait 8 lettres.


K : C’est formidable ! J’ai toujours rêvé de rencontrer ce magicien des mots. Un savoir et une maîtrise technique inouïe. Et puis ce côté impitoyable quand il sort « Et non, Geneviève » lorsque la candidate donne des mots démesurés. Je vous avoue qu’il m’émoustille. C’est vraiment mon type d’homme. Lui et Bertrand Renard hantent mes rêves les plus osés.



24s : Merci bien pour ces quelques minutes que tu nous as consacrées.


K : De rien. Hasta luego, comme on dit sur les bords de Seine.




Katya



24s : Bonsoir Katya. Pour notre entrevue, tu as choisis de nous emmener dans une salle d’arcade. Le jeu est une de tes grandes passions ?


K : Les jeux vidéos, c’est mon dada. Je suis une sorte d’Omar Shariff jeune, la barbe en moins.



24s : Tu apprécies certains genres en particulier ?


K : Pas du tout, je suis plutôt pour l’éclectisme. Je joue à quasiment tout. Sauf à Dead or Alive Xtrem 2, ça me rappelle trop le boulot.



24s : Pour toi, le jeu vidéo répond à un besoin d’évasion ?


K : Ca me fait voyager dans des univers différents, c’est plutôt cool. Et puis, je rencontre plein de gens quand je joue online. J’ai même eu quelques joutes avec Zeze, ce brillant rédacteur. Je le trouve meilleur analyste que gamer : je le bat assez régulièrement.



24s : Peux-tu nous en dire d’avantage ?


K : Il est d’une fourberie extrême et fait quelques coups en sournois, mais généralement je le sens fébrile dans les moments décisifs. Il parait que c’est une exception culturelle française, ce goût pour la défaite. L’esprit Coubertin, sans doute.



24s : Tu voudrais dire que selon toi, les français sont des loosers ?


K : Désolé de vous dire cela, mais vous n’avez pas une réputation des plus louables. Vous dégagez toujours ce brillant esprit culturel et éclairé –comme à travers ce blog- mais il y a comme un arrière goût de râleur voire de méprisant. Vous avez une certaine aura, mais elle sent comme vos fromages. Je préfère les belges, ils paraissent plus joviaux. Mais je vous rassure, on vous adore quand même, dans le fond.



24s : Une interview sans concessions. Mais tu risques peut-être de te mettre bon nombre de votants français à dos…


K : C’est dommage, mon rêve est de retourner sur les plages près de Biarritz. Bronzer topless devrait me permettre de rallier une bonne partie de la côté bretonne à ma cause. Et si cela ne suffit pas, pour continuer dans le folklore, je suis prête à épauler Natalie Simon pour la présentation d’Intervilles.



24s : La flamme devrait se ranimer auprès de tes supporters français, sans nul doute.


K : J’espère. C’est comme Jeux sans Frontières, mais sans les autres pays, histoire de ne pas finir dans les derniers à chaque fois. Nan, j’arrête de vous taquiner, vous êtes plutôt bons dans certains domaines. Genre l’aviron. Ca serait dommage de vous provoquer et qu’on se fasse envahir par des rameurs sans qu’on ait le temps de riposter.


24s : On est aussi vachement bons en handball.


K : En ? Vous savez, nous, à part les hamburgers, tout ce qui vient d’Allemagne…



24s : On aurait trouvé pires que nous ? Les Allemands ?


K : Le problème, c’est que depuis l’intervention US pendant la seconde guerre mondiale, ça n’existe plus les allemands, si ?



24s : N’y a-t-il donc aucun français que tu admires pour sa réussite ?


K : Ne vous méprenez pas. Je généralise et use de phrases choc de moi-même, histoire que vous n’ayez pas à ré-écrire l’interview pour aguicher le chaland. Je vous ménage en quelques sortes. Parce qu’il y a incontestablement des français qui ont connu un succès indéniable. Christophe Lambert par exemple.



24s : Ravi de constater que nos fleurons culturels sont toujours appréciés outre-Atlantique. Je pense que nous allons clôturer cette interview sur cette bonne note.


K : Merci à vous.




Odaymis



24s : Bonsoir Odaymis. Pour notre entrevue, tu as choisis de nous donner rendez-vous dans une salle de gym.


O : Oui, autant joindre l’utile à l’agréable. J’ai des goûts totalement stéréotypés, je l’admets : j’adore les grands mecs musclés, à la Olivier Minne.



24s : Une référence internationale en la matière.


O : C’est clairement le symbole de l’élégance à la française. Le french lover, quoi. C’est aussi pour ça que j’ai accepté votre interview, vous êtes tellement choux tous les deux.



24s : Ravis


O : Sérieusement, vous avez une masse capillaire digne des Beatles, un regard à la Barry White et un sourire en coin comme celui d’Arthur. Le mix parfait des grands séducteurs de ces dernières générations. Si vous m’avouez que vous avez le déhanché des Bee Gees, je fonds immédiatement.



24s : On se rapproche plus de celui de Carlos, mais on devrait pouvoir s’arranger. D’ailleurs, on pourrait s’organiser un petit strip poker avec quelques unes de tes collègues.


O : Volontiers ! Vous autres français êtes logés à bonne enseigne : avoir un porte drapeau comme Patrick Bruel… Cette intensité dans le regard, cette aura presque animale qu’il dégage quand il abat ses cartes. Cette sensualité dans son bluff et dans le « … Pas mieux » qui l’accompagne traditionnellement.



24s : Tu sembles complètement conquise par le charme français.


O : Mais complètement. Ca doit être une sorte de test pour pouvoir obtenir son passeport français, non ? C’est formidable la passion pour les femmes qui habite chaque français ; quand j’entends les textes de Patrick Juvet, moi, ça me fait rêver.



(ndlr : pourtant rongé par sa soif d’investigation, notre équipe a préféré payer un cocktail alcoolisé à notre invitée que de lui préciser que Patrick Juvet est suisse)



24s : Maintenant qu’on est copains, on peut te le dire : on connait personnellement le voisin de Salvator Adamo. On pourrait aller en vacances dans le sud de la France, sur la « Cote Dujour » comme vous dites avec votre accent, on irait se passer une soirée chez lui, bercés par le son de bossa nova de cet autre grand séducteur made in France (ndlr : le fait qu’il soit italiano-belge ne serait, selon nos reporters, qu’un détail sans importance).


O : *rires* Oh oui ! Ca serait génial. Au crépuscule, avec les grillons, le parfum de romarin et les Apéricubes. Par contre, j’espère que vous aurez une rose entre les dents, comme dans la pub pour le dentifrice.



24s : Adjugé. Ceci marquera la fin de l’interview formelle, si tu es d’accord.


O : *rires* Oki doki.




Ashley



24s : Bonsoir Ashley. Pour notre entrevue, tu as choisis de nous donner rendez-vous au sortir d’un cours de salsa.


A : Preuve que j’adore danser et que j’ai la chance de faire de ma passion mon métier !



24s : Qu’est-ce qui t’as donné la passion de la danse ?


A : Comme pour beaucoup de mes collègues, c’était en partie pour plaire aux garçons. Mais, dans un registre plus personnel, je pense que ma grande admiration pour Chantal Goya m’a aidé à franchir le pas très jeune.



24s : Grande figure de l’entertainment à la française. Tu as d’autres exemples qui viennent de notre pays ?


A : Kamel Ouali, bien sûr. Quand tu arrives à faire danser Nolween Leroy ou Magalie Vaé, c’est un grand motif d’espoir. Lance Armstrong qui revient, c’est rien à côté. Sinon, j’aime aussi beaucoup Sylvain Mirouff, un vrai vendeur de rêves en barres.



24s : Avec de tels modèles, tu dois être d’un perfectionnisme extrême.


A : C’est vrai. Ca en devient une qualité et un défaut en simultané. Je veux que tout soit ficelé avant de lâcher le monstre sur scène. Mais que malgré les répétitions, ne pas tomber dans la routine : chaque sortie sur scène est unique et il ne faut pas relâcher les efforts et l’attention. Si regarder en boucle les prestations de Philippe Candeloro m’a appris quelque chose, c’est bien cela.


24s : Imagines-tu vivre hors des feux des projecteurs ?


A : Pas vraiment. D’ailleurs je sais que cela peut être gênant pour mon entourage. Idéalement, j’aurai la chance d’avoir un compagnon qui comprendra que j’ai besoin de cela pour m’épanouir ; nous deviendrions les Sherley et Dino locaux. J’ose espérer quand je n’aurai quand même pas sa voix. J’avoue que c’est un besoin tellement viscéral que je pourrai devenir votre Première Dame si besoin.



24s : C’est vrai que ça a l’air d’atteindre des proportions assez imposantes. Tu n’es pas inquiète ?


A : On m’a souvent conseillé de me faire suivre. Mais je me fais déjà tellement suivre dans la rue que je ne sais pas si ça vaut le coup de payer pour ça. Vous voyez, j’ai le même humour que Anne Roumanoff, je suis faite pour le strass et les paillettes. Par contre, j’éviterai l’abondance de rouge, à des fins esthétiques.



24s : Histoire de te mettre dans l’ambiance alors : Vous aimez les chiens ?


A : Oh oui, Michel ! Presque autant que ce gratin de courgettes que Jean-Pierre Coffe vient de nous amener en plateau.



24s : Bien vu ! Tu es fin prête pour être l’invitée de Michel Drucker. Le rôle de tes rêves, je présume.


A : Pour être franche, je rêve plutôt d’une apparition dans un revival de Sœur Thérèse point Com. Niveau émission, j’aimerai insuffler mon dynamisme à la retransmission du Keno, et Vincent Perrault a l’air d’être un binôme excellent.



24s : Il ne nous reste plus qu’à te souhaiter bon courage pour ta future carrière.


A : Merci. A bientôt !



And the winner is...


Les demi-finales ont été très disputées : Karelix 48-52 Katya et Ashley 47-53 Odaymis. Pour la couronne de reine des pom-poms, Odaymis l'a emporté par 60% des suffrages. Un grand bravo à elle !




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