17 juin 2010

Game 7. What else ?

Ce soir, septième match de la série entre les Los Angeles Lakers et les Boston Celtics. On comprend aisément la puissance dramatique d’un Game 7. On l’avait déjà évoqué à l’occasion du Altanta-Milwaukee du premier tour. Un match qui s’est avéré assez décevant comme, avouons-le, la majeure partie de ces PlayOffs 2010. Les Finales offrent à ces PO un dénouement disputé sans être épique.

Un Game 7 est idéal pour placer cet affrontement dans la légende de cette rivalité ancestrale. C’est exactement la dose de dramaturgie qu’il faudrait pour conférer à une cette série une nouvelle dimension. Car ce sont 48mins qui vont décider de 9 mois de basket.

Comme l’a dit Phil Jackson, chaque shoot sera un shoot important et chaque rebond sera un rebond important. Plus que jamais, chaque geste sera disséqué et appartiendra à la légende. Tellement de passion entoure un tel match, ce qui fait que tout prend une ampleur gigantesque. Et ça l’est évidemment d’autant plus que l’on parle de LA rivalité, dans un affrontement que signifie énormément pour les deux rosters actuels, comme nous l’avions évoqué il y a 2 semaines. Tous ces enjeux condensés en 48mins : imaginez le rêve.


Car cette rivalité, c’est vraiment ce que veut le public. L’audience a répondu présent : 2010 a été l’une des Finales les plus suivies de la décennie. D’ailleurs, pour le grand public, cette rencontre est un formidable melting pot des grands noms : Kobe Bryant, Pau Gasol, Ron Artest d’un côté, Kevin Garnett, Paul Pierce et Ray Allen de l’autre. Certes, peut-être pas les stars à la mode, mais des noms qui font clairement partie des meubles et qui doivent ravir le téléspectateur lambda. Bref, cette rencontre est très accessible et l’on attend près de 20 millions de téléspectateurs à travers le monde.

Sous les yeux de tous ces gens, la volonté de ces deux équipes va s’entrechoquer. Les anciens vont le dire : il n’est plus question de tactique, c’est à ceux qui arriveront à mettre leurs tripes sur le parquet. Sans évidemment, se laisser submerger par l’évènement. Tout une subtilité qui pourrait faire la différence. Et à ce petit jeu, la rage de vaincre de Kobe Bryant pourrait être un atout majeur. Couplé, bien entendu à l’avantage du terrain et à la dynamique acquise lors du dernier match.


Le Game 6 a été escamoté par des Celtics un peu empruntés. Tout comme l’a été le Game 5 par des Lakers dépassés par les évènements. Et finalement, cette série n’a pas particulièrement été une joute tactique. Chaque équipe a perdu les matchs où finalement, elle n’y était pas. On n’a pas vu de rencontre où chaque équipe ait joué une partition honorable.

Et si c’était pour ce match 7 ? Il y a trop de grands joueurs dans les deux rosters pour que cette rencontre au sommet soit un flop. S’il y a bien un évènement où les grands joueurs se révèlent, c’est un Game 7. A tel point qu’on se met à rêver que chaque saura répondre présent. Ce qui pourra donner un match, effectivement, du genre épique. Du genre de ceux que l’on raconte à ses enfants, comme quoi l’on était comme un fou à 4h du mat’ en train de siroter sa bière ; quitte à écorner l’image de modèle que l’on est censé donner.

Les joueurs ce soir ne seront pas inquiets de l’image d’idole qu’ils veulent donner. Ils savent que ces 48mins peuvent être déterminantes pour leur légende. Mais dans leurs yeux, sous les cernes dus à la cogitation et au manque de sommeil, l’on ne décèle qu’une chose : gagner.

1 commentaire:

  1. Je sens que ce match va être serré jusqu'à la fin, et les Celtics vont l'emporter!!

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